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TEST

Dicey Dungeons, un concept 1D100

Nicaulas par Nicaulas,  email  @nicaulasfactor
Développeur / Editeur : Terry Cavanagh
Support : PC
Après un retard à l’allumage entièrement de notre fait, on a enfin pu passer quelques heures sur la version finale de Dicey Dungeons. En early access depuis un an, le dernier-né de Terry Cavanagh (Super Hexagon, VVVVVV) nous faisait de l'œil depuis son annonce. Pensez-donc : un roguelite qui se joue avec des dés, il y avait de quoi faire frétiller les fans d'Isaac, Dead Cells et autres Slay the Spire. Sans compter la présence à la composition de Chipzel, surdouée de la chiptune derrière de géniales BO (Interstellaria, Super Hexagon, Octahedron) et des albums mémorables (Spectra, Poetic Symphony, Disconnected). De quoi augmenter les chances au tirage.
Parce qu'il faut souvent une justification rationnelle aux idées les plus étranges, Dicey Dungeons dispose d'un embryon de scénario. La très cynique Lady Aléa présente un spectacle au succès phénoménal : des candidats et candidates, motivées par l'appât du gain, s'y retrouvent changées en dés, projetées sur des plateaux de jeux remplis de monstres, et doivent progresser jusqu'au plateau 6 où les attendent des boss. En cas d'échec, on meurt. En cas de succès, on gagne... le droit de recommencer. On est dans un roguelite, après tout.


On vous mets la BO, pour la couleur émotionnelle du test.

La bataille de mon dé au casino

Initialement seul sur le projet à l'époque où l'alpha était gratuitement disponible sur itch.io, Terry Cavanagh avait fait le choix de l'early access pour se payer les services de gens capables de rendre le jeu visuellement et auditivement chatoyant. Côté sonore, on l'a vu, il a à nouveau fait appel à Chipzel, dont les rythmes entêtants avaient magnifié l'expérience  de flow typique de Super Hexagon. Mais oubliez tout ce que vous connaissez de Chipzel, car si tout est numérique et que les beats du chip sonore de la/le Gameboy sont toujours là, il s'agit sans aucun doute d'un tournant, ou au moins d'une sacrée respiration dans la carrière de la Britannique. L'ajout de rythmiques un poil plus douces, parfois exotiques, couplé à une utilisation massive de cuivres (principalement du saxophone, mais aussi des trompettes et des trucs qui ressemblent à du tuba ou du trombone) ainsi que des compositions moins répétitives, a de quoi surprendre. Mais l'efficacité est redoutable, et tandis que certains thèmes sont (volontairement ?) plus en retrait, comme les cartes de niveaux ou la fanfare de victoire, on passe souvent les combats à dodeliner de la tête avec un sourire béat. On peut regretter cependant que le sound design, très vite redondant et pas toujours très heureux, vienne de temps en temps un peu gâcher la fête, mais rien de catastrophique.



Côté visuel, c'est Marlowe Dobbe, une artiste et animatrice de Portland, qui permet à Cavanagh d'abandonner son pixel art placeholder un peu feignant pour donner une identité plus marquée au jeu. Avec ses traits épais et ses aplats de couleurs brossées, la direction artistique dégage une impression de fausse naïveté parfaitement dans le ton du scénario. Les ennemis n'étant pas là pour faire peur ou impressionner, mais plutôt faire rire ou attendrir, ils sont un charmant mélange entre des designs classiques de dungeon crawler et des héros de BD pour enfants. Ce hérisson a beau être une plaie à combattre à cause de ses multitudes d'attaques de faible puissance, il n'en reste pas moins un "Rhumisson", la morve au nez et les larmes aux yeux parce qu'il est "allergique aux donjons", le regard tremblant et les cris de douleur attendrissants. De la sorcière instagrameuse à la poterie vivante, de la grenouille équipée d'une épée plus grosse qu'un bœuf à un homme stéréo, de la flamme qui se protège avec un parapluie au bébé calmar, le bestiaire est rempli de monstres tous plus stupides et mignons les uns que les autres. Et on vous passe le design et les expressions des dés. Tout est charmant, et c'est incontestablement une grande réussite du titre.

La gloire de mon pair

Depuis le départ, on qualifie Dicey Dungeons de roguelite avec des dés. Mais une fois pris en main sur la durée, les choses sont un peu plus compliquées que cela. Certes, on y progresse d'étage en étage en affrontant des monstres, puis un boss à la fin. Certes, on déniche des items et on gagne de l'expérience tout au long du parcours, pour améliorer ses capacités, diversifier son inventaire et créer des synergies entre ses actions. Les combats sont au tour par tour, à chaque début de tour on jette ses dés, et en fonction du tirage on peut les dépenser dans des cartes d'actions (attaque, défense, buff, débuff...), quand on tombe à court de dés ou de cartes jouables c'est au tour de l'ennemi, puis on reprend la main. Sur le papier, rien que du très classique. Mais là où un Isaac, un Dead Cells ou un Slay the Spire ressemblent à de gigantesques boîtes de Lego dans lesquelles on tire des blocs au hasard en croisant les doigts pour tomber sur quelque chose d'utile à la run spécifique qu'on est en train de jouer, Dicey Dungeons est beaucoup plus condensé. Et ressemble en fait à un dungeon crawler à scénario, avec seulement une légère pointe d'aléatoire.



En début de partie, on choisit un personnage parmi 6, un scénario parmi 6, et sur la base de cette configuration de départ le jeu construit une run avec très peu de variables. Seules quelques cartes d'action peuvent apparaître pour un personnage donné. Cela ne veut pas dire qu'il n'y pas de variantes possibles, ni quelques excellentes surprises qui peuvent surgir quand on ne s'y attend pas (la première fois qu'on se transforme en ours est une expérience assez sympathique), mais le jeu s'impose des contraintes de contenu pour maîtriser son équilibrage et son challenge.  Un parallèle pertinent pourrait être celui de Thronebreaker : sur la base assez permissive du Gwent, le jeu de CDProjekt multipliait les petits scénarios à contraintes et objectifs précis. Dicey Dungeons ressemble un peu à ça : quand on choisit par exemple le scénario du Guerrier où l'on perd 2PV à chaque gain de niveau, il n'y a pas des dizaines de façons de jouer sa run : il faut limiter les combats pour gagner le moins d'XP possible. A chaque situation de départ sa façon de jouer. Au lieu de retourner toute la boîte devant vous, le jeu vous offre une poignée de blocs précis et vous demande de construire la meilleure, et possiblement la seule, tour possible. Ce qui ne veut pas dire que tout ça est inintéressant ou facile, bien au contraire : on meurt souvent et on y retourne à chaque fois pour enfin comprendre comment maîtriser chaque personnage et passer tel scénario précis. Parce que s'il n'y a pas beaucoup de variété dans la façon de finir une run donnée, les situations de départ sont nombreuses.

Les dés manageurs

Les six personnages sont tous uniques, se débloquent au fur et à mesure et par ordre de difficulté à maîtriser. Le Guerrier, personnage de base, commence avec une carte d'attaque et la capacité de relancer un dé trois fois. Le Voleur dispose d'une dague qui fait peu de dégâts mais est réutilisable indéfiniment, peut casser un dé en deux (si on place un 4 dessus, on récupère aléatoirement un 3 et un 1 ou deux 2), et d'une carte d'action volée aléatoirement à l'ennemi à chaque tour. Malgré des cartes actions classiques, le Robot se joue d'une façon radicalement différente : il faut tirer un dé après l'autre, et leurs résultats font grimper une jauge de CPU (si on tire un 4, la jauge se remplit de 4), et c'est comme pour le Blackjack : si on remplit pile poil la jauge c'est le jackpot (on a le droit à une action bonus), si on la dépasse tout est perdu pour ce tour et on passe la main à l'ennemi. L'Inventrice démarre avec trois cartes d'actions, mais c'est anecdotique car sa spécificité c'est qu'elle recycle obligatoirement, à la fin de chaque combat, une de ses cartes en un gadget (une action gratuite), vidant en permanence son inventaire pour créer de nouveaux gadgets. La Sorcière dispose d'un grimoire, dans lequel on va ranger les cartes actions qu'on trouve comme autant d'incantations. Admettons que vous ayez rangé une action de soin dans l'emplacement "3" du grimoire, il vous faut alors dépenser un 3 pour pouvoir le disposer sur le plateau. Dernier personnage à dénicher, le Fou dispose d'un deck de cartes actions, qu'on remplit au fil de la run et dans lequel on pioche trois cartes à chaque tour.



Et si on a pris le temps de détailler chaque personnage, c'est parce qu'aucun ne se joue de la même façon. C'est précisément pour ça que Dicey Dungeons ne lasse pas, en tous cas pas aussi vite qu'on le craignait après quelques parties avec le Guerrier. A chaque nouveau personnage, il faut réapprendre à jouer d'une nouvelle façon, et c'est alors que la construction étriquée et l'aléatoire très contraint du game design apparaissent comme des évidences. Le jeu restreint ses possibilités, pour son propre bien et pour le nôtre, et tout ça fleure bon l'équilibrage fait main, lentement affiné au fil de l'early access. L'Inventrice, par exemple : puisqu'elle consomme une carte de son inventaire à chaque fin de combat, pour crafter un nouveau gadget, les niveaux sont principalement remplis de coffres permettant de récupérer suffisamment de cartes pour tenir le rythme. Et si le côté très mécanique de la chose vous inquiète, pas de panique, Dicey Dungeons a d'autres arguments, à commencer par les ennemis.

6-6, impair, matrice

On a déjà mentionné leur look improbable lorsqu'on a parlé de la direction artistique, mais tout ceci est évidemment au service du gameplay et sert d'indication visuelle. Un yéti craint le feu, une sorcière résiste au poison, l'homme stéréo craint l'électricité... En plus de son style, chaque ennemi dispose d'une panoplie de coups qui lui sont propres, limitant la redondance des combats. Il faut s'adapter, changer de stratégie, éviter certains ennemis si on peut le faire, car se lancer à l'assaut d'un monstre avec le mauvais équipement équivaut à un suicide, immédiat ou lors du combat suivant. Puisqu'on ne récupère sa vie qu'en grimpant de niveau (6 niveaux maximum, évidemment), en ramassant des pommes ou en en achetant à la marchande si elle en a, la progression dans le donjon ressemble à une course de fond où il faut soigneusement calculer le parcours et les ravitaillement. Et on ne vous parle même pas des mini-boss parfois présents à l'étage 5, et des boss de l'étage 6, de sacrés challenges sacrément bien pensés. On en vient même parfois à regretter de ne pas pouvoir jouer un ennemi tant leurs panels d'actions sont cools.



Enfin, au cœur de chaque combat, on retrouve l'adrénaline de la gestion du risque, composante essentielle de tout bon roguelite qui se respecte. L'aléatoire est finalement assez limité : une chance sur six qu'un dé donne un résultat satisfaisant, c'est un taux relativement élevé pour un jeu du genre. Il est beaucoup plus question de tactique, de stratégie. Car ce qu'on n'a pas encore expliqué, c'est que les cartes d'actions n'acceptent pas toutes n'importe quel dé. Parfois il faut un dé pair ou impair, parfois il y a une valeur minimale ou maximale, parfois certaines cartes doivent être chargées en y ajoutant des dés au fil des tours jusqu'à atteindre le bon montant. De plus, l'inventaire est limité en taille : six cases, chaque carte prenant une ou deux cases. Parmi toutes les cartes d'action qu'on va récupérer, il va donc falloir faire un tri, en fonction de leurs tailles, effets et conditions d'utilisation. Les cartes non utilisées étant stockées dans un sac à dos (lui aussi limité, mais assez grand pour tout une partie), on peut réorganiser son inventaire entre chaque combat, en prévision d'un type d'ennemi particulier. Vous avez accumulé des cartes violettes qui empoisonnent l'ennemi mais le chemin vers la sortie est bloqué par un adversaire résistant au poison ? Prenez quelques secondes pour équiper d'autres actions à la place et vous éviter bien du souci. 

Réussite critique

Si on y ajoute toute une flopée de petites subtilités, le jeu devient beaucoup plus qu'une simple succession de scénarios à solution unique. Il  faut essayer, échouer, apprendre, maîtriser. Citons par exemple la barre de limite qui se remplit quand on prend des dégâts et permet de déclencher une action spécifique à chaque personnage (le Guerrier lance deux fois sa prochaine attaque, le Robot fait automatiquement jackpot, etc.) : il sera parfois intéressant de prendre des dégâts, voire pourquoi pas de se les infliger soi-même, pour atteindre plus rapidement ce "limit break". Par ailleurs, il y a une multitude de buffs et surtout de débuffs : on peut geler un dé (le plus grand résultat est transformé en 1), le brûler (on peut l'utiliser mais en prenant 2PV de dégâts), l'aveugler, envoyer un shock (une carte action est bloquée à moins de dépenser un dé pour la débloquer), une malédiction (50% de chance que la carte et le dé disparaissent quand on veut les utiliser) ou encore réduire au silence (empêcher d'utiliser le limit break et les capacités spéciales), et on n'est pas exhaustif. Chaque tour de combat est un puzzle, lui-même inséré dans le puzzle du combat, lui-même inséré dans le puzzle de l'étage, lui-même inséré dans le puzzle de la run entière. 



Jongler avec tout ça pendant une vingtaine d'heures ne nous a pas encore permis de terminer les 36 scénarios, et s'il est délicat d'estimer la durée de vie globale, les scénarios les plus difficiles demanderont sûrement un bon paquet d'essais avant d'être réussis. Mais on ne se fait guère d'illusion : une fois tous vaincus, et sans ajout de contenu ultérieur, il est peu probable qu'on s'attarde longtemps chez Lady Aléa. C'est un peu la malédiction de Dicey Dungeons, et ce qui nous empêche de le ranger avec certitude à côté des mastodontes du roguelite mais plutôt dans une catégorie à part. Parfaitement et subtilement équilibré, le jeu transpire le fait-main et l'expérience d'un artisan doué, et propose une expérience unique, si unique qu'on l'identifie immédiatement lorsqu'on la revit à nouveau. Puisqu'un même personnage tirera toujours ses cartes dans un pool restreint et qu'il n'existe qu'une poignée de façons de venir à bout d'un scénario, une tenace impression de rejouer en boucle les mêmes parties s'installe, venant ternir légèrement le tableau. Heureusement, pour les plus acharnés, reste la possibilité de débloquer un mode "Remix" mélangeant toutes les règles et objets. Mais en supprimant l'efficacité de la simplicité. On ne peut pas tout avoir.
Moins roguelite, plus répétitif et plus guindé qu'on ne l'imaginait, Dicey Dungeons n'en reste pas moins un excellent jeu. Visuellement charmant, musicalement entraînant, ludiquement entêtant, suffisamment riche en contenu pour nous occuper un moment, le dungeon crawler de Terry Cavanagh  est une belle réussite.

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Commentaires

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Tribune

choo.t
(10h32) choo.t Merci !
Zaza le Nounours
(07h30) Zaza le Nounours choo.t > tu vas pouvoir le ressortir.
Wednesday 14 May 2025
choo.t
(20h50) choo.t Anglemort > Merci !
choo.t
(20h50) choo.t Bang Bang. /me souffle sur son six-coups.
Anglemort
(19h54) Anglemort Pour les modos y a des posts avec des liens étranges dans le topic de Masters Of Gaia
Monday 12 May 2025
Samax
(14h27) Samax BeatKitano > (20h35) T'as chopé ça où? Ça pourrait m'intéresser
Sunday 11 May 2025
BeatKitano
(20h38) BeatKitano Merci les gens qui sécurisent pas, les Open Directory c'est le bien !
BeatKitano
(20h38) BeatKitano Sinon je viens de voir mes premieres pubs invasives pour des api de web scraping sur un site random. Vu le nombre de test captcha je pense que certains ont tilté que je suis en train de remplir des disques avec tout ce que je trouve :D
BeatKitano
(20h36) BeatKitano Les vendeurs cherchent a écouler leur vieux stocks très rapidement vu que la demande US s'écroule et qu'il faut se débarasser des anciennes générations. De quoi peupler encore quelques CU.
BeatKitano
(20h35) BeatKitano Autre sujet vu qu'on parle de l'influence des US sur le monde: les tarifs profitent a certains. Je viens de me payer une poignée de proco d'anciennes générations pour une bouchée de pain
BeatKitano
(20h26) BeatKitano Alors que les chinois foutent des backdoors partout, oui aucun doute, si y'a de l'electronique dedans le CCCP doit pouvoir y jetter un coup d'oeil. Maintenant... on oublie vite [en.wikipedia.org]
BeatKitano
(19h46) BeatKitano Oui parce qu'on parlait de matos. Autant la vie dans le pays est probablement pas comparable aujourd'hui autant l'hostilité technologique... on est vraiment pas loiN;
BeatKitano
(19h45) BeatKitano C'est clairement en train de devenir pareil. Et comme je me pose toujours sur l'avenir... pour moi les deux sont comparables sur le long terme.
CBL
(19h40) CBL Je ne dis pas le contraire mais faut arrêter les délires de BeatKitano à base de "c'est pareil"
choo.t
(19h37) choo.t Et je ne cherche pas à dépeindre une image d'épinal de la Chine hein, juste que les US ont leur lots de casseroles (et l'Europe en a tout autant, voire bien pire si on regarde ne serait-ce qu'un siècle en arrière).
choo.t
(19h33) choo.t plus une question de "cloud" que de matos backdooré, je suis d'accord).
choo.t
(19h33) choo.t (19h28) Y’a une critique assez similaire de l'Europe faite aux boites US, même quand celle-ci sont implémenté en europe, elles se doivent de coopérer avec le gouvernement américains si celui-ci demande l'accès à telle ou telle données. (mais là c'est
choo.t
(19h31) choo.t et sans être du même niveau que les persécutions contre les ouïghours, y'a quand même des question de racisme systémique à se poser quand les noirs sont 3 fois plus représentés dans la population carcérale que dans la population totale.
CBL
(19h30) CBL Et la Chine se prépare à envahir Taiwan...
CBL
(19h28) CBL La Chine espionne le monde entier en vendant du matos blindés de backdoors et de système d'ecoute. On commence seulement à en comprendre l'étendue et à bannir les boites en question (Huawei typiquement)
choo.t
(19h23) choo.t que les US ne se gênent pas pour espionner les citoyens du monde entier (cela dit, c'est un peu le cas de tout le monde celle-là, les pays qui ne le font pas, c'est surtout par incompétence technique).
choo.t
(19h21) choo.t de moins en moins pour les simple résident permanent ou pire ceux avec un pauvre visa. Par contre hors du territoire ça a toujours été open-bar, la chine a bien moins d'action militaire à l'étranger que les US, et même sur le plan civil, on sait
choo.t
(19h19) choo.t Je t'avoues que vu la composition actuelle de la SCOTUS, je suis assez pessimiste, mais effectivement, y'a encore de base d'état de droit quand ça se passe dans le pays, et surtout si ça concerne les citoyens US, mais apparemment
CBL
(19h08) CBL En Chine, une organisation comme ACLU n'a meme pas le droit d'exister
CBL
(19h07) CBL Mais surtout il y a eu tout plein de décisions de justice, de manifestations, d'appels aux dons, d'avocats prêts à défendre sa cause
CBL
(19h07) CBL Alors déjà, c'est loin d'être fait et ça finira probablement à la court supreme
choo.t
(18h49) choo.t Il va être déporté sans la moindre charge criminelle à son encontre.
choo.t
(18h48) choo.t Du coup, l'affaire Mahmoud Khalil en ce moment aux states, ça dit quoi de la liberté de manifester et de l’opposition politique ? [en.wikipedia.org]
CBL
(18h41) CBL En Chine, au mieux ce serait filtré/censuré et au pire tu serais en prison
CBL
(18h41) CBL Non non non. Y'a rien de difficile. Tu as tous plein de médias, de blogs, de sites, de vidéos... car les US ont la liberté d'expression. Un droit fondamental
BeatKitano
(18h17) BeatKitano Et honnêtement c'est super difficile d'avoir des informations fiables et non affecté par la propagande de l'un ou l'autre. Et c'est d'autant moins remarquable quand on vit dans les pays respectifs.
BeatKitano
(18h16) BeatKitano Bon je vais pas mettre du sel sur la plaie. Mais de mon point de vue ça pue a mort des deux cotés, juste que les US sont en pleine transformations et que ça parait mieux pour le moment.
CBL
(17h50) CBL Ou aux Tibétains
CBL
(17h49) CBL Ou aux opposants politiques chinois
CBL
(17h49) CBL Va dire cela au million de Ouïghours qui moississent dans des camps
BeatKitano
(17h47) BeatKitano D'un observateur extérieur, les US et la Chine aujourd'hui objectivement... c'est pas si différent.
BeatKitano
(17h47) BeatKitano La seule différence c'est l'objectivité de qui est ciblé et la position médiatique sur la question mais dans le fond... c'est très proche. Juste a des stades différents et avec des approches un poil différentes.
BeatKitano
(17h45) BeatKitano T'es sur ? [newsweek.com]
CBL
(17h45) CBL La situation n'est pas géniale mais c'est vraiment pas du tout comparable
BeatKitano
(17h44) BeatKitano Ouais alors ça c'est un truc typiquement ricain: endormir la foule en repackageant la haine en divertissement. C'est ce que les américains font de mieux, faut bien leur reconnaitre ça. N'en reste que heu.... il en ressort rien.
CBL
(17h44) CBL Et je peux aller dans un lieu de culte sans finir dans un camp d'internement
CBL
(17h43) CBL Et ils se font chambrer tous les soirs par les daily show et compagnie sans que Stephen Colbert finisse en prison
BeatKitano
(17h43) BeatKitano ...
BeatKitano
(17h43) BeatKitano TRUMP 2028 WHOOOHOOOO
BeatKitano
(17h43) BeatKitano Oui pour le moment....
CBL
(17h42) CBL Nos débiles de gouvernants on les a élu
BeatKitano
(17h42) BeatKitano Ok vous avez pas encore de systeme de credit social, mais au train ou vont les choses... il reste plus que quelques blocs et l'affaire est dans le sac.
CBL
(17h42) CBL Non
BeatKitano
(17h41) BeatKitano Non mais honnêtement c'est pareil pour les US maintenant. C'est pas pire, juste pareil. La seule différence jusqu'a présent c'est que les gens avaient plus confiance dans les américains parce que FREEDOM et 1er amendement... Mais maintenant... heu...
CBL
(17h39) CBL Ah oui la Chine, ce modèle de démocratie, des droits de l'homme et de la liberté d'expression.
choo.t
(13h10) choo.t Et bon, après Abou Ghraib, Guantanamo, les révélations de Snowden, les participations actives à une liste longue comme le bras de crime de guerre et crimes contre l'humanité, j'ai beaucoups moins confiance dans les gouvernements US qui Chinois.
choo.t
(10h26) choo.t Au final, la meilleure Corée avait un coup d'avance avec son idéologie du juche et la création de Red Star OS.
choo.t
(10h24) choo.t CBL > Bha c'est pour leur marché interne, ils gagnent en indépendance en utilisant un OS non-américain.
BeatKitano
(09h09) BeatKitano Y'a zero chance que ça arrive. A moins de le baser sur linux.
CBL
(08h33) CBL Ça relancerait pas mal l'économie en plus
CBL
(08h33) CBL Il est vraiment temps que l'Europe prenne son indépendance technologique
CBL
(08h33) CBL Mais surtout vous les européens, vous devriez avoir un OS sans backdoor chinoise ou américaine
CBL
(08h32) CBL Et puis les US sont encore très loin de la Chine
CBL
(08h31) CBL Au moins Linux est open source donc les backdoors ne font pas long feu
BeatKitano
(08h02) BeatKitano Un pc backdooré pour un gouvernement totalitaire qui ne respecte pas les droits humains ou un pc backdooré pour un gouvernement totalitaire qui ne respecte pas les droits humains. Hmmmm dur choix.
BeatKitano
(08h00) BeatKitano Tu sais CBL j’ai toujours été méfiant concernant la sécurité du matos chinois rapport à leur politique et les implications pour la liberté sur le long terme mais quand je vois ce que deviennent les USA je sais pas bien ce qui est le pire en définitive…
CBL
(04h42) CBL A ce niveau c'est même pas une backdoor gouvernementale. C'est une autoroute à six voies
CBL
(04h40) CBL Ha oui un PC portable utilisant un noyau propriétaire chinois. [en.wikipedia.org]
choo.t
(01h05) choo.t Toujours bon de voir de la compétitions à Windows, le premier laptop sous ArmonyOS arrive. [liliputing.com]
Gurvy
(01h05) Gurvy Death Stranding 2 gameplay. Le sound design est au top.[youtu.be]
Saturday 10 May 2025
LeGreg
(18h00) LeGreg C'est comme les émulateurs et mods de cartouches.. et abandonware ça n'existe pas légalement. Bref on passe en plein dans la zone grise "twilight" de ce qui est possible ou pas sur son ordinateur.
LeGreg
(17h57) LeGreg Après si Valve "memory hole" certains jeux donc ce n'est plus possible d'en obtenir de copies légales c'est une autre question..
LeGreg
(17h56) LeGreg BeatKitano > je pense que le débat c'est si le mod a le droit d'exister ou pas (en dehors de la benediction). un mod par défaut modifie l'execution d'un jeu.
BeatKitano
(16h49) BeatKitano Fernand > ça s'appelle la fonction ignore et c'est intégré au site GOOGLE EST TON AMI . Bye
Fernand
(15h11) Fernand BeatKitano> Vu que t'as l'air calé, tu aurais la même chose pour blacklister un utilisateur indélicat sur un forum? ps: c'est pour un ami.
BeatKitano
(13h14) BeatKitano Le vertueux > Sinon y'a ça apparemment aussi, mais je suis pas rendu au point ou mon moteur de recherche est tellement merdique qu'il me faut une extension [chromewebstore.google.com]
Le vertueux
(12h25) Le vertueux Excellent, merci Beatkitano.
BeatKitano
(12h07) BeatKitano Oh Alien: Rogue Incrusion va avoir droit a une release NON VR. Je suis intrigué.
BeatKitano
(12h03) BeatKitano Sinon mieux: arrêter d'utiliser le pseudo moteur de recherche de google. (j'ai pas tellement mieux a proposer mais c'est déjà du progres)
BeatKitano
(12h00) BeatKitano dans tes moteurs de recherche, changer la clé de recherche et ajouter -site:le10sport.com
Le vertueux
(11h58) Le vertueux Existe t-il un moyen simple de supprimer des sites des résultats google ? Je voudrais blacklister totalement le10sport quand je fais une recherche. Je ne sais pas sis c'est possible.
BeatKitano
(10h45) BeatKitano LeGreg > Certes mais tu le fais pas en t'attendant a ce que proprio te donne sa benediction. A moins que ce soit de l'abandonware c'est plutot mal vu.
Friday 09 May 2025
LeGreg
(23h17) LeGreg tout ça pour dire que patcher des binaires c'est pas un gotcha quand c'est LA méthode pour modder des jeux..
Laurent
(23h12) Laurent Du coup je pense que la fonction a disparu avec la vekat ou un truc du genre en mode, pas de recherche, pas d'erreur
LeGreg
(23h12) LeGreg Une couche d'interception d'APIs plus ou moins standard ça marche pour certains trucs seulement et ça reste encore une fois une modification de l'exécution d'un jeu, juste par une autre méthode.
Laurent
(23h11) Laurent YoGi > Fut un temps, il y avait une fonction de recherche sur la tribune mais tout le monde s'en servait en croyant que ça cherchait sur le site
LeGreg
(23h10) LeGreg Le fait qu'un jeu puisse être modifié uniquement en modifiant du lua ou autre script (qui reste un exécutable !) c'est très dépendant du choix de moteur de jeu.
LeGreg
(23h09) LeGreg (07h54) en même temps les mods qui patchent les binaires c'est pas nouveau et c'est parfois/souvent/originellement la seule solution au modding (modification d'un jeu).
YoGi
(13h53) YoGi Palido > oh ! Du reste j'ai retrouvé je cherchais un outil pour cleaner win11 du bloatware. [github.com]
Palido
(13h48) Palido YoGi > Par curiosité... je viens de tester via Gemini et ça a marché ("Retrouve un message que j'ai écris sour le nom de Palido sur la tribune du site Factornews.com"...)
YoGi
(13h46) YoGi Dites est ce qu'il y a un moyen de retrouver un msg que j'ai posté sur la tribune y'a genre 2-3 mois sans relire jour par jour ?
CBL
(08h08) CBL Je crois que c'est un des remakes de TF2
BeatKitano
(08h02) BeatKitano Ah ouais non bah ça va alors. Je craignais le pire. Et effectivement patcher les binaires… c’est pas cette équipe là qui taffait sur le code leaké d’hl2 ? (Ou alors c’est un des remake de tf2 avant que Valve lache le source officiel)
CBL
(07h54) CBL Pour Classic Offensive, c'est un mod pour CS:GO et ils patchent carrément les binaires du jeu...
CBL
(07h52) CBL Et j'ai l'impression que ça a toujours été le cas. Quand je vois les mods publiés sur Steam, c'est effectivement que des mods HL 2 et Portal 1/2
CBL
(07h49) CBL (e tout le contenu Workshop)
CBL
(07h49) CBL En clair, Valve n'autorise pas de distribuer sur Steam des mods de ses jeux sauf s'ils sont basés sur HL 2 ou le Source de 2013 de TF 2
CBL
(07h45) CBL Toute la timeline: [classic-offensive.net]
CBL
(07h36) CBL C'est pas confirmé directement par Valve mais les créateurs du mod annoncent eux-même qu'ils font n'importe quoi : [moddb.com]
BeatKitano
(07h01) BeatKitano Et ce serait de la vieille news donc ? (La date induit en erreur si c’est oui)
BeatKitano
(07h00) BeatKitano C’est confirmé ça ou c’est les on dit des fans de Gaben ? (Je préférais que ce soit la raison et pas un changement de politique)
CBL
(04h47) CBL La raison est simple : Classic Offensive fait n'importe quoi niveau SDK tandis que Legacy suit les règles
CBL
(04h46) CBL Et pendant ce temps CS:Legacy n'a aucun probleme : [factornews.com]
CBL
(04h45) CBL [factornews.com]
CBL
(04h44) CBL "without warning" ste blague
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