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Un Rédacteur Factornews vous demande :

 
ARTICLE

Les Fact'Or 2023

Laurent par Laurent,  email
On termine ce dossier avec votre serviteur, parce que dans chaque équipe il faut toujours un pigeo... je veux dire un pigiste, qui se sacrifie pour la cause. Cette année c'est moi mais après celui-là, plus jamais ! C'est ce que j'avais dit l'année dernière d'ailleurs.

L'année vidéoludique de Laurent


De mon côté, l'année 2024 se sera passé exclusivement sur PC et je n'ai quasiment pas touché à la PS4. J'aurai lancé malgré tout pas mal de titres, petits ou grands et je vous livre ici ce que j'en pense, en commençant par mes déceptions qui ont été nombreuses :
- Babbdi, un petit jeu indé qui avait l'air moche mais avec des retours Steam extrêmement positifs sur son aspect narratif, mais en fait non, il est vraiment juste moche.
- Kaku Ancient Seal, un petit jeu presque mignon, coloré et sentant bon l'aventure mais finalement le tout se révèle niais et injouable, avec un personnage ridicule.
The Last Campfire, l'autre titre publié par Hello Games et qui avait l'air mignon alors qu'en fait ça parle d'abandon et de mort ou plutôt ça n'en parle pas car les perso sont muets. N’y jouez pas si vous êtes dépressif.
- Highrise City, un jeu teuton et ça se voit dans ses graphismes marron et carrés et son gameplay dirigiste. Ca aurait pu être un bon city builder mais ce n'est pas pour moi.
- Cities Skylines 2, le jeu de construction de ville pas fini mais sorti quand même, que le dernier patch a réussi à casser un peu plus juste avant la pause des devs de Noël. Il est beau de loin mais tout est tellement pété qu'il va falloir un miracle pour que le jeu ait des mécanismes cohérents un jour.

Cities Skylines 2

- Kerbal Space Program 2, la suite du 1 mais pas fait par la même équipe et qui comme CIties Skyline 2 est sorti tout cassé. J'ai tenté la version "Pour la science" mais les écrans noirs et les stats de propulsion à zéro m'ont amené à me le faire rembourser.
- The Lord of the Rings : Return to Moria, un jeu qui part d'une bonne idée, qui a une bonne mise en image, mais dont les mécaniques de jeu et les combats sont super pénibles. Dommage, il y avait du potentiel.
Super Woden GP II, un petit jeu au gameplay rappelant ces anciens jeux de course d'arcade avec une camera fixe de 3/4 au dessus de la route. Malheureusement la finition est un peu aux fraises, les musiques fatigantes et les filtres reproduisant les tubes CRT hyper pénibles.
Firmament, parce que Cyan, les papas de Myst étaient derrière. Malheureusement, derrière les magnifiques architectures art-déco se cachent une histoire mal racontée qui finit par tomber à plat.
- Forza horizon 5 parce que j'aime les belles voitures, la vitesse et les décors mexicains, mais le plaisir aura vite tourné court quand j'ai compris que j'allais avoir des commentaires débiles dans les oreilles pendant toute la durée du jeu.
- Assassin’s Creed Odyssey qu'on peut sûrement qualifier de "jeu Ubisoft comme les autres" : Une carte immense, des décors magnifiques, mais des points d'intérêt partout pour des camps à infiltrer qui se repeuplent et des missions à accomplir encore et encore, ad nauseam comme ils disaient en ce temps-là. Une succession de séquences de jeu mais sans âme.
- God of War Ragnarok, parce que j'avais littéralement adoré le un que j'avais fini les yeux remplis d'étoiles. Puis j'ai joué à celui-là et après seulement 30 minutes d'intro, je me suis retrouvé à mourir en boucle sur le premier pack de monstres. Je n'ai pas compris pourquoi un tel palier de difficulté à ce niveau du jeu. J'ai rage-quit et je le reprendrai quand la rage sera retombée, quelque part en 2024.

God of War: Ragnarok

Dans les jeux biens mais qui auraient pu être mieux :
- Poly Bridge 3, la suite du simulateur de ponts. toujours plus mignon, mais apportant bien peu à la formule du 2, permettant toujours des exploits stupides et ayant parfois des comportements pas du tout naturels. Si on aime se casser la tête, il vaut le coût quand même
- SteamWorld Build, parce que j'ai fini les 2 Steamworld Dig qui étaient incroyables, mais malheureusement, si il reprent la thématique et les graphismes chaleureux, j'ai trouvé que le couple city-builder-lite / Dongeon-keeper-lite avait du mal à passer.
- Deliver Us the Moon, parce que la hard science me parle et le jeu nous met vraiment dans la combinaison d'un cosmonaute allant réparer des erreurs dans le milieu hostile de la lune. De très bonnes séquences, mais un personnage no-name auquel il est difficile de s'attacher et un petit manque de rythme de l'histoire viennent gâcher un peu la fête.
- Horizon Zero Dawn, que j'avais avancé à moitié sur PS4 et que j'ai repris sur PC. Cette fois j'ai été au bout et l'aventure aura été assez épique, mais j'ai été douché par les rebondissements à gogo de l'histoire et par les personnages qui retournent 3 fois leur veste. J'ai ensuite attaqué le DLC et quand j'ai vu la marche de difficulté, j'ai désinstallé le titre.
- Starfield parce que la hard science, c'est ma came, et parce que j'y ai joué 200 heures quand même mine de rien en y trouvant du plaisir. Mais tout est à revoir dans ce jeu, du sol au plafond.

Starfield

On fait une petite parenthèse pour 3 jeux qui sont mes intemporels, des jeux auxquels je peux jouer n'importe quand entre tous les autres :
- Path of Exile, le hack'n slash que j'ai fini dans ses 3 modes de difficulté en Early Access et qui est devenu tellement immense que je n'ai jamais pu le finir depuis. Des niveaux nombreux et variés, des mécaniques de gameplay renouvelées, une prise en main impeccable et tout cela gratuitement. Il faudrait être fou pour dépenser plus.
- No Man’s Sky, dont je finis quand même par me lasser après 1750h et près de 100 mods à mon actif depuis sa sortie. On peut reprocher beaucoup de choses au titre et pourtant il a su se bonifier, se ramifier, et permet d'y passer plus d'heures qu'on ne penserait pouvoir y passer.
- Satisfactory, parce que même en accès anticipé, c'est juste le meilleur jeu de gestion d'usines en 3D, à part peut-être face à Dyson Sphère Program. Le jeu a le mérite de n'imposer aucun rythme et de vous laisser choisir entre la construction d'usines et l'aventure l'épée laser à la main dans un monde fantastique et varié. Peut-être verra-t-on la v1.0 cette année...

Satisfactory

Une avant dernière catégorie avant d'arriver au best of, celle des très bonnes surprises indés de l'année :
- Ship Graveyard SImulator 2, un jeu ou on démantèle des bateaux. Idéal pour jouer cerveau éteint, à taper sur des tenons en métal et à faire s'effondrer la moitié d'un pont pour récupérer les matériaux rares de la cale.
- Railgrade, un petit jeu de train mélangeant des composantes de puzzle et de course contre le chrono. Personnellement j'y joue tranquille sans chrono. Bien réalisé, facile à jouer, joli à l'oeil. A découvrir.
- Can’t Live Without Electricity est l'un de mes gros coups de coeur indé de l'année. Sorti de nulle part, ce petit jeu de réflexion coloré où il faut relier des maisons à des générateurs m'a conquis par sa simplicité et la finesse de son gameplay.
- Return to Grace, parce que pourquoi pas et finalement c'était plutôt pas mal. Avec des fausses IA avec des caractères distincts, ce myst-lite s'en sort mieux que Firmament, le vrai myst de cette année.
- Planet of Lana est certainement un autre gros coup de coeur. Ce jeu aux airs d'Inside mêlé de Flashback pour le gameplay et au style Ghibli arrive à nous transporter dans son univers visuel et sonore. Trop court mais trop bon.
- Plan B: Terraform est une autre bonne surprise et française de surcroit. Ce jeu de gestion de ressources et de terraformation arrive avec une UX épurée et étudiée pour vous permettre de faire plus avec moins de clics et c'est un plaisir de développer ses moyens de transport pour acheminer les ressources jusqu'à ses villes pour les faire prospérer.
- Workers & Resources: Soviet Republic, un jeu de simulation de ville jusque dans ses plus petits détails que j'avais longtemps évité pour sa difficulté et son UI un peu trop rustique. Finalement, l'appel du réalisme a été le plus fort et il arrive même à nous refaire le coup de Tetris en nous mettant des airs soviétiques dans la tête qu’on fredonne ensuite des heures sans le vouloir.

Workers & Resources : Soviet Republic


Et on finit avec les 2 jeux qui m'auront marqué le plus marqué cette année :
- Harry Potter Hogwart’s Legacy, le jeu Harry Potter de l'année, et sans doute le meilleur jeu Harry Potter tout court. Une retranscription visuelle incroyable de l'oeuvre aimée ou détesté de JK Rowling et un RPG qui se tient, un peu classique mais avec des combats biens vus et de petits secrets partout.
- Deliver Us Mars, la suite de Deliver Us The Moon, mais cette fois en dirigeant un personnage à visage découvert, racontant une histoire familiale tout autant que mondiale. Une mise en image incroyable pour un jeu de ce budget et si l'uncanny valley des personnages est un peu le maillon faible, la variété des situations, le rythme maitrisé de la progression et sa réflexion sur l'humanité en font mon plus gros coup de coeur de l'année.

Deliver Us Mars
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