Plongez dans les coulisses du jeu vidéo avec notre série d'interviews de professionnels du milieu intitulée "Kifékoi?", révélant différents parcours, les compétences et les défis qui façonnent les différents métiers de cette industrie. Cette fois-ci, c'est Clément, programmeur outils chez Shiro Games qui nous fait découvrir son métier... Maintenant !

Lire la suite sur le site : Interviews Kifékoi [Les Progs] : Clément, Tool Programmer chez Shiro Games.

Instructif, plasir à lire, merci.

Très chouette interview! Merci : )

Par contre les parents de Clément devaient vivre à la bourre sur les Windows haha : 'D

En partant du principe que Clément a atteint un âge raisonnable pour maitriser quelque chose d'aussi complexe que un ordinateur + les règles du jeu d'échecs (soit je dirais, allez, 6 ans et je suis généreux), jouer aux échecs sur Win 3.1 en 2002 1 an après la sortie d'XP, chaud :p

Sinon hors vanne, bon je sais que je suis dans le métier et que j'aimerai plus de détail. Mais je pense qu'il y a une opportunité ratée d'être un poil plus précis sur le taf de dev tool. Genre vraiment donner un exemple plus concret et expliqué un peu "ELI5" pour les gens moins expérimenté sur le sujet.

J'avais lu pas mal de trucs sur Haxe, et j'avais suivi un peu le parcours des leads (Nicolas Canasse & co), ce sont des brutasses niveau code d'après ce que des potes qui les ont rencontré m'ont dit. 'fin en même temps quand tu crées ton propre langage c'est que t'es déjà à un niveau un peu stratosphérique :']

Dire qu'à une époque j'adorais lire ce genre d'articles...

Je revivrai une nouvelle vie, que je ne choisirai pas l'informatique tellement j'en suis dégoûté: non pas de l'informatique en tant que tel (j'aime ce que je fais), mais de l'être humain qu'il y a en face et principalement de ceux qui prennent les décisions à ma place...

Bref j'suis aigri, je peux plus piffer ce milieu d'élites autoproclamées, j'aime toujours jouer, mais l'envers du décor me donne vraiment plus envie :/

Seb, j’ai touché pas mal de taf et aujourd’hui quelque soit le domaine soit t’es à la merci des décideurs soit tu te tape le client en personne et honnêtement: pareil.

Du coup j’ai trouvé ma niche: commission, destruction, rapport (dans cet ordre sinon c’est moins fun). C’est pas toujours facile mais qu’est-ce qu’on se sent libre. Par contre maintenant ça va être dur la reconversion…

Sebultura a écrit :
Bref j'suis aigri, je peux plus piffer ce milieu d'élites autoproclamées, j'aime toujours jouer, mais l'envers du décor me donne vraiment plus envie :/

Comme dit Beat... tu viens de décrire le monde de l'entreprise. J'ai bossé quasiment 19 ans avant de trouver une équipe qui me respecte pour ce que je suis et qui estime mon expertise. Avant ça, peu importe le domaine, le constat était le même, et je suis passé par 6 boites (exclu les boites que j'ai créé).

Le management à la papa. Les comportements paternalistes. Les leads qui pensent que seul leur avis est valide et que t'es là pour exécuter, c'est partout. Et même si a priori, t'as eu des expériences pas ouf... t'as probablement pas vu le pire... malheureusement.

Oh non j'ai sûrement pas connu le pire, mais bon en fait j'ai quand même connu le passage par l'usine à assembler de la cuvette de chieutes, la pelle à la bétonnière et la poutre sur l'épaule qui font que tu rentres cassé le soir (heureusement très court pour ces 2 cas) et le passage par "l'usine informatique" (autrement appelé le rayon boucherie), c-à-d en SSII, le cancer de l'informatique selon moi, sans parler d'une phase de paiement de salaire fortement retardée du fait d'une liquidation judiciaire (tout cela dans le désordre chronologique).

Fort heureusement, cela représente mes pires expériences, j'ai connu bien mieux et ce que j'ai aujourd'hui est plutôt bien.

Mais voilà je continue de constater les mêmes travers autour de moi: t'es pas ingénieur en informatique, tu n'existes pas. C'est mort. Ce genre de mentalité me gave au plus haut point, surtout quand on constate que ceux qui imposent ça sont des types qui bien souvent n'ont pas de diplôme et ont profité d'une période beaucoup plus safe pour leur gueule.

C'est qu'un exemple du genre de trucs qui me gavent, mais bon je vais pas refaire le monde et encore moins vous saoûler avec mes états d'âmes, c'est pas le but.