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Un Rédacteur Factornews vous demande :

 
TEST

TESO Morrowind

Fougère par Fougère,  email  @JeSuisUneFouger
Développeur / Editeur : Bethesda Softworks
Support : PC
Il y a 2 écoles chez les fans de la série des Elders Scrolls : ceux qui font comme si le MMO qui se déroule dans cet univers n’existe pas, et les autres. À l’occasion de la sortie de sa dernière extension, qui permet de revisiter Morrowind, une île qui a une place particulière dans le cœur de beaucoup de joueurs, nous avons décidé d'admettre son existence et d'aller voir de quoi il en retourne.
Petit clin d’œil au jeu sorti il y a maintenant 15 ans, vous commencerez vos aventures dans la cale d’un bateau, avec les fers aux mains. C’est là que vous allez créer votre personnage, en choisissant une race et une classe, tout en customisant votre apparence physique. On est sur du classique : votre race vous donnera des bonus passifs et votre classe orientera votre style de jeu, comme un Elder Scroll classique : les hauts elfes auront un bonus en magie, les argoniens peuvent respirer sous l’eau, etc. Les classes, au nombre de 4, permettent d’orienter très grossièrement le personnage que vous allez jouer. On y reviendra plus tard. Une fois votre personnage créé, et une pirouette scénaristique plus tard, vous vous réveillez sur une plage avec presque rien sur le dos.

Des souris et TESOM

Premier constat : c’est fidèle au matériel d’origine. Entendez par là que le jeu ne va pas vous éblouir par la qualité de ses graphismes. Quand on voit ce qui se fait chez la concurrence, les textures et la modélisation de TESO piquent un peu la rétine. L’interface est discrète, en plus d’être customisable, et ressemble à ce qu’on peut attendre d’un Elder Scroll passé à la moulinette du online : les stats sont plus nombreuses, vous avez plus d’emplacement d’équipement, il y a une boutique in game, etc. La première heure de jeu permettra aux joueurs de la série de reprendre leurs marques : les villages ont les mêmes boutiques, les objets sont plus nombreux mais similaires à ceux qu’on peut trouver dans le jeu solo, on tombe rapidement sur les guildes qui fourniront un paquet de trucs à faire, et ainsi de suite. Les grosses différences se situent dans le système d’artisanat, qui est beaucoup plus complet, et le système de combat qui est… pareil mais différent.



MMO oblige, les joueurs auront accès à plein de compétences, actives ou passives, qu’ils pourront améliorer à l’utilisation. Si on retrouve le système habituel de stats (armure légère, arme à 2 mains, différentes écoles de magie) qui montent à mesure qu’on utilise l’équipement associé, les compétences s’acquièrent complètement indépendamment. En gros, plus vous explorez le monde, plus vous avez des chances de débloquer des compétences. Entrer dans la guilde des guerriers donne accès à un set de compétences, actives et passives. Devenir un vampire donne accès à un set de compétences. Utiliser un arc donne accès à un set de compétence. Vous allez pouvoir acquérir de nouvelles compétences et changer votre style de jeu à mesure que vous découvrez le jeu en profondeur. Le seul problème, c’est qu’utiliser des compétences avec un système de combat à la Elder Scroll rend un résultat vraiment étrange. Les combats sont en temps réel, et vous pouvez vous battre de manière standard : clic gauche pour frapper / tirer, clic droit pour bloquer. Mais vous pouvez aussi enchaîner les compétences (5 activables + 1 « ultime »), sans jamais attaquer « normalement » votre adversaire. Les nouveaux joueurs ne verront probablement aucun problème avec ce système, mais les vétérans risquent d’être sceptiques. Heureusement, pour ceux qui aiment le lore et l’exploration, vous aurez tellement à faire que les combats deviendront presque accessoires.

Molag Bal masqué, hohé hohé

Le truc qu’il ne fallait pas louper, c’était de transposer la principale qualité de la série des Elders Scrolls : pouvoir avancer dans une direction aléatoire et être sûr de tomber rapidement sur quelque chose d’intéressant à faire. Et les dèvs ne se sont pas loupés : vous allez tomber sur des grottes, des ruines et autres forts abandonnés, qui contiendront tous un petit truc justifiant leur exploration. Le soin apporté aux quêtes et au scénario fait également plaisir à voir : vous allez rapidement vous retrouver à faire les quatre volontés de Vivec, la divinité locale, tout en enquêtant sur un complot avec des ramifications insoupçonnées. Les quêtes secondaires ont toujours un sujet qui permet d’en apprendre plus sur le background de l’univers, il y a toujours des tonnes de bouquins à lire, bref, le jeu fait office de bibliothèque virtuelle comme tous ses grands frères. Au final, on redécouvre l’île de Morrowind avec plaisir, et vous passerez votre temps à vous rappeler vos aventures, avec des trémolos dans la voix (et des larmes de bonheur quand vous ne croiserez plus ces pu***ns de braillards des falaises toutes les 15 minutes).



Après avoir passé quelques heures sur le jeu, un constat s’est imposé : le point le moins réussi de cette extension, c’est le côté en ligne. Au-delà des fonctionnalités et de l’interface obligatoire pour un MMO, on a l’impression de jouer à un énorme mod de Morrowind, avec un pack de texture HD. On croise des joueurs, mais rien ne va vous obliger (où vous inciter) à jouer avec eux. Il y a largement assez de contenu intéressant à découvrir en solo, sans grande difficulté, pour que vous puissiez jouer par vous-même pendant quelques dizaines d’heures.
Actuellement, tout le contenu de TESO est accessible sans paiement, et vous devrez sortir le porte-monnaie et débourser 40 euros pour accéder à cette extension. Si vous avez vraiment adoré Morrowind, et que vous avez besoin d’un fix d’ici The Elder Scroll 6, on vous conseille d’essayer la version gratuite avant de passer à la caisse. Si le système de combat ne vous rebute pas, le retour sur le continent de Vvardenfell vaut le détour.
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