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Un Rédacteur Factornews vous demande :

 
PREVIEW

RoboCop: Rogue City, Démo-lition Man

Buck Rogers par Buck Rogers,  email
Développeur / Editeur : Teyon
Cela fait près de vingt ans que nous n’avions pas eu un jeu sur l’univers de RoboCop. Enfin, on parle surtout du premier de Paul Verhoeven, et de l’acceptable suite d’Irvin Kershner (qui avait réalisé Star Wars, épisode V : L'Empire contre-attaque), et pas du lamentable troisième épisode ainsi que de l’affreux reboot de 2014.  RoboCop: Rogue City, dont nous vous avions parlé la dernière fois au moment du Future Games Show 2023, fait donc plaisir à voir, d'autant qu'il préfère lui aussi séparer le bon grain de l'ivraie et qu'il se laisse même depuis peu approcher grâce à une démo pour vous permettre d’entrevoir ce que le jeu a à proposer.
D’entrée, ce ne sera pas moins de 49 Go qu’il faudra lui consacrer sur votre disque dur, et il vous faudra peut-être baisser la résolution, voire réinstaller la démo si elle ne se lance pas après la cinématique. Un problème dont les développeurs sont conscients et qui devrait être corrigé si cela n’est pas déjà fait. On va en profiter pour en faire un petit aperçu non exhaustif, sur une durée de démo d’environ 2h30. La première phase est assez classique, il s’agit d’une prise d’otage, l’avancée est en couloir, et on se rend compte que l’on est en face d’une simulation de RoboCop honnête, sans non plus briller par son originalité. Vous êtes un tank, dans tous les sens du terme, et vous dégommez des "méchants". Enfin, vous ne les tuez pas tous non plus, vous pouvez les immobiliser en leur arrachant une jambe avec un de vos tirs. Ce doit être la moitié humaine de RoboCop qui s’exprime.



Une bonne transition, car lors d’une cinématique notre ami Cyborg voit son reflet. Je ne dis rien de plus, mais de toute façon avec la suite des évènements, on comprend que si nous n’aurons peut-être pas la critique subversive de la société propre à l’univers de RoboCop, au moins les développeurs polonais auront repris le thème de la recherche d’identité d’Alex Murphy à cœur (interprété par Peter Weller et c’est super cool, on retrouve aussi Nancy Allen modélisée en Anne Lewis). Ça c’est une bonne nouvelle. Avant de continuer, il est utile de préciser que le jeu s’adresse avant tout aux fans des films des années 80 et 90. Il est bourré de références, et en vous promenant par la suite dans le commissariat de Détroit, assujetti comme toujours à l’OCP, vous y verrez bon nombre de clins d'œil, jusqu’à la pente surélevée pour quitter le sous-sol du garage. D’ailleurs c’est là que vous vous rendrez compte que le jeu propose un peu plus qu’une quête principale.

Donc que ce soit dans le commissariat ou dans la rue (qui est une zone ouverte mais très limitée), vous aurez des opportunités de quêtes secondaires, voire d’évènements aléatoires. A vous de choisir si vous voulez prendre en compte les plaintes des citoyens, résoudre des crimes tels que le vol d’une voiture de luxe (la SUX 6000 que l’on voit dans le premier film), entre autres. Parfois dans leur résolution, vous pourrez être amené à prendre des décisions plus où moins indulgentes. Vous avancez non armé, et vous pouvez analyser les scènes de crimes, récupérer des preuves, mais certaines interactions dépendront de vos compétences. Oui, il y a un côté RPG light. Concernant les combats, RoboCop a forcément son fidèle Auto-9 avec lui (avec munitions illimités), mais il peut (et doit) ramasser des armes automatiques bien plus efficaces ; les armes ont un certain répondant, bien que les affrontements soient un peu répétitifs.



Vous avez une armure blindée qui peut être réparée avec des kits de l’OCP négligemment disséminés un peu partout et une vision nocturne. Vous pouvez aussi distribuer des mandales voire balancer de gros objets à la figure de vos adversaires, et aurez quelques moments de bullet time quand vous défoncerez des portes. Malgré tout, il y a quand même la technique qui fâche un peu. C’est un jeu cyberpunk polonais en somme et il y a donc des bugs mais heureusement non bloquants. Pour ce qui est affiché à l’écran, sans être affreux, cela ne flatte pas non plus la rétine pour un jeu développé sous Unreal Engine 5 mais cela reste quand même au-dessus de la qualité de leurs précédentes productions.

Pour conclure, si vous êtes un fan inconditionnel, vous n’avez pas besoin de l’avis de Factor puisqu’on sait que vous l’avez déjà précommandé, si vous êtes un fan raisonnable, on vous invite à attendre une promo, car ce n’est clairement pas un jeu qui vaut quasiment le tarif d'un triple A. Pour les autres vous pouvez sans regrets passer votre chemin.

RoboCop: Rogue City arrivera le 2 novembre prochain sur Steam, Epic Game Store, PS5 et Xbox Series.

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