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GC2008 : Carnet de bord

Zaza le Nounours, Shua, ClémentXVII & CBL par Zaza le Nounours, Shua, ClémentXVII & CBL,  email


Comme l'a dit CBL, l'Allemagne, c'est moche, c'est triste, et c'est plein d'allemands aux styles vestimentaires et capillaires assez... "différents".

Heureusement, on n'était pas venus là pour faire les touristes et sympathiser avec les autochtones, mais plutôt pour assister à l'un des plus grands salons de jeux vidéo du monde. De ce côté-là, on a été servis.

Dans les parties réservées à la presse, les stands étaient assez spartiates, genre préfabriqué blanc à la con. Par contre, côté public, c'était l'opulence, et les éditeurs jouaient bien sûr à qui aurait la plus grosse, la plus colorée, la plus bruyante et la plus visible. À ce titre, Sony, EA, Ubisoft et Activision se sont particulièrement démarqués avec des stands gigantesques et très bruyants qui en mettaient plein les yeux.

Du côté des jeux qu'on a pu voir, bien sûr, il n'y avait rien de nouveau, et à peu de choses près on savait ce qu'on allait trouver. Mais c'est néanmoins plutôt agréable de pouvoir s'essayer à des titres qui ne sortiront que dans plusieurs semaines ou mois, même si les conditions de jeu ne sont pas forcément idéales.



Au rayon des bonnes surprises, mon coup de coeur est venu, une fois n'est pas coutume, de Sony, avec la présentation de Heavy Rain. Ah ah, non, je déconne. C'est EyePet qui m'a mis complètement sur le cul, avec sa réalité augmentée de fou. Bien sûr, le jeu ne sortira pas avant un an, et on espère ne pas avoir droit à un nouveau syndrôme Killzone 2, avec un résultat final bien loin du trailer qu'on a pu admirer. LittleBigPlanet, le jeu officiel du salon, m'a lui aussi bien ébourrifé, avec son rendu, son concept et son gameplay complètement unique. Il ne reste plus qu'à croiser les doigts pour que les joueurs se montrent suffisamment créatifs et nous proposent des nouveaux niveaux de folie, histoire qu'on ne range pas le jeu dans un placard une fois bouclé les cinquante niveaux fournis de base.

Du côté des petites sucreries, notre prestation "live" de Everlong version Guitar Hero World Tour sur la grande scène mise en place par Activision m'a bien ému. Le jeu de Neversoft semble avoir suffisamment d'arguments pour lutter à armes égales avec Rock Band et le futur Rock Band 2, avec des instruments toujours mieux foutus que ceux de la concurrence. On attend plus maintenant de voir ce que la playlist aura dans le ventre.

Pour les jeux non-présentés au public, c'est bien évidemment MadWorld et Bayonetta, les titres de Platinum Games édités par Sega, qui m'ont complètement retourné. Chacun réussit à repousser les limites du beat 'em all avec des styles radicalement différents mais tout aussi réussis, et il me tarde de pouvoir m'essayer à ces futures références, prévues pour le courant de l'année 2009.

Du côté des déceptions, je retiendrai l'absence remarquée de Resident Evil 5. Capcom présentait pourtant sa bombe Street Fighter 4, mais il est probable que le nouvel opus de la série de survival horror soit gardé pour être présenté en grandes pompes au Tokyo Game Show.



Petit coup de gueule en revanche contre les gens de Take 2, qui ont bien cafouillé dans leur gestion de planning, et qui m'ont purement et simplement foutu dehors quand je me suis pointé chez eux pour assister à la présentation de Midnight Club Los Angeles à laquelle j'étais convié. J'ai eu bien les boules, mais heureusement ils se rattrapent puisque on a droit à une session de rattrapage cette semaine. Ce sont d'ailleurs bien les seuls qui nous ont posé problème, puisque nous avons toujours réussi à nous incruster chez les autres éditeurs, même en prévoyant des rendez-vous au dernier moment. On saluera d'ailleurs les efforts des polonais de CD Projekt, chez qui nous sommes allés à peu près tous les jours pour boire des bières et les écouter nous parler de The Witcher et de leur projet fou Good Old Games.

Cette première expérience d'un grand salon de jeux est donc une franche réussite doublée d'une grande aventure humaine puisqu'elle est la preuve qu'on peut survivre à quatre jours intensifs d'humour belge. On espère pouvoir remettre ça l'an prochain (à Leipzig ? À Cologne ? Nul ne le sait encore) afin de vous faire vivre cet événement de l'intérieur.
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