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RymdResa

kimo par kimo,  email
 
L'espace dans les jeux vidéo, c'est souvent synonyme de batailles spatiales gigantesques, de piraterie et de contrebande, ou bien du méchant empire qu'une poignée de rebelles tente de renverser. Impossible de faire un parsec sans croiser des aliens guerriers en forme de homard ou bien une race éthérée ayant atteint un niveau de conscience supérieure... Il était temps que Morgondag, un studio indé suédois (à ressortir lors de vos soirées mondaines) nous remette les idées en place : l'espace c'est vide, c'est froid et on y passe de l'ambient.

Donjon de vide

RymdResa est vendu comme un rogue-like, mais c'est un peu trompeur. Si le jeu reprend quelques mécanismes du genre, les amateurs du genre risquent d’être bien déçus, puisqu’il y manque certains des éléments les plus importants : des combats et un "donjon" (au sens large) à explorer. Dans RymdResa, on dirige béatement un vaisseau au milieu du cosmos, libre d’aller où on veut, et ce, jusqu’à l’infini. Seul dans l’espace, à la recherche d’une « home », notre pilote devra bien éviter quelques astéroïdes ou autres objets spatiaux et même à terme affronter des boss, mais ce sera sans armes et sans combats. Durant les trois chapitres qui composent le jeu, et contrairement à ce qu'annonce un peu présomptueusement les développeurs (promettant des chapitres au gameplay varié), vous ne ferez pas grand chose d'autre que louvoyer entre les obstacles pour atteindre les coordonnées indiquées en un seul morceau.


 
Pour permettre au joueur d'accomplir cette mission sans s'ennuyer, l'exploration repose tout de même sur quelques particularités. D'abord, les ressources de votre vaisseau servent à la fois de points de vie et de carburant. À vous de ne pas abuser du propulseur. On peut heureusement en récupérer en explorant certains objets spatiaux (comètes ou planètes et constructions étranges). Mais attention, on peut également en perdre, ce qui peut mener à des crashs inopinés. Au joueur de prendre les bonnes décisions. Lors de vos aventures stellaires, vous trouverez aussi des space points, sorte de monnaie du jeu qui se conserve d'une partie sur l'autre. Elle permet d'améliorer les compétences du pilote, mais surtout d’acheter de meilleurs vaisseaux. Il faudra se montrer prudent puisqu'il faut tout de même payer à chaque fois. Mais un peu comme dans Rogue Legacy, plus on joue plus on devient puissant et plus le jeu devient facile.



Les vaisseaux supplémentaires offrent déjà pas mal de variété. Mais de nombreux autres éléments de gameplay viendront accompagner et enrichir votre progression. Et d'un espace qui, bien qu'infini, semble au début petit et vide, on passe progressivement à un terrain de jeu bien rempli et un peu plus varié. Bien que cela ne change rien aux mécanismes de base de l'exploration, ça reste un plaisir de découvrir toutes ces mécanismes par soi-même. RymdResa est donc bien plus riche en surprises que les premières minutes peuvent le laisse penser. Mais si tous ces éléments fonctionnent, force est de reconnaître qu’il n’y a rien de bien palpitant dans les objectifs ou dans le gameplay lui-même. Sans combats ni territoire délimité, l’enjeu de l’exploration est bien mince.

Trou noir, ça rime avec espoir

Dans un jeu basé sur un voyage poétique dans l’espace, cette accumulation d’options semble donc avant tout un moyen de nous empêcher de finir le jeu trop vite, et il y a peu de chance que vous passiez des heures à élaborer un build particulier. Heureusement, RymdResa est assez court, et malgré un terrain de jeu infini, n'abuse pas de son gigantisme et ne nous force pas la main. Au contraire, les missions circonscrivent le joueur qui suit les instructions à une petite parcelle d'espace. C'est donc à chacun de prendre la décision, par curiosité morbide ou réelle, de se perdre dans une direction prise au hasard, dans l'espoir d'y rencontrer quelque chose, d'y trouver un secret. Mais aucune promesse ne lui est faite.



RymdResa est donc avant tout un jeu d'ambiance. De l’histoire en elle-même, on ne sait pas grand chose. Des bribes d’informations récoltées çà et là esquissent les contours de scénarios possibles mais en passe la majorité sous silence. Rien de plus banal ces temps-ci que ces histoires contées par fragments de journaux. Il en faut peu pour que le gimmick produise plus d’agacement et de désintérêt que de curiosité. D’autant plus quand ils s’enchainent de façon aléatoire et se répètent. Pourtant, l'une des forces du jeu est justement de ne pas trop s’en soucier. Tout comme l’aspect rogue-like, la composante narrative peut être vécue comme un bruit de fond sans pour autant perdre de son intérêt. Sans lire les journaux, ni vouloir en comprendre le sens, ces quelques phrases qui résonnent régulièrement, ne s’adressant à personne, composent parfaitement l'atmosphère du jeu.

 
Car toute l’expérience narrative et ludique de RymdResa ne tend peut-être qu’à proposer au joueur une temporalité basée sur son rythme particulier, quelque part entre le jeu spatial et l’économiseur d’écran. Il ne cherche pas à cacher ses limitations mais joue du procédural : l’espace c’est vide et ça se répète à l’infini. Il n'y a que les couleurs qui changent. Pour peu qu’on soit sensible à cette atmosphère étrange composée par la musique, la direction artistique et ces étranges textes, notre désintérêt se transforme effectivement en une forme de détachement apaisé. C’est peut-être ce que cherchent à évoquer ces journaux, bien plus que l’histoire d’une terre détruite et d’un nouveau monde à trouver : l’effritement d’une volonté, transformée par l’immensité célèste en indifférence cynique ou en impassibilité nostalgique. Pour le simple plaisir de se laisser dériver dans l'espace sans but, se laisser porter par la musique et par quelques phrases inscrites ou prononcées çà et là, RymdResa peut séduire quelques heures.

Il ne faut pas s'y tromper, RymdResa n'est pas forcément à prendre comme un "jeu". Ses mécanismes sont fonctionnels et même riches au-delà de ce qu'on pourrait en attendre, mais l'aspect rogue-like ne constitue que l'arrière plan d'un objet qu'on pourrait avant tout qualifier d'impressionniste.
 

Commentaires

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ChatonPute
 
C'est bien rachitique 5 modeles a modifier.
C'est bien d'avoir les nouveautés constructeur, mais j'aimerais bien qu'il y ai + de vieilles caisses
cette Nissan Fairlady est splendide
Cyclope
 
C'est pas 5 catégories de modèles à modifier ? Donc plus que 5 bagnoles je pense.
miniblob
 
Cyclope a écrit :
C'est pas 5 catégories de modèles à modifier ? Donc plus que 5 bagnoles je pense.


A priori la customisation poussée ne concerne que les épaves et il y en aura seulement 5 dans l'open world (la Chevrolet Bel Air, la Ford Mustang, la NISSAN Fairlady ZG, le pick-up Chevrolet C10 Stepside et la Coccinelle). Après j'imagine qu'il sera possible de modifier un minimum les bagnoles de base, par contre je ne pense pas qu'il sera possible de les faire changer de catégorie (et oui il y aura bien 5 catégories).
Crusing
 
Wow les mêmes features qui existent depuis les NFSU, soit 15ans!

Et pas de vue volant parce que "c'est trop complexe y'a trop de toto et que c'est de l'arcade", même dans cette purge de The Crew y'a une vue volant!

Sinon si c'est juste pour faire du tuning, y'a des dizaines de jeux russes sur steam pour les beaufs o/

Je ne comprends toujours pas qui peut vouloir sortir ça en pleine conscience que Forza Horizon 3 existe et surtout pourquoi ils s'obstinent? et avec le même studio?!! mon Alert-o-gogolmètre est cassé mais je suis sur qu'il aurait sonné tout le long de la vidéo.

On dirait un gamin idiot qu'on fait redoubler encore et encore en se masquant la vérité, car on sait très bien où est sa véritable place.
ChatonPute
 
J'attends clairement plus The Crew 2 que le dernier NFS..

Au moins ils laissent tomber le côté jeu cinematique a la con. On veut pas d'histoire dans un jeu de bagnoles
Je croise les doigts, je m'ennuie un peu sur Forza 3
Toninus
 
Pour ma part ça fait longtemps que je n'ai pas joué à un ennefesse, et je dois avouer que le plaisir régressif du tunainge virtuel me manque un peu.
Bon évidemment pas à 60 €, et si les reviews sont un minimum positives. Parce que la démo de l'E3 ne donnait pas spécialement envie...
Mendoza
 
Pareil, j'ai fait le mouton l'année dernière. Je crève d'envie de rejouer à un NFS mais le dernier s'est tellement fait démonter par les gens de bon goût que j'ai renoncé. Je croise les doigts pour celui-ci. Get Looooow.
miniblob
 
Mendoza a écrit :
Pareil, j'ai fait le mouton l'année dernière. Je crève d'envie de rejouer à un NFS mais le dernier s'est tellement fait démonter par les gens de bon goût que j'ai renoncé. Je croise les doigts pour celui-ci. Get Looooow.


Faut pas exagérer, le dernier est pas mal si tu cherches un remède contre l'insomnie. Je rigole à peine, pour ma part j'ai bien aimé parce j'ai tourné ça en trip hypnotique relaxant, par contre je ne suis pas certain que ça soit exactement ce qu'on recherche d'habitude dans un NFS...
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