thedan a écrit :

Crusing a écrit :
Il suffit d'avoir un niveau d’exigence au ras des pâquerettes, c'est tout.

Ah vi et c'est quoi ton niveau d'exigence ? T'as vu le film déja?

Quand t'as un Edgar Wright qui est sur le cul et qui dit que le maitre à parler entre autre, je cite "Still processing the audio visual feast that is Spielberg’s ‘Ready Player One’. It has several scenes that confirm again him as the master of blocking action set pieces (big and small). And given this must have been a gargantuan VFX challenge it could really be called ‘The Post’."
Ou
JA Bayona "#ReadyPlayerOne is a blast! A movie that looks back to the past as much as it envisions the future. A visual feat, a technical wonder with a beating heart. Bravo!"...

J'en ai pris que quelqu’uns... Une grande partie des metteurs en scène actuels est sur le cul par la leçon donnée

Attention à cet argument. Les potes qui se font de la lèche c'est limite. A ce tarif, Cameron nous avait dit que Terminator Genesys c'était de la bombe hein :)...entre autres exemples!.

thedan a écrit :
mais aussi du symbolique et là il y en a énormément sur beaucoup de choses sur le futur mais aussi notre vie actuel...

Effectivement. Ça se passe en 2045 et ça foisonne de référence pop-culture pré-2000 que le spectateur peut identifier (forcément sinon c'pas drôle). C'est involontaire mais j'y vois une sacré symbolique: le film souligne 40ans de vide pop-culture. Et justement à piocher sans relâche dans l'héritage, et dans la course aux millliards de recettes, Hollywood ne créé plus de la nouvelle pop-culture, ou ne lui donne aucune place pour exister (tiens voilà 10 millions de budget, fais tes 40 millions de recette pour les 3 pélos qui iront le voir au lieu de remake/reprise 16 qui fera péter les 4 milliards de recettes). C'est cocasse pour un film dont l'exploitation repose quasi-exclusivement sur la nostalgie.

thedan a écrit :
Ce film marque l'histoire du cinéma clairement comme l'a marqué un minority report par exemple ou d'autres...

Prendre Minority Report comme exemple de chef-d'oeuvre, faut clairement avoir aucune culture cinéma... désolé...

Dragonir a écrit :

thedan a écrit :
Ce film marque l'histoire du cinéma clairement comme l'a marqué un minority report par exemple ou d'autres...

Prendre Minority Report comme exemple de chef-d'oeuvre, faut clairement avoir aucune culture cinéma... désolé...

Pour ne pas considérer minority report comme un des films marquant des ces 20 dernieres années, faut clairement être un insupportable élitiste hispster branlette... désolé...

Et sur un tout autre ton, maintenant que j'ai vu le film, je vais préciser que même si le film et le livre divergent énormément dans le déroulement des événement, ils sont effectivement assez similaire sur le fond.
Le livre est un peut plus cohérents, les énigmes pour trouver les clefs mieux foutues et plus développées. Mais au final ce n'est pas vraiment plus profond pour autant. Et il est possible que ça ne se serait peut être pas bien transmis en film.

Cette méthode d'adaptation libre a le mérite de conserver le coté fluide et agréable du livre.

Et j'ai bien aimé le film, on passe un bon moment, c'est un bon film d'aventures qui marche bien. C'est ce qu'on attend de lui au fond.

thedan a écrit :
Déjà la maestrio technique

C'est pas une voiture ?

"tout les films devrait pouvoir se regarder avec un niveau d'exigence au ras des paquerettes, de Tarkovski à Max Pecas. De Brian Yuzna à Pasolini. Et de Kubrick à Spielberg."

Tout à fait d'accord avec Ignatius (pour la pédanterie aussi d'ailleurs). Le "niveau d'exigence" est un artifice souvent auto-glorificateur et n'intéragit qu'au final que rarement avec l'expérience. Il vaut mieux savoir analyser à vide. Et il est bien plus productif de savoir identifier le bon et le mauvais dans tout.
Pour mieux le reprendre après :)

Je rejoins les critiques: je suis allé le voir avec mes filles de 9 et 11 ans et pour elles le messages était juste pile poil bien calibré. Moi perso j'ai pas vu le temps passer. J'ai déjà vu bien pire au cinéma.

Dragonir a écrit :

thedan a écrit :
Ce film marque l'histoire du cinéma clairement comme l'a marqué un minority report par exemple ou d'autres...

Prendre Minority Report comme exemple de chef-d'oeuvre, faut clairement avoir aucune culture cinéma... désolé...

Ne pas prendre ce film comme un chef d'oeuvre c'est clairement avoir aucune culture cinéma... désolé...

robaire a écrit :
Je rejoins les critiques: je suis allé le voir avec mes filles de 9 et 11 ans et pour elles le messages était juste pile poil bien calibré. Moi perso j'ai pas vu le temps passer. J'ai déjà vu bien pire au cinéma.

Oui mais le message est médiocre, c'est le même que les gros beaufs au collége qui disent au geek qu'ils ne savent pas ce que c'est la "vrai" vie.

robaire a écrit :
Je rejoins les critiques: je suis allé le voir avec mes filles de 9 et 11 ans et pour elles le messages était juste pile poil bien calibré. Moi perso j'ai pas vu le temps passer. J'ai déjà vu bien pire au cinéma.

Tiens, à toi et aussi aux autres : je peux y amener mon fils de presque 9 ans sans souci ? Il est rompu aux Star Wars par exemple.

A 9 ans tu peux l'emmener partout, rambo terminator, robocop, akira.

C'est sûrement une vanne mais je suis team premier degré donc je réponds quand même : Akira, pire idée du monde pour un gosse de moins de 11-12 ans. A moins que tu kiffes te réveiller la nuit pour aller calmer ses hurlements de terreurs parce que ses jouets l'agressent.

Bah, il a pas de gamins, que des neveux, il s'en fout... Es tu vraiment sûr qu'il vanne ? :p

Nicaulas a écrit :
C'est sûrement une vanne mais je suis team premier degré donc je réponds quand même : Akira, pire idée du monde pour un gosse de moins de 11-12 ans. A moins que tu kiffes te réveiller la nuit pour aller calmer ses hurlements de terreurs parce que ses jouets l'agressent.

Je crois que c'est l'age à lequel j'ai vu Akira. Au cinéma. J'ai fait quelques cauchemars mais c'était génial :)

9, 10, 11 ans... c'est parfait pour attaquer Orange mécanique xD

Tu as expérimenté ? Moi je parie qu'il ne va strictement rien se passer.
Après ça dépend des tempéraments. Je connais des adultes qui sont incapables de regarder un film d'horreur ou des scènes gores.
Autant vous dire qu'ils me dégouttent un peu, mais bon c'est pas un choix de leur part, ils ne font pas exprès, je ne peux pas leur en vouloir.

Je l'ai vu hier, et pour le coup c'est le genre de film qui aurait nécessité une trilogie. Il faut se rendre compte de ce que Spielberg a essayé de comprimer en 2h de film :

- Deux nouveaux univers qui cohabitent;
- Cinq héros (bon d'accord, 2 et demi);
- Deux méchants;
- Une quête dont la base est la connaissance de l'univers n°2 sur le bout des doigts.

C'est absolument irréalisable. Du coup, les personnages sont lisses, le monde réel à peine effleuré (ça a l'air d'être le tiers-monde et pourtant tout le monde est bien nourri alors même qu'ils sont h24 dans la VR), le monde virtuel engoncé à coups de "niveaux" différents. Le propos sur la virtualité n'est jamais vraiment fouillé alors qu'il y avait la masse de choses à dire ou à montrer.

Malgré tout, c'était correct, mais ça ne laissera pas un souvenir impérissable.

Bon, faut aussi qu'ils arrêtent avec leurs persos CGI avec des grands yeux façon Avatar, je trouve ça glauque, en plein dans l'uncanny valley.

Ah et évidemment, le film clé sur la virtualité c'est LE COBAYE. Tu devrais éditer ton article pour le mentionner, CBL.

Teu teu teu, Nirvana, avec christophe lambeurtz.

Vous oubliez Johnny Mnemonic les gens :)

hohun a écrit :
- Deux nouveaux univers qui cohabitent;
- Cinq héros (bon d'accord, 2 et demi);
- Deux méchants;

C'est absolument irréalisable.

Et pourtant Matrix avait les mêmes contraintes :/