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Supreme Commander

CBL par CBL,  email  @CBL_Factor
Si vous n’avez jamais joué à Total Annihilation, SupCom vous semblera froid et dur aussi bien au niveau du design que du gameplay. Accrochez-vous et persévérez mais ne passez pas à coté de ce titre. Les développeurs ont parié sur votre intelligence pour élaborer un titre complexe absolument génial qui balaye 10 ans de quasi-immobilisme dans les STR. Votre cerveau devra être multi-tâches et votre processeur un double-cœur. Bienvenue dans la Guerre Infinie.
Pour se rendre compte des avancées que cette merveille propose, le mieux est finalement de rejouer à un STR classique, aussi bon soit-il. On fait tourner la molette pour dézoomer mais la caméra reste scotchée au sol. Les unités et les bâtiments ne sont pas à la même échelle. L’aire de jeu est ridiculement petite. Alors que quelques mois plus tôt on s’amusait follement avec quatre tanks et trois escouades, ce type d'affrontements nous apparaissent bien vides désormais.

Course à l'armement



Dans SupCom, on passe d’un coup de molette d’une vue stratégique montrant l’ensemble du terrain de jeu à un zoom rapproché permettant d’admirer la modélisation des unités le tout avec une fluidité déconcertante. On ne participe pas à des petites escarmouches mais à une bataille épique à grande échelle. On envoie des vagues de bombardiers pour vitrifier un peu le terrain et ralentir la production de l’ennemi tandis que des croiseurs bombardent à longue portée les cannons ennemis laissant ainsi le champ libre aux tanks pour faire le ménage. La trentaine d’artilleries de niveau 3 qu’on vient de construire réduit une invasion ennemie repérée par un avion espion en un tas de carcasses et transforme une vallée en un paysage lunaire en faisant vibrer le sol.

Les dizaines de DCA placés pour protéger les installations quadrillent le ciel de leurs tirs pour stopper le balai aérien des avions ennemis qui finissent leur course dans un flash de lumière en touchant le sol tandis que l’excellente musique de Jeremy Soule accompagne cette charge désespérée. Les bombes atomiques sèment la désolation en faisant rougeoyer le terrain avant de laisser un cratère béant et très peu de survivants. Le double écran ou le split screen permet d’avoir un œil sur ses usines qui marchent à plein régime pour cracher leurs engins de mort et un autre sur le combat où sont amenés les unités par transporteur en quelques clics grâce à un système génial. Les ressources étant infinies, rien ne stoppera les Commanders dans cette escalade technologique conduisant à construire l’arme ultime capable d’anéantir l’autre.

You Can Shield But You Can't Hide



La victoire n’est pas due au hasard et ne s’obtient pas dans la précipitation. Il faut utiliser tous les automatismes qu’offre le jeu pour en faire le maximum en un minium de temps, être constamment en supériorité numérique et technologique, combiner les forces terrestres, aériennes et maritimes et avoir une capacité de production hors du commun. Les trois campagnes solo sont assez sympathiques et permettent de découvrir les unités et les différences entre les trois clans tout comme le mode escarmouche qui permet d’affiner ses techniques avant de s’attaquer au mode multijoueurs pour prouver au monde entier que vous êtes LE Supreme Commander.

Les captures d’écran ont du mal à rendre la folie furieuse d’une partie et la beauté glacée de cet univers de métal où chaque camp possède un design très marqué : le coté massif et carré de l’UEF s’oppose au design presque animal des Cybrans et aux lignes épurées tout en rondeurs des Aeons. La sobriété de l’ensemble est illuminé par la multiplicité des tirs, explosions et autres boucliers énergétiques ainsi que la transparence de l’eau qui permet d’apercevoir de façon floue des sous-marins aux sombres desseins.

Conçu pour durer



Il est probable que tout le monde ne puisse pas profiter de cette expérience à 100% et c’est bien dommage. Mais les composants des PC évolueront et ils baisseront de prix. SupCom est déjà soutenue par une communauté très forte qui s’active à le modder, créer des nouvelles cartes et organiser des tournois. Il est probable que dans dix ans on y joue encore. Gas Powered Games a mis la barre tellement haut que je doute jouer à un titre de ce niveau avant un bon bout de temps. Merci Chris Taylor.

Testé sur un Core 2 Duo T7400, 2 Go de RAM et une GeForce Go 7900 GTX
Dans un sens, SupCom est quasiment à proscrire tant les autres titres du même genre nous paraissent fade après. Le jeu a tenu toutes ses promesses et bien au delà en offrant aux fans de STR un titre innovant, sans concession et tellement jouissif qu’on lui pardonne sa gourmandise.

SCREENSHOTS

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