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Le Moza Multi-Function Stalks, de beaux leviers à tripoter

Xavor2Charme par Xavor2Charme,  email
“Charmant Xavor à Panda Véloce, c’est encore moi ! Ça y est, mon camtard d’appartement est enfin complet. Moza Racing m’a envoyé leur Multi-Function Stalks, un jeu de comodos pour contrôler essuie-glaces et éclairages. La marque chinoise promet même des clignotants qui reviennent en place comme dans une vraie voiture ! Il me tarde de tripoter ces belles poignées en jeu Panda Véloce. Charmant Xavor terminé.”
Cet article fait suite à celui sur le volant camion de Moza, le TSW, que je vous invite à consulter avant celui-ci si ce n’est pas déjà fait. En effet, cet accessoire à 220 € est pensé pour être associé à la virile roue de 40 cm de diamètre susmentionnée et conçu pour être utilisé sur Euro Truck Simulator 2 ou American Truck Simulator.

Le Stalks est donc un jeu de trois comodos, un pour les éclairages, un autre pour les essuie-glaces et un dernier pour le régulateur de vitesse. Il s’installe entre la base et le volant, soit en le vissant directement à la façade de votre base Moza, soit en utilisant la plaque de fixation si jamais vous avez une base plus ancienne ou de marque différente. Le montage n’est pas très compliqué mais n’hésitez pas à directement aller regarder la vidéo d’explication plutôt que d’essayer de décrypter les schémas sur la boîte. Le kit inclut aussi une extension pour le moyeu, le rallongeant de quelques centimètres. N'hésitez pas à resserrer les vis du Quick Release car elles ne l’étaient pas sur mon exemplaire, provoquant bruits de ferraille et une trop grande flexibilité. Le résultat final est alors assez massif, alourdissant visuellement la demi-bagnole déjà présente dans ma chambre.



Le produit est tout en plastique et si les comodos en eux-mêmes sont assez qualitatifs, leur grosse base pas très jolie fait plutôt pâle figure aux côtés des autres produits de la marque. Les différents leviers et boutons sont agréables à manipuler, sans jeu notable.

Une fois installé, le Stalks se branche malheureusement uniquement à votre ordinateur via un câble USB-C/USB-A. Il n’y a donc pas de branchement possible directement sur la base, le câble fourni se payant en plus le luxe d’être très court. Même s'il arbore un petit message qui le déconseille, je l’ai branché au hub USB sur lequel je centralise tous mes accessoires car je suis un rebelle et cela fonctionne pour l’instant très bien. Niveau logiciel, le Moza Pit House propose deux modes : un premier générique pour n’importe quel jeu et un autre spécifique à la série des Truck Simulator. Celui-ci permet de configurer automatiquement les commandes d’éclairages et d’essuie-glaces. Il faut juste suivre les instructions de Moza et cela fonctionne directement. À ce sujet, faites attention aux tutos un peu vieux sur YouTube datant d'avant la mise à jour simplifiant tout cela. Ne reste alors plus qu’à configurer les commandes pour le régulateur de vitesse et c’est parti mon kiki.



Et là, maintenant que vous avez lu tout ça, vous vous posez toutes et tous la question suivante : est-ce que ça vaut le coup de mettre 220 € pour trois bitonios pour pouvoir faire des appels de phare comme dans une vraie caisse ? Parce que l’on se plaint légitimement du prix de la Switch 2 mais la paire TSW + Stalks revient tout de même à 490 €.

C’est ici que l’on touche alors à la beauté de la simulation car évidemment que c’est trop cher. Je trouve ça même un peu encombrant vu que je ne dédie pas mon simulateur à la conduite de camions. Le volant TSW a encore du sens de part sa construction, sa taille et le fait qu’il soit interchangeable mais pour le Stalks, nous sommes vraiment sur du superflu. Ce truc est l’exemple parfait de l’expression “tellement inutile que ça en devient indispensable” car, une fois en jeu, c’est formidable. Même si toutes les fonctions peuvent être reprises grâce à des boutons sur le volant ou sur une boîte à boutons moins chère, le simple fait de faire comme dans un vrai camion change tout. Une grande partie du plaisir des Truck Simulator n’est pas seulement de jouer au jeu mais aussi de jouer le jeu, de se prendre pour un routier du dimanche comme certains darons se prennent pour des pilotes d’A320 en s’entourant de fidèles boîtiers de commandes.



C’est pour cela que je réserverais cet accessoire à celles et ceux voulant se créer un habitacle au plus proche de la réalité. Les amateurs comme moi peuvent aisément passer leur chemin même si le Stalks reste utilisable dans d’autres simulations.

En passant par le profil générique dans le Moza Pit House, j’ai pu l’utiliser avec iRacing. M’étant bricolé un volant rond custom sans boutons, le Stalks permet de regarder à droite et à gauche, de passer d’une boîte d’options à une autre et de faire quelques réglages en courses. Je sens tout de même que cela n’a pas été spécialement pensé pour ça. Il y a pas mal de sélecteurs revenant à leur position initiale, ce qui n’est pas vraiment pratique pour l’affectation en jeu. Cela permet néanmoins de justifier sa présence en dehors des jeux de camions si vous voulez le garder attaché à votre base. Le top aurait été de concevoir un système de Quick Release comme pour les volants pour ne pas avoir ce gros machin dans les pattes en permanence.

“Charmant Xavor à Panda Véloce, je me rends compte que je n’ai pas répondu à la question la plus importante : oui, le comodo de clignotants revient bien tout seul à sa position initiale comme par magie. Pour le reste, c’est encombrant et très spécifique mais les accros aux “gros culs” seront ravis et c’est bien là l’essentiel. On se retrouve bientôt à l'Arche la plus proche pour déguster un délicieux steak frites Panda Véloce. Charmant Xavor terminé.”
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