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Champions of Norrath : Realms of EverQuest

Fakir Bleu par Fakir Bleu,  email
Sony a eu la bonne idée d’engager les p’tits gars de chez Snowblind, déjà créateur de Baldur’s gate : dark alliance, pour nous offrir une adaptation de leur best-seller Everquest sous nos latitudes consolesques. Ubisoft se charge donc de distribuer dans notre beau pays ce jeu d’un genre peu représenté.

A la recherche de champi(gn)ons



Everquest est sûrement le MMORPG le plus joué du monde occidental et malgré cela de nombreux joueurs consoles ignorent encore ce phénomène. Malgré tout, Sony décide d’exploiter sa juteuse licence sur sa console 128 bits. Toutefois, la forme change et nous avons affaire là à un hack and slash pur et dur dont le plus digne représentant est Diablo. Genre béni par les frénétiques du clic, les allumés de l’index gauche et honni par beaucoup qui ne comprennent pas l’intérêt de ce type de jeu, le genre à le mérite de ne pas laisser indifférent. L’univers de Verant est d’un classicisme héroic-fantasy qui ne vous dépaysera pas le moins du monde. C’est la fête de l’elfe, du gobelin, de l’orc et autre bestiaire bien connu de tous désormais.


Côté scénario, on ne peut pas dire qu'il brille par son originalité : les gentils décident de s’unir pour repousser les assauts du mal grandissant (tiens ça me rappelle un truc avec des anneaux…). La progression du jeu sera très linéaire avec des interactions réduites avec les PNJ mais le genre ne se prête pas vraiment aux circonvolutions scénaristiques et conviendrait à toute personne norrathénique (neurasthénique…ha ha…).



Champions of technique.



La réalisation de ce jeu est réellement bluffante pour une machine à la capacité mémoristique limitée comme la PS2. En effet, il faut vraiment jouer en coopération avec 20 ennemis en même temps et des sorts qui fusent pour prendre en défaut le moteur du jeu. Pourtant les graphismes affichés sont très bons, bien colorés et constitue pour ce type de jeu le summum de ce qui est disponible actuellement. Un petit zoom sympathique est disponible pour les combats au corps à corps. La musique aux accents bucoliques est fort sympathique bien que parfois un peu mollassonne lorsque l’action se fait intense. La maniabilité est très bonne et pour le moins instinctive. On sent bien l’expérience des développeurs dans ce domaine, avec tout de même une arrivée de poids, à savoir un bouclier utilisable pour se protéger qui apporte un soupçon de finesse supplémentaire au jeu.



Champions of the world.



Les donjons et ennemis sont générés aléatoirement comme il est de bon ton depuis le Diablo original, assurant ainsi un renouvellement des niveaux. Les objets sont très nombreux et vraiment variées mais sont moins intéressant à collectionner que dans le dernier opus de Diablo où les panoplies complètes et la customisation à l’aide du cube était très poussée.
Le manque d’interactivité avec les PNJ et la sensation que les quêtes annexes vont dans les sens de l’aventure restreignent un peu le sentiment de liberté du joueur mais vont dans le sens du genre où après tout, on est là pour casser du monstre. La progression dans les niveaux offre vraiment de multiples spécialisations, quelle que soit la classe que vous ayez choisi initialement et il faudra recommencer de multiple fois le jeu pour apprécier la quintessence des progressions possibles qui vous sont offertes.

Voilà un excellent jeu qui s’impose sans difficulté comme le modèle du genre. Tous les fans de Diablo (et Dieu sait qu’il y en a…) se doivent de le posséder. Pour les autres, si les jeux défoulant vous tentent, n’hésitez pas à franchir le pas car la réalisation, la durée de vie et le mode coopération en font un jeu « Diablolique ».

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