(attention j'ai comme d'habitude utilisé des termes volontairement exagérés).
J'ai pas aimé Limbo parceque j'ai trouvé la maniabilité à chier, et les énigmes assez peu intéressantes. L'ambiance "C tro dark TAVU" m'a complètement laissé de marbre, et vu qu'Inside semble avoir une DA assez proche j'ai un peu peur.

Le jeu ne dure que 2H mais il a réussi à m'ennuyer du début à la fin, ce qui est une bonne performance quand même.

Je m'oppose aux quelques commentaires précédents qui qualifient de simplistes les gameplay de Journey ou Limbo. Dans les deux cas, on est face à des jeux qui visent une expérience, et qui justement ont le courage de ne pas axer leur gameplay sur le fun, de l'épurer au maximum pour ne pas dévier de leur intention. Et dans ces jeux, il y a une certaine élégance à ne pas développer uniquement le gameplay comme le "moteur" des agissements du joueur, mais aussi à s'en servir pour appuyer un propos.

Dans Journey on a très peu d'emprise sur le cours des choses, on subit l'environnement, les éléments. Du coup on est attentif au monde, on cherche des signes, on s'adapte. Ça résonne bien avec l'humilité dont doit faire preuve le pèlerin qu'on incarne.

Le même jeu aurait largement pu être étoffé avec des mécanismes à la Tomb Raider, des ennemis, des pièges, des phases plateforme pointues, de l'open world. Mais le ressenti n'aurait simplement plus été le même...

Il manque peut-être au genre à trouver des mécaniques de gameplay spécifiques. Myst était ardu, mais c'était cohérent avec l'univers et la narration. Je ne suis pas persuadé que simplifier le gameplay, jusqu'à le rendre anecdotique, soit la seule solution.

MrPapillon a écrit :
Je ne suis pas persuadé que simplifier le gameplay, jusqu'à le rendre anecdotique, soit la seule solution.

Clairement, car avec ce genre de raisonnement poussé à l’extrême on fait au pire des merdes gruttolesque, au mieux Abzu, et au milieu, quantum break.

C'est pas tant de simplifier pour simplifier, mais de savoir sélectionner quelques mécaniques, et les bonnes. Celles qui sont raccord avec le ressenti recherché pour le joueur. C'est effectivement casse-gueule et même avec tout le talent du monde la lassitude attend au tournant, il vaut mieux que le jeu soit court.

(Les jeux Quantic sont vraiment à part. Ils veulent offrir toutes les actions imaginables pour coller au plus près de la narration, alors ils refusent de se cantonner à un panel d'action pour aller vers du 100% contextuel. La même combinaison de touches permet aussi bien de prendre une douche que de de lancer un kaméhaméha...)

Crocopower a écrit :
La même combinaison de touches permet aussi bien de prendre une douche que de de lancer un kaméhaméha

Voire d'uriner. CQFD

MrPapillon a écrit :
Il manque peut-être au genre à trouver des mécaniques de gameplay spécifiques. Myst était ardu, mais c'était cohérent avec l'univers et la narration. Je ne suis pas persuadé que simplifier le gameplay, jusqu'à le rendre anecdotique, soit la seule solution.

Tout dépend des intentions. J'ai rien contre un gameplay simple voire épuré s'il est pertinent avec le reste. Cela dit ça n’empêche absolument pas d'explorer d'autres pistes de gameplay effectivement.