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ACTU

Du racisme et du sexisme chez Roblox Corporation ?

Buck Rogers par Buck Rogers,  email
 
La dernière fois que l’on avait parlé de Roblox, c’était pour énumérer les détails autour de l’histoire d’une pauvre petite fille manipulée par des pédocriminels qui l’avaient finalement conduite à multiplier les tentatives de suicides. Sur l’affaire qui nous intéresse aujourd’hui, la société californienne Roblox Corporation est cette fois directement concernée. Il s’agit de faits supposés de racisme et de sexisme, dans une entreprise qui pourtant « ne tolère aucune discrimination, harcèlement ou traitement inégal » officiellement. Toutefois, comme vous allez le voir, Bloomberg a entendu un autre son de cloche.

Le point de départ viendrait des pratiques au niveau des embauches qui manqueraient de diversité. Le mauvais exemple du cofondateur et PDG de Roblox Corp en la personne de David Baszucki donne le ton, puisque comme justification aux candidats sous-représentés, l’explication pour lui est que la société met la « barre très haute » concernant le recrutement. Cela peut sous-entendre déjà qu’en gros, les minorités n’ont tout simplement pas le niveau, et être perçu comme des relents de préjugés, ce qu’ils sont peut-être en réalité. Quoiqu’il en soit, ce n’était pas la bonne réponse pour changer les perceptions au sein de la compagnie.

Pour l’embauche des personnes de sexe féminin, chez Roblox Corp on n’est pas plus subtil, on s’autorise même le combo sexisme et racisme. Un vice-président de la boite dont nous ne connaissons pas le nom se serait permis de demander si cela « comptait » si les managers femmes étaient « toutes jaunes ». Aux États-Unis d’Amérique, ce genre d’expression est encore plus mal connoté que dans l’hexagone, et c’est bien normal. La vice-présidente de la communication Desiree Fish a confirmé que la personne avait dû s’excuser, et également suivre un séminaire, quant à une des personnes qui avait assisté à cet incident – et d’autres d’ailleurs – elle aurait reçu plusieurs dizaines de milliers de dollars après son départ suite à un accord de non-divulgation.

Le résultat de ces tristes anecdotes, parmi tant d’autres, sont une ambiance où les femmes et les minorités présentes dans l’entreprise subiraient des micro-agressions, voire carrément un langage discriminatoire, raciste, sexiste et seraient de moins en moins motivées à y rester. Malgré tout, pour rester honnête intellectuellement, la situation semble avoir un peu changé récemment. La part de femmes dans la compagnie est passée modestement de 24 pourcents en 2020 à 27 pourcents en 2023, tandis que celle des personnes ne faisant pas parties de minorités sont passées de 43 pourcents à 36 pourcents. Espérons que le respect de la dignité humaine suivra plus rapidement que les chiffres.
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