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Un Rédacteur Factornews vous demande :

ACTU

Des N.F.T. pour S.T.A.L.K.E.R. 2, ou presque

Zaza le Nounours par Zaza le Nounours,  email  @ZazaLeNounours
 
Que sait-on de S.T.A.L.K.E.R. 2 ? Finalement pas grand chose, jusqu'à maintenant. Mais il y a deux jours, GSC sortait de son silence pour annoncer tout fièrement que des NFT allaient être vendus pour cette suite tant attendue. C'est ce qui arrive quand on s'expose à de trop fortes doses de radiations : on chope le cancer. L'annonce contenait suffisamment de termes pour cocher toutes les cases ou presque d'un bullshit bingo : metahumans, metaverse, les premiers devant être vendus sous forme de NFT mis aux enchères courant janvier.

Bien sûr, le résultat ne s'est pas fait attendre, et à part les quelques abrutis illuminés de la cryptosphère, la levée de boucliers a été assez unanime. Du coup, hier soir, GSC se fendait d'un nouveau tweet pour annoncer tout penaud (mais quand même avec une petite pincée de sel) qu'il n'y aurait finalement pas de cochonneries de NFT dans leur jeu. 

Mais ne crions pas victoire trop vite, car même si GSC semble pour l'instant avoir revu ses plans foireux, rien ne dit qu'ils ne vont pas tenter de revenir à la charge après la sortie du jeu. Peu de temps avant ce dernier message, un autre avait été posté, supprimé depuis, et le ton n'était pas vraiment le même : ils y assumaient complètement leur choix de vendre des NFT et indiquaient clairement (mais en l'enrobant quand même un peu) qu'ils faisaient ça pour le pognon. Si dans le fond on peut comprendre qu'une boite ait besoin d'argent pour payer ses employés, ce genre de financement se fait en début de développement, pas à moins de six mois de la sortie (supposée) du jeu. Et encore une fois, on a un parfait exemple de "les NFT et autres cryptoconneries sont des solutions à un problème qui n'existe pas" : de très nombreux jeux kickstartés ont proposé à leurs backers d'avoir leurs noms ou même leurs visages dans les jeux soutenus, à condition qu'ils soient prêts à y mettre le prix, et ça n'impliquait à aucun moment des transactions douteuses en billets de Monopoly virtuels. Enfin, le "S.T.A.L.K.E.R. Metaverse" semble être toujours d'actualité : même si on ne sait pas ce que c'est, le simple fait d'utiliser le terme de metaverse en fait d'office un projet foireux, et il faudra donc voir ce que GSC compte en faire après la sortie de son jeu. 
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