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Un Rédacteur Factornews vous demande :

PREVIEW

E3 2018 : Deuxièmes boulets de canon dans Skull & Bones

CBL par CBL,  email  @CBL_Factor
 
Si vous avez suivi nos Factubes quotidiens, vous avez pu noter nos petits déjeuners au Captain Morgan, une marque de rhum principalement vendue en Amérique du Nord et qui porte le nom d'un corsaire gallois qui opérait aux Caraibes au XVIIème siècle.

Ca permet d'attaquer la journée en de bonnes conditions surtout quand cette journée comprend une démo jouable de Skull & Bones, le jeu de pirate multi d'Ubisoft.
L'an passé, seul le mode Butin était jouable. Le jeu a fait du chemin depuis. Cette année, on a pu essayer le mode principal. Concrètement ce dernier sera uniquement en ligne et permettra à 10 joueurs de rejoindre un serveur dédié. Une fois connecté, on se retrouve dans un monde ouvert constitué d'une série d'îles dans l'océan indien. Bill Money, le Game Director du jeu, m'a expliqué que ce lieu avait été retenu plutôt que les Caraïbes car il parle plus aux développeurs d'Ubisoft Singapour et à son studio affilié Ubisoft Philippines. Il a ajouté en rigolant que les ancètres des développeurs étaient probablement des pirates. En plus de ces deux studios, Ubisoft Chengdu, Ubisoft Blue Byte et Ubisoft Sophia participent maintenant au développement.

Le jeu se passe en 1721 et l'histoire est centrée autour des pirates célèbres de l'époque et surtout d'Olivier Levasseur dit "La Buse". Il n'y aura pas vraiment de mode solo et de quête principale mais des personnages devraient faire leur apparition et le but du jeu en quelque sorte sera de devenir le roi pirate. Pour la démo, on avait le choix entre trois navires : le Black Horn qui est spécialisé dans l'éperonnage, le Jaeger qui dispose de canons de tête dévastateurs et le Royal Fortune qui est le tank du jeu. Ce dernier dispose de bien plus de points de vie et peut même jeter l'ancre pour passer en mode siège. D'autres vaisseaux seront disponibles dans le jeu final.



90% du jeu se passe en mer. La gestion de la vitesse a changé : on est passé à un système analogique comme dans les jeux de voiture où plus on appuie sur la gachette et plus la voile est tendue donc plus on va vite mais moins son vaisseau est manoeuvrable.  Pour la gestion du vent, il faut compter sur le fait que chaque vaisseau prend le vent différemment et bien comprendre où il souffle afin de maximiser sa vitesse. Le gros du gameplay consiste à sillonner les mers à la recherche d'épaves à pouiller et de vaisseaux à pirater. On dispose de trois types d'attaques à distance en plus de l'éperonnage et il faut endommager les vaisseaux ennemis suffisamment pour pouvoir les aborder. Après il suffit de s'approcher par le côté et d'appuyer sur la touche A pour se lancer à l'abordage et voler leur butin. Attention toutefois à ne pas trop endommager les vaisseaux ennemis sous peine de les couler et de perdre leurs trésors.

Régulièrement le serveur annonce des événements spéciaux et des quêtes : attaquer le fort machin, détruire le bateau truc... Les réaliser donne accès à des bonus spéciaux. Les attaques de fort sont rigolotes : il faut bombarder les murs et les canons pour détruire les défenses avant d'attaquer le batiment principal. Comme c'est plutôt costaud, il vaut mieux le faire à plusieurs. Pour se faire un copain, c'est très simple : on le repère à l'aide de la vue vigie et on lui envoie une demande d'ami. S'il accepte, il rejoint son groupe et on se partage le butin obtenu. Ubisoft songe à intégrer des synergies un peu plus poussées entre pirates du même gang. A la place de faire copain-copain, on peut aussi tenter d'attaquer le vaisseau d'un autre joueur pour lui piquer ses trésors.



Même si on peut réparer son vaisseau en utilisant des kits de réparation limités, il vaut mieux de temps en temps retourner au camp de base pour y déposer son butin. Si on se fait couler avant, on perd tout. On n'a pas pu voir le repère dans la démo mais on nous dit que c'est là où on améliorera son vaisseau et son équipage. Il y aura même quelques dialogues qui feront avancer l'histoire. La démo introduisait aussi le concept des Fortunes. Chaque jour, un voyant va vous lire votre avenir ce qui se traduira en terme de jeux par la modification de divers paramètres : comment sera le vent, quelle marine de guerre sera en mer, quel pirate fameux passera dans les parages... Le but est briser la routine.

Au niveau ambiance et technique, le jeu est béton. Désintégrer les bateaux ennemis à coups de canon ou foncer dedans est grisant. Ce n'était pas le plus beau jeu de l'E3 mais il a fait beaucoup de progrès depuis l'an passé et a maintenant la tronche d'un AAA. La maniabilité est moins arcade que l'an passé et demande un peu plus de finesse. On se demande par contre si le jeu ne va pas devenir rapidement répétitif mais les batailles à cinq contre cinq et les autres modes de jeu devraient apporter un peu de variété.

Petit à petit, Skull & Bones prend du galon (ou plutôt du galion). Il était parti pour être un free-to-play et est devenu un AAA potentiel avec du poil de barbe qui sera vendu au prix normal et qui devrait ravir les fans de piraterie. Il n'est pas question de phases sur terre ou de contrôler une flotte mais de voguer sur mer pour pirater tout ce qui bouge à l'aide de son unique vaisseau. La sortie est prévue en 2019 sur PC, PS4 et XO et une beta fermée sera lancée cette année.
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