ACTU
Rock Solid State Drive
par CBL,
email @CBL_Factor
En cours d'une discussion avec un dev, il m'expliquait qu'un des facteurs techniques qui allait limiter les possibilité des jeux futurs n'était pas le nombre de draw calls qu'on peut balancer mais était la vitesse de nos disques dur. Les temps d'accès et Les taux de transfert des disques durs classiques commencent à être contraignants pour les mondes ouverts massifs qui nécessitent de charger les données à la volée. Selon lui, la solution existe et s'appelle les SSDs, les disques durs à base de mémoire flash.
C'est bien beau mais les SSDs avec une capacité de stockage suffisante pour les jeux actuels coutent un bras et tombent en rade rapidement. En théorie. En effet, à force d'écrire et de réécrire sur de la mémoire flash, on finit par abimer les cellules condamnant ainsi le disque dur à court terme. Par exemple, selon les specs, on peut écrire 20 Go par jour pendant trois ans sur un Intel 335 Series sans le moindre soucis (soit 22 To au total. 1 To = 1000 Go) Tech Report a voulu savoir jusqu'où on pouvait aller avant que les SSDs ne crèvent.
Ils ont donc pris 5 SSDs et ont écrit en permanence dessus par blocs de 10 Go. Les concurrents sont le Neutron Series GTX de Corsair, le 335 Series d'Intel, le HyperX 3K de Kingston, le 840 Series et le 840 Pro tous les deux de Samsung. Plus d'un an après, voici les résultats. Le Intel 335 Series s'est suicidé après 750 To, ses indicateurs internes ayant décidé que le disque n'était plus fiable. Le premier HyperX 3K a lâché après 728TB. Le Neutron GTX a décédé après 1,1 Po (Pétaoctet 1 Po = 1000 To = 1 000 000 Go). Le 840 Series est mort après 1,2 Po. Un deuxième HyperX 3K et le 840 Pro sont par contre toujours en vie. On a écrit plus de 2 Po sur leur tronche.
Pour comparer, la version Steam de Rage prend 20 Go. Donc même en retéléchargeant chaque jour le jeu, au bout d'un an vous n'aurez écrit que 7,3 To. Accessoirement, les SSDs ne comportant pas de parties mobiles, ils sont nettement moins sensibles aux chocs, ne chauffent pas et sont silencieux. Certes la question du prix est toujours un problème mais au moins celle de la fiabilité est réglée.
C'est bien beau mais les SSDs avec une capacité de stockage suffisante pour les jeux actuels coutent un bras et tombent en rade rapidement. En théorie. En effet, à force d'écrire et de réécrire sur de la mémoire flash, on finit par abimer les cellules condamnant ainsi le disque dur à court terme. Par exemple, selon les specs, on peut écrire 20 Go par jour pendant trois ans sur un Intel 335 Series sans le moindre soucis (soit 22 To au total. 1 To = 1000 Go) Tech Report a voulu savoir jusqu'où on pouvait aller avant que les SSDs ne crèvent.
Ils ont donc pris 5 SSDs et ont écrit en permanence dessus par blocs de 10 Go. Les concurrents sont le Neutron Series GTX de Corsair, le 335 Series d'Intel, le HyperX 3K de Kingston, le 840 Series et le 840 Pro tous les deux de Samsung. Plus d'un an après, voici les résultats. Le Intel 335 Series s'est suicidé après 750 To, ses indicateurs internes ayant décidé que le disque n'était plus fiable. Le premier HyperX 3K a lâché après 728TB. Le Neutron GTX a décédé après 1,1 Po (Pétaoctet 1 Po = 1000 To = 1 000 000 Go). Le 840 Series est mort après 1,2 Po. Un deuxième HyperX 3K et le 840 Pro sont par contre toujours en vie. On a écrit plus de 2 Po sur leur tronche.
Pour comparer, la version Steam de Rage prend 20 Go. Donc même en retéléchargeant chaque jour le jeu, au bout d'un an vous n'aurez écrit que 7,3 To. Accessoirement, les SSDs ne comportant pas de parties mobiles, ils sont nettement moins sensibles aux chocs, ne chauffent pas et sont silencieux. Certes la question du prix est toujours un problème mais au moins celle de la fiabilité est réglée.