ACTU
Vers un abonnement SEGA ?
On n'en avait pas parlé, mais le 10 janvier 2024, l'organigrame de SEGA SAMMY a changé, avec la nomination de Shuji Utsumi en tant que Président/COO et CEO de Sega Europe et Sega of America. Une promotion assez logique, puisqu'Utsumi est chez SEGA depuis déjà pas mal d'années, notamment en tant que vice président de Sega of America après deux ans chez Sony, avec un petit projet qui a pas trop mal réussi : la création de Sony Computer Entertainment, connu maintenant sous le nom de Sony Interactive Entertainment. Au passage, il a aussi co-fondé en 2000 le studio Q Entertainment, avec Tetsuya Mizuguchi, mais aussi géré le lancement de la Dreamcast aux USA.
Vous l'aurez compris, ce n'est pas un lapin de trois semaines et il a assez d'expérience pour comprendre le marché et voir les tendances. Et depuis sa nomination, on ne peut pas dire que Shuji Utsumi cache son projet, même s'il ne le dit pas tout haut : celui d'un abonnement SEGA.
Et cela s'est clairement accéléré dès novembre, avec la suppression de pas mal de jeux et de compilations, notamment la Dreamcast Collection, mais aussi les Sega Mega Drive Classics (ou Genesis aux USA), que ce soit sur consoles PlayStation, Xbox, Switch et aussi PC.
De plus, en ce mois de décembre, Utsumi passe la seconde, annonçant clairement dans une interview au Guardian ne pas avoir l'intention de retenter le coup avec des mini consoles. C'est bien dommage, puisque des Saturn Mini ou Dreamcast Mini se vendraient sans aucun problème. Mais ce n'est pas sa vision des choses, et il souhaite se consacrer aux joueurs actuels. On comprendra ce que l'on voudra, mais ce n'est possiblement pas aussi cool qu'on le pense.
Dernièrement, dans une nouvelle interview, cette fois-ci donnée à la BBC, Utsumi n'y va pas par quatre chemins, même s'il reste tout de même assez flou. Il aime beaucoup ce que propose Sony avec son PlayStation Plus, Microsoft avec le Game Pass, et même Netflix avec son offre un peu cachée, mais bien présente. Il voit cela comme des produits (les abonnements) très intéressants et tout cela est en cours d'évaluation en interne chez Sega.
De là à ce que Sega propose un abonnement, tout comme le font déjà Electronic Arts ou Ubisoft, il n'y a qu'un pas. Après, est-ce que c'est vraiment ce que les joueur·euses veulent, à savoir un nouvel abonnement pour jouer à Sonic, c'est vraiment une autre question.
Vous l'aurez compris, ce n'est pas un lapin de trois semaines et il a assez d'expérience pour comprendre le marché et voir les tendances. Et depuis sa nomination, on ne peut pas dire que Shuji Utsumi cache son projet, même s'il ne le dit pas tout haut : celui d'un abonnement SEGA.
Et cela s'est clairement accéléré dès novembre, avec la suppression de pas mal de jeux et de compilations, notamment la Dreamcast Collection, mais aussi les Sega Mega Drive Classics (ou Genesis aux USA), que ce soit sur consoles PlayStation, Xbox, Switch et aussi PC.
De plus, en ce mois de décembre, Utsumi passe la seconde, annonçant clairement dans une interview au Guardian ne pas avoir l'intention de retenter le coup avec des mini consoles. C'est bien dommage, puisque des Saturn Mini ou Dreamcast Mini se vendraient sans aucun problème. Mais ce n'est pas sa vision des choses, et il souhaite se consacrer aux joueurs actuels. On comprendra ce que l'on voudra, mais ce n'est possiblement pas aussi cool qu'on le pense.
Dernièrement, dans une nouvelle interview, cette fois-ci donnée à la BBC, Utsumi n'y va pas par quatre chemins, même s'il reste tout de même assez flou. Il aime beaucoup ce que propose Sony avec son PlayStation Plus, Microsoft avec le Game Pass, et même Netflix avec son offre un peu cachée, mais bien présente. Il voit cela comme des produits (les abonnements) très intéressants et tout cela est en cours d'évaluation en interne chez Sega.
De là à ce que Sega propose un abonnement, tout comme le font déjà Electronic Arts ou Ubisoft, il n'y a qu'un pas. Après, est-ce que c'est vraiment ce que les joueur·euses veulent, à savoir un nouvel abonnement pour jouer à Sonic, c'est vraiment une autre question.