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The Surge 2 : L'insurgé du sous-genre

miniblob par miniblob,  email  @ptiblob
Développeur / Editeur : Focus Entertainment Deck 13
Supports : PC / Xbox One / PS4
Pas facile pour un studio de s'imposer quand il officie dans un sous-genre qui reste marqué par la licence qui lui a donné son nom. En orientant ses jeux de rôle mâtinés d'action dans la direction du Souls-like, Deck13 aurait très bien pu rester à tout jamais dans l'ombre de From Software. Pourtant, le développeur allemand nous prouve avec The Surge 2 qu'on peut parfaitement s'émanciper de son modèle, aussi envahissant soit-il, à condition de ne pas avoir peur de trancher dans le lard.
Vous faites partie de ces gens pressés qui se contentent de lire les premières lignes d'un article puis de sauter à la conclusion ? Allez, aujourd'hui on vous fait une fleur et on vous propose d'emblée un petit topo sur The Surge 2 : il reprend grosso-modo la recette du premier, à savoir un action-RPG futuriste assez vénère qui met le démembrement au cœur de ses mécaniques de progression, et se permet au passage de corriger les principaux défauts de son aîné. On a tendance à répéter l'histoire un peu à la manière d'une success story qui aurait pris son temps, mais ces dernières années le studio Deck13 a eu l'occasion d'essuyer les plâtres et d'améliorer sa recette. Le développeur allemand s'est surtout fait connaître pour ses jeux d'aventure en 3D, et ses premières incursions dans le jeu de rôle et le hack'n slash n'ont pas fait des étincelles. C'est en 2014 qu'une page se tourne pour le studio : avec Lords of the Fallen, il drague ouvertement les amateurs de Dark Souls. Le résultat est loin d'être parfait et ne brille pas vraiment par son originalité, mais c'est une façon comme une autre de mettre un pied dans la porte avant de revenir avec une proposition bien plus personnelle, le fameux The Surge. Le premier volet comportait encore quelques défauts, notamment un manque flagrant de variété dans son contenu, mais heureusement la leçon a été retenue et cette suite vient joliment rectifier le tir.

re-Surge Hans

Ne mettons pas la charrue avant les bœufs, si vous voulez savoir de quoi il en retourne, commençons par voir ensemble ce que ces jeux ont à nous raconter. Il s'agit de nous embarquer dans un univers futuriste à base d'humains augmentés et de grosses corporations qui effectuent des expériences audacieuses en nanotechnologie, biologie, informatique et sans doute un peu de vaudou. Dans le premier volet, on incarnait un certain Warren, tout juste employé par la CREO au moment même où cette fameuse entreprise perd un peu les pédales et où son service recherche et développement précipite l'humanité au bord du gouffre. La particularité de cette suite, c'est qu'on va désormais choisir le background, le genre et le look du personnage qu'on incarne. Ça n'a quasiment aucune incidence puisqu'on se promène la plupart du temps dans des grosses combinaisons qui tiennent davantage de l'exosquelette que du combishort mais au moins ça vous aura donné l'occasion de faire mumuse avec un éditeur de perso.



Bref, vous voilà avec votre avatar personnalisé, et maintenant accrochez-vous pour assimiler le scénario qu'on vous envoie dans les dents : la singularité née du côté de CREO a mis un beau bazar dans la ville de Jericho, ville où vous vous réveillez après un accident d'avion dont vous êtes le ou la seul-e rescapé-e, en fait non, il y a aussi une petite fille un peu chelou qui s'en est tirée, et elle est poursuivie par des gens très armés et super énervés, donc vous aussi vous essayez de la retrouver... Enfin, peut-être... De toutes façons, vous allez surtout essayer de survivre : vous démarrez en vous enfuyant d'une prison et vous déambulez ensuite dans les rues de Jericho qui sont littéralement remplies de gens qui essayent de vous tailler un short à coup de scies circulaires ou d'autres joyeusetés tranchantes.



On se souvient que le premier The Surge semblait dans un premier temps développer tout un propos sur le rapport au corps, avant finalement d'oublier toute implication philosophique en se vautrant dans l'action écervelée. C'est un peu la même chose avec cette suite, par moment on touche du doigt des thématiques intéressantes comme l'endoctrinement ou même le rapport au sacré dans le contexte d'une humanité métamorphe, et puis on évacue tout ça en le glissant sous le tapis en même temps qu'une explication cohérente des événements. Par contre, là où le second volet fait franchement mieux que son prédécesseur, c'est au niveau des quêtes annexes et plus globalement des interactions avec une population locale drôlement plus vivante. C'est bien simple, malgré la quarantaine qui frappe la ville, il reste encore du monde à Jericho, et ils sont nombreux à avoir besoin d'un coup de main de votre part. Autant de mini-récits qui apportent un peu plus de crédibilité et de profondeur au monde qu'on arpente.

Souls au lait exactement

D'ailleurs, ces fameux à-côté nous permettent d'aborder un autre point que les développeurs de Deck13 ont réussi à améliorer : le journal de quête. Dans les menus, on retrouve sans mal ce qu'il nous reste à faire, pour qui et à quel endroit. Autant dire que les joueurs rebutés par l'aspect parfois nébuleux et mystérieux de la progression dans les Soulsborne peuvent se rassurer : ici on est davantage pris par la main. Ça ne veut pas dire qu'il y a un gros indicateur rouge à l'écran pour montrer la route à suivre, juste que le jeu essaie constamment de nous mettre sur le bon chemin. Par exemple il n'y a pas de mini-map en bas de l'écran, par contre des cartes minimalistes sont disposées un peu partout dans la ville pour qu'on ne soit pas totalement déboussolé. De plus, à la manière d'un metroidvania, on débloque au fil du jeu de nouvelles compétences qui vont nous ouvrir des pans entiers de la carte, ce qui constitue une façon comme une autre de guider progressivement nos pas sans plaquer de murs invisibles tous les deux mètres.



Et cette ville, parlons-en un peu. Comme dans le premier The Surge, on a affaire à une aire de jeu découpée en secteurs. Mauvaise nouvelle, passer d'un secteur à l'autre entraîne un temps de chargement un peu lourdingue et parfois la connexion entre ces quartiers manque un peu de logique. Bonne nouvelle, la construction de chacun des secteurs pris de manière individuelle est un délice en terme de level-design. Prenez un gros fromage, faites des trous dans tous les sens pour que les galeries soient interconnectées de manières les plus variées possibles, et vous obtenez un magnifique parc à thème pour souris. En gros Deck13 a parfaitement digéré l'exercice qui consiste à perdre le joueur dans un dédale pour ensuite lui proposer un raccourci épatant, puis de le perdre de nouveau avant un nouveau raccourci. C'est simple, l'exploration est extrêmement gratifiante, on est toujours sur le fil entre le plaisir de la découverte, la peur de l'inconnu et l'envie de maximiser le bénéfice de sa promenade avant de revenir à la station médicale la plus proche.



Au niveau de la progression du personnage et du stuff, on retrouve les grandes lignes de ce que proposait le premier volet. Tuer des adversaires permet d'accumuler des débris, qui servent ensuite aussi bien de monnaie d'échange chez des marchands que de points d'expérience pour monter de niveau dans ces fameuses stations médicales. D'ailleurs, ces installations permettent aussi de stocker les ressources non-utilisées, car si vous mourrez avec les poches pleines, il faudra en effet revenir en moins de deux minutes sur les lieux du drame pour récupérer ce que vous aviez sur vous. Mais il y a aussi une carotte qui pousse à ne pas abuser de ces checkpoints : plus on tue d'ennemis, plus on a droit à un bonus sur les débris qu'ils lâchent, mais le compteur se remet à zéro quand on entre dans l'une de ces stations médicales.

Plus violent que la loot boxe, la loot éviscération

Alors, vous allez être surpris, mais au niveau de la baston The Surge 2 reprend les bases de son aîné en apportant quelques améliorations. Comme une impression de déjà-vu ? Pour la faire courte, le premier proposait déjà un système à base de mouvements qui consomment de l'endurance mais aussi d'une jauge d'énergie qui venait se remplir quand on portait des coups et qui permettait ensuite d'utiliser des capacités spéciales comme des soins et des modules de drones. Bon, ce qui change désormais c'est que le drone pioche plutôt dans des munitions qui lui sont propres, mais globalement ça reste la même philosophie. La vraie grosse nouveauté concerne la parade : il est désormais possible de dévier les coups dans la bonne direction pour sonner un peu l'adversaire. Certes la direction en question peut être affichée à l'écran, mais le plus important est de le faire avec le bon timing si on ne veut pas au contraire ouvrir sa garde et se prendre l'attaque dans les dents. Bien entendu, on retrouve aussi LA feature qui faisait toute l'originalité des combats du premier The Surge : la possibilité de cibler indépendamment les membres de ses ennemis pour ensuite terminer sur un démembrement qui permet de récupérer précisément la pièce d’équipement qui correspond au morceau sectionné, ou plutôt les éléments qui permettent de la construire et de l'améliorer. Le loot façon vente à la découpe fonctionne toujours aussi bien : les ralentis sur les exécutions sont particulièrement jouissifs et ça donne un petit côté sauvage aux séances de grind.



Ce système de combat encore plus brutal et plus maîtrisé est l'un des gros points forts de The Surge 2, c'est lui qui est venu mettre un peu de sel dans les 36 heures qui nous ont été nécessaires pour voir le bout de l'aventure. Il faut dire que ce n'était pas tout à fait gagné, il reste en effet quelques défauts comme des boss pas toujours inspirés et parfois clonés, ou encore le fait que l'exploration se trouve parfois artificiellement cloisonnée lors de certains passages. Bref, heureusement que les combats sont là et qu'on peut compter sur une grande variété en matière d'équipement et d'ennemis pour varier les plaisirs. Le manque d'armes différentes était sans doute le plus gros problème du premier, là au contraire on a droit à une impressionnante collection de machines à tuer proposant des movesets, des effets élémentaires ou des puissances d'impact très variés. Le constat est le même avec les sets d'armure, qui apportent d'ailleurs chacun deux effets bien particuliers, l'un débloqué quand on porte la moitié du set, l'autre quand on a enfilé la totalité. Vous avez du mal à choisir, surtout si on ajoute les différentes combinaisons d'implants qui apportent autant de compétences actives comme passives ? Ça tombe bien, il est possible de marquer des armes en favori pour passer rapidement de l'une à l'autre, mais aussi de prédéfinir trois sets d'équipements distincts. Ça permet par exemple de changer presque à la volée entre une configuration optimisée pour le grind, une autre pour les combats un peu plus corsés ou une dernière pour faire face à un danger environnemental bien précis.



La dernière grosse nouveauté de cette suite, c'est l'intégration d'options multi asynchrones. Le drone permet ainsi désormais de laisser des messages aux autres joueurs sous la forme de trois petits pictogrammes. L'idée vous rappelle sans doute quelque chose mais, au lieu de crier au plagiat, on préfère saluer le geste qui apporte un joli petit sentiment communautaire à l'exploration. D'ailleurs l'autre composante de ce multi un peu particulier va aussi dans ce sens là, il s'agit de poser une bannière dans les endroits les plus inaccessibles du jeu : trouver la bannière d'un autre joueur apporte directement un petit bonus, et si au bout d'une heure votre propre bannière n'est pas trop souvent découverte, vous aurez droit à une récompense bien plus importante. Bien entendu, on se prend à rêver qu'un troisième épisode finisse par aller encore plus loin en proposant de la vrai coop voire un peu de PvP avec des fight clubs, mais en attendant on salue les efforts déjà fournis. L'aspect technique aussi est à ranger sous l'étiquette « en progression mais peut encore mieux faire ». Une constante chez Deck13, le jeu est toujours incroyablement léger sur le disque dur, ça s'explique sans doute en partie par le fait que les textures ne sont pas d'une finesse incroyable, et pourtant il n'est pas moche pour autant et propose même quelques panoramas plutôt bien construits. Certes il reste quelques petits bugs par-ci par-là, mais le jeu est globalement mieux fini à sa sortie que ses prédécesseurs et surtout nous n'avons pas eu à nous plaindre de problèmes de fluidité, même sur une PS4 d'ancienne génération. En un mot, The Surge 2 suit la voie tracée par son aîné, mais en tout point il fait les choses en mieux.

The Surge 2 est une réussite parce qu'il arrive à défendre son propre modèle original dans un sous-genre qui semblait pourtant bien balisé. À lui seul, il est peut-être la preuve qu'on devrait en finir une fois pour toute avec l'étiquette « Souls-like » et trouver une autre façon de qualifier ces action-RPG exigeants sans pour autant toujours en revenir à l'étalon de From Software. Pas facile, l'invention de nouvelles catégories c'est un peu le Dark Souls de la classification, non ?
 

Commentaires

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Captain America
 
En terme de difficulté ça donne quoi ? Le premier est sur le Game Pass mais apparemment c'est extrêmement punitif.
Le deux est plus souple ?
miniblob
 
C'est un coup à prendre. Globalement tu retrouves le côté tendax du premier mais dans le fond les jeux du genre ne sont pas si punitifs qu'ils en ont l'air : la plupart du temps tu ne perds que ce qui tient lieu de monnaie et de points d'xp en mourant et tu les récupères en revenant à l'endroit du trépas (comparé à des jeux où tu perds ton équipement par exemple...)

En plus ici tu peux utiliser les stations médicales comme des banques pour garder au frais l'excès de ces fameux points, au final tu peux jouer de manière très safe en perdant très rarement tes acquis.

En ce qui concerne la difficulté des combats eux mêmes, tu peux toujours mourir très vite, même contre un ennemi de base. Mais j'ai trouvé que la parade directionnelle, une fois maitrisée, rend les choses un peu plus faciles que dans le premier.

Tu as toujours quelques gros pics de difficulté, surtout contre certains boss, mais au pire tu vas farmer un peu pour te récupérer et pour upgrader une armure bien lourde. Ce n'est pas la manière la plus propre qui soit, mais alors tu pourras alors un minimum tanker le boss en question...
Captain America
 
Merci pour ces précisions.

Tu as toujours quelques gros pics de difficulté, surtout contre certains boss, mais au pire tu vas farmer un peu pour te récupérer et pour upgrader une armure bien lourde. Ce n'est pas la manière la plus propre qui soit, mais alors tu pourras alors un minimum tanker le boss en question...

Ca, par contre, ça me rappel Lord Of The Fallen où vraiment tu roulais sur la zone et arrivé au boss, tu te faisais défoncer au point d'en être totalement découragé...

J'y jetterais un œil une fois que j'aurais terminé l'excellent Prey.
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Friday 18 July 2025
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(18h39) CBL Ouais je recommande cette vidéo [youtube.com]
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Thursday 17 July 2025
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(18h04) choo.t N'ayant pas vu le film ça ne m'aurait jamais traversé l'esprit.
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Wednesday 16 July 2025
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choo.t
(19h22) choo.t Petit rappel historique de comment Rapelay a été traité ici : [factornews.com]
choo.t
(19h20) choo.t Et oui, le fais que ce soit apparemment Visa (ou mastercard) change carrément la donne.
choo.t
(19h19) choo.t Pour le NFT/Crypto, c'était littéralement des arnaques. Après on peu avoir une opinion différente là dessus, mais je fous ça plus dans le coin "fraude" que le coin "morale".
choo.t
(19h18) choo.t (18h37) CBL > Heuu, je ne crois pas que Valve est banni Rapelay, au sens qu'il n'a jamais mis les pied sur steam à mon souvenir. C'est un jeu de 2006 qui 3 ans plus tard a fait un scandale, scandale qui est monté jusqu'à l'ONU qui a appelé à son ban.
CBL
(18h49) CBL Et comme personne ne va se farcir la tonne de shovelware qui sort sur Steam pour séparer le "bon" inceste du "mauvais" inceste, c'est plus rapide de tout bannir
CBL
(18h48) CBL Et c'est un des problèmes avec l'inceste. C'est souvent associé au viol et à la pédophilie...
CBL
(18h46) CBL Y'a meme pas deux mois, Valve a banni "No Mercy" car y'avait de l'inceste et du viol
CBL
(18h44) CBL Y'a meme six mois, Valve a aussi banni tous les jeux qui obligent à regarder de la pub
CBL
(18h42) CBL Et puis ce n'est meme pas la première fois que Valve vire des jeux douteux: [gamesindustry.biz]
CBL
(18h37) CBL choo.t > Je n'ai vu personne monter au créneau quand Valve a banni les jeux avec crypto/NFTs. Ou quand Valve a banni RapeLay. C'est quoi la différence maintenant? Juste parce que c'est Visa qui pousse derrière?
Doc_Nimbus
(16h09) Doc_Nimbus Le nouveau Zachtronics est sorti [store.steampowered.com] :-)
GTB
(14h23) GTB Muchacho > Théoriquement, pourquoi pas. Avec les précautions qu'il faut. Et une connaissance approfondie sur les effets soit négatifs, soit positifs, soit les deux.
choo.t
(14h15) choo.t C'est pour moi le cœur de la problématique, et un orgaisme comme Visa n'a aucune légitimité à imposer sa vision. On est très loin de l'idée (imparfaite) d'une décision démocratique.
choo.t
(14h14) choo.t Palido > (13h53) Alors pas mal de jeux me répugnent (ou m'ont répugné, ce passé est important), mais je conçois que ma boussole morale n'est pas universelle. Mais plus que ça, la question est pour moi de "qui" a les clefs de cette mise à l'écart.
Palido
(13h53) Palido (13h43) Je réalise que ma question donne l'impression de vouloir tourner en rond, alors je la tourne autrement : selon toi, rien ne justifierait de condamner moralement un jeu et de le mettre à l'écart ?
Palido
(13h43) Palido Sans en faire nécessairement l'apologie (ça, c'était pour un exemple précédent précis), oui c'est ça. Pourquoi ça te gêne exactement ?
choo.t
(13h40) choo.t que j'ai un problème.
choo.t
(13h40) choo.t Palido > De ce que je comprends de ton propos, c'est que d'après toi, du moment que l’œuvre propose de faire une action, à moins que l'œuvre ne la dénonce ou réprime (par se diégèse ou autrement), tu semble dire qu'elle en fait l'apologie. C'est avec ça
Muchacho
(13h29) Muchacho (13h23) GTB > Bonne question. Pour l'exercice, je dirai "est-ce qu'on devrait avoir le droit de les publier dans Steam."
Palido
(13h25) Palido J'ai aussi précisé que je n'aurai si le propos était finalement différent de ce que ça laissait penser, j'aurais pas -moins- de problèmes.
Palido
(13h25) Palido (13h23) (13h23) J'ai quand même pris le soin de préciser à chaque fois que je me basais sur le titre, sur la description et ce que j'ai pu voir du jeu.
choo.t
(13h25) choo.t En soit, je te dirais que ce titre sonne bien moins "apologique" que "L'appel du devoir" ou "Médaille d'honneur" si tu vois ce que je veux dire.
choo.t
(13h23) choo.t Palido > Mon propos c'est que c'est pas en se fiant au titre qu'on peut en déduire une apologie. Et que le titre en question, ici, fait bien le distinguo entre fiction et réalité.
Palido
(13h23) Palido (13h21) Et à partir de là : non, ça ne me dérange que ce jeu soit inaccessible sur Steam. Qu'il le soit ailleurs, ok. De toutes façons, il le sera.
GTB
(13h23) GTB Muchacho > Ca veut dire quoi "ok" ? Pour moi c'est cringe à mort. Mais ça ne me transmettrait pas ce kink. Il doit of course avoir un avertissement public. Après, quel impact sur le public cible ? Est-ce que ça a un effet exutoire ? Incitatif ? Je sais pa
Palido
(13h22) Palido Muchacho > J'ai lu ton message trop vite, autant pour moi.
Palido
(13h21) Palido (13h18) Je rappelle que c'était justement le sujet initial : la suppression -entre autre- du jeu "Reincarnated in a Different World and Rape All the NPCs in this VR Game"
Palido
(13h20) Palido Contrairement à ce que je crois cerner de toi et de tes propos, je n'ai pas de "filtre de moral automatisé".
Palido
(13h20) Palido Tu pars du principe qu'à partir du moment où c'est un univers de fiction, c'est différent. J'estime que l'un n'empêche pas l'autre. Ce n'est pas systématique et ça dépend : selon le contexte, le propos, au cas par cas.
Muchacho
(13h18) Muchacho C'est dommage parce que le sujet est vite partie de: "est-ce que c'est OK d'avoir 'viol simulator' ou 'pedophile simulator' en jeux vidéo" à "est-ce que les jeux vidéo ont un impacte IRL".
choo.t
(13h17) choo.t Palido > Mais c'est toi qui y vois une apologie (et je rappelle que ni toi ni moi n'avons jouer au jeu). Proposer de faire une activité dans un univers fiction ≠ en faire l'apologie.
Palido
(13h14) Palido Je n'ai jamais mentionné le BDSM, le bondage ou autre pratique sexuelle.
GTB
(13h14) GTB Palido > que le contexte et le message rende le truc acceptable (terme qui resterait à définir précisément).
Palido
(13h14) Palido choo.t > C'est moi qui parle d'apologie. Quand je vois un jeu de viol en VR qui propose -selon sa description- de pouvoir violer tous les NPC femmes, c'est de l'apologie du viol.
choo.t
(13h12) choo.t Palido > Mais qui te parle d'apologie ? Quand tu fais du BDSM c'est de l'apologie de la torture ? Quand tu fais du bondage c'est l'apologie de la soumission d'autrui ?
Palido
(13h08) Palido (13h05) A quel message précisemment tu fais référence ?
GTB
(13h07) GTB Muchacho > La comparaison est pertinente. Elle a juste ses limites. Comme la plupart des comparaisons. En terme d'impact sur le comportement irl, la différence est quasi-nulle.
GTB
(13h05) GTB Palido > Ca c'est une opinion. En faire une vérité ça demande un peu de taff/connaissance (qui remettent parfois le bon-sens à sa place). Ne serait-ce que pour détourer correctement les pb potentiels et leurs sources précises.
Palido
(13h04) Palido choo.t > Mater Dexter, ce n'est pas cautionner le meurtre en série et la série n'existe pas pour assouvir des fantasmes gores refoulés. Handmaid's Tale n'est pas une apologie du viol et ne fait pas la promotion d'un état fasciste integriste et patriarcal
Muchacho
(12h57) Muchacho GTB > Oui, mais ça me semble être un détail intéressant parce que ça peut rendre la comparaisons avec les autres media impertinente.
Palido
(12h55) Palido choo.t > C'est la même réponse qu'avant : c'est le contexte et le propos qui va définir si c'est acceptable ou pas.
GTB
(12h53) GTB Muchacho > Que chacun se positionne sur son propre ressenti/opinion ça me semble normal. C'est assez différent que de l'imposer à tous par la censure.
choo.t
(12h50) choo.t Palido > Je te parle du meurtre, pas de la mafia en elle même. Dans les 3/4 de MAFIA 1/2 tu fumes des mecs pour récupérer leur biz, ou pour éviter qu'il récupère ton biz. Dans le 3, c'est surtout le premier point.
Muchacho
(12h48) Muchacho GTB > Mon propos était que la violence prend une autre proportion quand elle est interactive. Et j'ai donné mon propre exemple.
GTB
(12h45) GTB Muchacho > Celui sur l'impact de l'interactivité.
Palido
(12h42) Palido (12h39) Et un simulateur de flics où l'on doit tabasser les minorités avec le propos de The Shield par exemple, j'ai zéro problèmes.
Muchacho
(12h42) Muchacho GTB > à quel message fais-tu référence?
GTB
(12h40) GTB Muchacho > Non mais ça fait pas plus de 20 piges qu'on renvoit Famille de France dans les cordes avec ce principe qu'on sait désormais sans objet, whatmile étude à l'appui ?
Palido
(12h39) Palido Par contre, un simulateur de flics où on l'on doit tabasser les minorités sans aucun autre message, servant de défouloir virtuel, j'aurais un problème en effet.
Muchacho
(12h39) Muchacho (12h36) choo.t > Clairement l'implémentation actuelle est assez bancale.
Palido
(12h38) Palido (12h33) Quant à Ready or Not, je n'y ai pas joué. Mais de ce que j'ai compris, on représente des forces de l'ordre. Il y a des moments/missions choquants, du gore, mais on est "du bon côté".
Palido
(12h37) Palido (12h33) Je pige pas : Mafia n'est pas un jeu à la gloire de la mafia, ce n'est pas son propos (ou alors j'ai complètement zappé l'histoire depuis). Avec cette réthorique, tu vas justement dans le sens des polémistes du JV des années 90-00.
choo.t
(12h36) choo.t T'as une section "Mature Content Description" sur la page des jeux, et c'est beaucoup plus intéressant que le classement éclaté de chez PEGI etc.
Muchacho
(12h36) Muchacho (12h31) C'était simplement pour illustrer que le format interactif et le format passif était différent dans mon cas.
choo.t
(12h35) choo.t Par contre, avoir un système un peu standardisé de trigger warning, c'est très bien. Et mine de rien ça avance chez Steam.
choo.t
(12h34) choo.t Muchacho > imho les labels type PEGI c'est de la merde, c'est mal foutu et ça sert surtout les interets financier de l'industrie (genre punir le poker dans un jeu, mais pas les MTX etc).
BeatKitano
(12h34) BeatKitano Mafia c'est cocasse quand même "non mais en fait les familles de mafieux c'est des gens bien, ils ont des raisons de faire ça quoi" :D
choo.t
(12h33) choo.t Palido > (12h22) Du coup, le contexte d'un Mafia ou à l'inverse un Ready or Not, c'est ok ? Mais là c'est pas gratuit c'est ça ?
BeatKitano
(12h32) BeatKitano Muchacho > Voilà. Mais bannir du contenu ne devrait jamais être la solution. A moins bien sur que le contenu en question ai la conséquence DIRECTE de blesser des personnes non consententes. Mais les idées et fantasmes ne sont pas ça et propre a l'humain
choo.t
(12h31) choo.t Muchacho > (12h23) Bha t'as arrêter de jouer, point barre. T'es pas sorti buter des gens dans la rue.
Muchacho
(12h30) Muchacho (12h26) BeatKitano > C'est exactement là où je me dirigeais. S'il y a des labels plus ou moins claire, on sait à quoi on s'attend et je pense pas qu'il y ait de problème au final.
BeatKitano
(12h29) BeatKitano Palido > C'est pas très démocrate ça.
BeatKitano
(12h29) BeatKitano Palido > Alex Jones a produit son jv conspi. J'ai fait ignore... depuis je suis en PLS.
Palido
(12h28) Palido Et en soit, que ce genre de jeux existent ne me pose pas de problèmes. Mais j'ai absolument zéro problème à réduire leur disponibilité vis à vis du grand public.
BeatKitano
(12h26) BeatKitano Qu'on mette des labels et qu'on cache certains contenus par defaut, pourquoi pas. Mais bannir et empêcher l'accès. Non.
Muchacho
(12h25) Muchacho Regarder des Snuff movie n'est illégal, mais j'irai certainement pas crier au loup si on interdit Snuff Movie simulator.
Palido
(12h25) Palido Mais vivement que Bolloré revienne à la charge dans le milieu ou que le studio de Musk produise du JV à la chaîne. Parce que c'est aussi ça la liberté d'expression; de penser et de consommer.
BeatKitano
(12h25) BeatKitano C'est le même raisonnement que les anti-woke qui pleurent parce qu'il y a un noir dans leur jv. "Pas pour vous".
BeatKitano
(12h24) BeatKitano Chaque fois que je lis ce genre de phrase déjà je pouffe "c'est ok* *mais pas toujours". Et surtout j'ai envie de dire: mais t'es qui pour dire "ça c'est ok et ça ça l'est pas ?". Tu passes ton chemin. Tout media n'est pas fait pour TOI.
Muchacho
(12h23) Muchacho (12h14) BeatKitano > Ça a une incidence. Dans je sais plus quelle mission de GTA t'es forcé de tuer un type à priori innocent. J'ai arrêté de jouer à ce moment là.
Palido
(12h22) Palido choo.t > Et on en revient à ce que je disais. Le meurtre dans le JV c'est OK, selon le contexte. Une glorification du meurtre sans aucun autre message, purement gratuit, j'aurais un problème. Comme avec le jeu "Active Shooter" par exemple.
BeatKitano
(12h16) BeatKitano Allez, encore un peu plus pour l’autodafé
BeatKitano
(12h16) BeatKitano Et pourtant, le paquet de romans de cul dans les supermarchés... Oh mince.
BeatKitano
(12h15) BeatKitano J'irais même jusqu'a dire que si t'as déjà des problèmes et des envies illégales, c'est encore pire vu que tu peux aller encore plus loin que les limites définis par le game designer ou le réalisateur.
choo.t
(12h15) choo.t Palido > Autant que le meurtre.
BeatKitano
(12h14) BeatKitano Muchacho > Ça n'a aucun incidence. Ton cerveau t'invente la scene en lisant un bouquin. T'es autant actif.
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