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Subnautica, valse avec branchies

Nicaulas par Nicaulas,  email  @nicaulasfactor
Développeur / Editeur : Unknown Worlds
Supports : PC / Xbox One
Lorsqu'on est réfractaire à l'early access, certains jeux nécessitent une patience à toute épreuve. Encore plus lorsque le développement se fait avec sérieux, régularité et transparence (la fameuse "open production") et qu'on a donc toutes les raisons d'être optimiste sur les qualités du produit fini. Disponible sur Steam depuis fin 2014, Subnautica a traversé une longue, quoique saluée pour son sérieux, période d'accès anticipé pour finalement sortir en ce début d'année 2018 − une version Xbox One, elle aussi en early access, est toujours en chantier depuis 2016. Les quelques 2 millions de joueurs qui y ont activement participé connaissent sûrement déjà le jeu sur le bout des doigts. Pour les autres, on s'est plongé (Gautoz a dit qu'on avait le droit à cette vanne) dans ce survival aquatique scénarisé.
Aussi étrange que soit cette formulation, Subnautica reste assez marqué par "son époque", en ce sens que son développement a commencé au moment où il fallait cocher les cases "survie", "crafting", "open world" ou encore "génération procédurale" pour toper le bingo des jeux à la mode. Si la génération procédurale n'est pas à l'ordre du jour dans Subnautica (la map de quelques kilomètres carré contenant la même disposition de biomes et de points d'intérêt à chaque partie), tout le reste évoque immanquablement les classiques du genre, à commencer par Minecraft. Ou No Man's Sky. Non, attendez, ne paniquez pas.

Avec ma bite et mon Cousteau

Reprenons. Notre vaisseau, l'Aurora, s'est crashé pour une raison inconnue sur 4546B, une petite planète océanique. Tout juste a-t-on eu le temps de sauter dans une capsule de survie et de s'éjecter, pour un amerissage sportif. À notre réveil, et après avoir éteint l'incendie qui nous faisait roussir les petons, Subnautica peut démarrer : depuis notre petite capsule flottante, il va falloir explorer les fonds marins environnants pour y trouver les ressources nécessaires à notre survie. Notez qu'il existe quatre modes de jeu adaptés à vos envies. Le mode de base, "Survie", vous obligera à gérer faim, soif, santé et oxygène, et vous fera perdre une partie de votre inventaire à chaque mort. Un mode plus facile, "Libre", supprime la faim, la soif et la perte d'inventaire. Plus difficile, le mode "Extrême" augmente la difficulté globale et ajoute une petite permadeath des familles. Enfin, un mode "Créatif" en tous points semblable à celui de Minecraft offre des ressources illimitées pour jouer aux Lego avec la construction d'une base, mais désactive le scénario.



On conseillera de privilégier les modes Survie et Extrême : le Libre rend le jeu un poil trop facile et le Créatif vous spoile toutes les possibilités de construction offertes par le jeu, dont certaines sont assez folles et qu'il est plus appréciable de découvrir lorsqu'elles viennent récompenser quelques heures d'effort. On réservera donc plutôt le Créatif pour une deuxième partie plus tranquille, ne serait-ce que pour profiter du solide petit scénario mis en place. En effet, grâce à des messages de détresse captés à la radio, on comprend très vite que la charmante petite 4546B n'est pas étrangère au crash de l'Aurora, que nous ne sommes pas les premiers à jouer les Robinson Crusoé, que les secours risquent de rencontrer les mêmes problèmes et qu'il va falloir escalader une jolie petite montagne d'emmerdes pour espérer revoir la Terre un jour. En dire plus serait spoiler, d'autant plus que l'envie d'en découvrir davantage sur la planète et ses secrets sera le moyen pour Subnautica de motiver le joueur sur le long terme, une partie atteignant facilement les 50 heures, voire beaucoup plus en fonction du temps ""inutile"" que vous passerez dans le housing.

Au sommet de sonar

Une partie de Subnautica se déroule en général en trois temps : une phase de survie basique et de découverte des environnements, puis du crafting avancé sécurisant les conditions de survie, et enfin le end game où se mêleront du housing serein et/ou les derniers arpents du scénario, assez ardus. Au départ donc, on n'a à disposition que les équipements de la capsule : un petit placard, un créateur de pack de soin, une radio et un fabricateur. C'est ce dernier qui va être la clé de tout : sorte d'imprimante 3D sophistiquée, il engloutit vos ressources pour les recracher sous la forme de produits finis, que ce soit des objets ou de la nourriture. Les environs du radeau étant plutôt chiches en ressources rares, on doit d'abord se contenter d'items tout simples : un couteau, un scanner portatif, des piles etc. De toute façon, la priorité est plutôt au stockage d'eau et de nourriture, et pour ça il va falloir pêcher à la main toutes les bestioles des alentours. Et bien sûr, vos capacités en oxygène sont limitées. Le début du jeu va donc être plutôt laborieux, accumulant une multitude d'aller-retours à faible profondeur où l'on course des poissons moches et on casse des blocs de grès en espérant y trouver un métal un peu plus rare que le titane − matériau de base qu'on trouve en surabondance.



Heureusement, un PDA disponible dès le départ vient faciliter la progression. En termes de craft, il contient tout un ensemble de recettes de base, et par la suite il stocke la totalité des informations apprises par le joueur. Avec les balises permettant de marquer les endroits importants pour y revenir facilement plus tard, le scanner est d'ailleurs l'un des outils les plus importants, puisqu'il va servir à accumuler des données sur la faune, la flore et les matériaux, mais également à collecter les plans de nouveaux objets en scannant les débris de l'Aurora reposant sur les fonds marins. Le joueur attentif pourra donc piocher dans cette encyclopédie de poche des informations orientant efficacement sa collecte de ressources et sa progression dans l'histoire. Il est par exemple assez facile d'augmenter ses capacités en oxygène pour limiter les aller-retours et faire de longues sessions de récolte. Et petit bonus sympa : l'AI résidant dans votre tablette du futur déclame à intervalles réguliers des messages passif-agressifs bien sentis, comme quand elle nous recommande de nager moins pour ne pas déséquilibrer notre musculature, ou quand elle participe à la bonne ambiance en évaluant nos chances de mourir à l'approche d'une nouvelle zone particulièrement dangereuse.

Trempette dans un vert d'eau

Cette collecte d'informations, couplée aux objets basiques craftés dans les premières heures, va permettre d'élargir progressivement le champ des possibles pour le joueur. C'est le deuxième temps de cette valse sous-marine : en s'éloignant de plus en plus de notre base, on découvre de nouveaux matériaux avec lesquels on va construire des appareils automatisant la production des ressources essentielles. Eau et nourriture cessent d'être un problème, nos capacités en oxygène gonflent considérablement, des véhicules réduisent les temps de trajet…Contrairement à No Man's Sky qui punissait le joueur en remplaçant une boucle de gameplay abrutissante par une autre encore plus lénifiante sans jamais offrir de plaisir en contrepartie, Subnautica récompense les efforts du survivant qui apprend le fonctionnement de l'environnement. Gérer les ennemis − il n'y a pas d'armes et il faut soit fuir soit ruser − optimiser et préparer ses trajets, baliser les lieux, planifier et prioriser ses constructions… Quiconque prendra le temps de faire tout ça verra sa progression grandement facilitée. Et pourra profiter au mieux des biomes, dont beaucoup sont de petits enchantements visuels. Coraux, poissons exotiques, plantes marines, aliens, c'est un subtil mélange entre féérie des océans terriens et dépaysement extraterrestre.



C'est à partir de là que se déploie le troisième mouvement du jeu. À ce stade, deux possibilités s'offrent au joueur : soit prendre son temps pour constuire une base ridiculement sophistiquée et l'agencer à sa manière, soit pousser l'exploration de la carte jusque dans ses recoins les plus dangereux afin de clôturer l'histoire. Ou plus probablement un peu des deux. Car dans Subnautica, tout a été soigneusement placé à la main pour former un ensemble organique et cohérent, et il est difficile de se contenter exclusivement d'une seule de ses boucles de gameplay. Pour construire il faut des ressources, parfois assez rares, donc il faut explorer, parfois en prenant de vrais risques. Le jeu nous pousse ainsi à fouiller deux types d'environnements qui ne feraient pas tâche dans un survival horror : les grottes et les abysses. Les grottes évoquent pas mal celles de Minecraft : des zones assez dangereuses qu'on souhaite avidement explorer tant elles regorgent de ressources rares. Quand on y perd le sens de l'orientation, que l'oxygène vient à manquer, on stresse à fond et on se maudit d'avoir cédé à sa cupidité sans prévoir le coup. Quant aux abysses, sombres et dans lesquels la pression et la température sont des dangers mortels, ils sont le repère de monstres parfois colossaux. Les premières rencontres avec de grosses bestioles agressives surgissant d'un seul coup et menaçant d'exploser votre frêle sous-marin fait main sont si stressantes qu'on angoisse à l'idée de retourner en eaux profondes. L'occasion de noter que lors de ces séquences, le sound design est d'une redoutable efficacité.

Abysses repetita

Alors certes, tout n'est pas parfait. Sur un plan purement technique, on déplorera quelques chutes de framerate parfois gênantes, et surtout un clipping assez prononcé. Non seulement c'est le genre de détail qui brise un peu la magie enchanteresse des décors, mais en plus de ça on a parfois de drôles de surprises lorsque des éléments visuels importants apparaissent au dernier moment. On a déjà cité les débuts de partie un poil laborieux, et même si cela s'estompe rapidement il restera des menus à l'ergonomie correcte mais un peu épuisante à la longue. On n'aurait pas craché sur d'autres moyens de classer les schémas de construction, par exemple avec des filtres pour masquer des items déjà construits. La musique est assez particulière et ne plaira pas à tout le monde, mais c'est surtout sa propension à se déclencher un peu n'importe quand qui surprend. La cueillette de coraux ne devient pas plus épique parce qu'elle est soutenue par de l'électro. Enfin, en dehors du mode Créatif qui permettra d'expérimenter les rares modules de construction qu'on n'aura pas testé dans sa partie principale, la rejouabilité est assez faible. La disposition des lieux et le rythme de la narration étant identiques à chaque partie, le plaisir de la découverte s'estompe logiquement lorsqu'on tente à nouveau l'aventure.



Mais rien qui n'entâche durablement une expérience qui s'avère l'une des plus convaincantes de ce début 2018. Subnautica est un jeu patiemment ciselé par Unknown Worlds, qui reprend les meilleurs idées des survivals qui ont pullulé ces dernières années, mais en élimine toutes les fioritures pour ne garder que les boucles de gameplay les plus efficaces. Au cours d'une aventure longue, riche, intense et servie par un scénario tout à fait décent, on expérimente toute une palette de moments de jeux mémorables : émerveillement, gratification de nos efforts et instants de tension et d'angoisse. Le tout pour moins de 25€, c'est un rapport qualité/prix à toute épreuve.

Survival à la courbe de progression gratifiante, jeu d'exploration prodigue en émerveillement, jeu d'angoisse porté par ses environnements et son sound design, jeu de construction aux nombreuses possibilités de housing, Subnautica est tout ça à la fois. Les années de travail se ressentent dans l'équilibre de ses mécaniques, la richesse de son univers et l'éventail de son contenu. En somme, il offre une expérience complète et fascinante pour un prix tout doux. 
 

Commentaires

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Crusing
 
A noter qu'il est VR natif. Et que le FOV du casque s'y prête à la perfection.
Nicaulas
 
Comme pour Everspace : je n'ai pas parlé de la VR parce que je suis pauvre.

(Mais comme pour Everspace, j'y rejouerais le jour où je chope un casque.)
Anahkiasen
 
Je confirme, j'y avais pas joué depuis l'EA et la vache, c'est vraiment un excellent jeu qu'ils ont pondu. Le mode VR est encore un peu bancal à certains endroits mais ils ont dit qu'ils allaient y travailler post-1.0, après ça vaut le coup de tester même avec les défauts juste pour voir certaines des créatures et biomes du jeu à "taille réelle".
Crusing
 
Nicaulas a écrit :
Comme pour Everspace : je n'ai pas parlé de la VR parce que je suis pauvre.

Nelson-haha.jpg
BeatKitano
 
Un des meilleurs survival. Un des plus originaux également.
Le jeu vaut amplement ses 25 euros ne serait-ce que pour l'exploration d'un environnement totalement inconnu (et extrêmement flippant par moments).
Un de mes jeux préférés, bon je suis un peu dégouté de l'avoir fait en Early Access par contre, ceux qui le découvrent maintenant vont se régaler (j'adore la narration par l'exploration).
Le vertueux
 
C'est une claque ce jeu et ça fait faire de sacré économie en voyage, même plus besoin d'aller dans une mer à la con pour tester la plongée, tu as subnautica.
Samax
 
Je confirme, moi qui pensait ne jamais réussir à accrocher à un jeu de survie, j'ai été totalement happé par celui-ci dès le début.
Par moments l'exploration a vraiment quelque chose d'épique, j'avais pas retrouvé ça depuis les staker. Et stressante aussi, par exemple quand tu tombes sur des leviathans. En plus l'histoire rajoute une couche à l'immersion, c'est quelque chose qui m'avait manqué dans les autres survivals que j'avais testé.

Franchement ça tue, mangez-en.
hohun
 
Au niveau de la config', faut du Titan X de compèt' ou ça tourne bien sur un PC moyen (disons config joueur de 2014) ?
Crusing
 
En VR ça tourne nickel. Ça n'est pas le plus beau jeu de la terre, loinnnn de là.

RECOMMANDÉE :
Système d'exploitation et processeur 64 bits nécessaires
Système d'exploitation : Windows Vista SP2 or plus récent 64-bit
Processeur : Intel Haswell 4 cores / 4 threads @ 3.2Ghz ou équivalent
Mémoire vive : 8 GB de mémoire
Graphiques : Nvidia GTX 550 ti ou équivalent

CQFD
divide
 
Le concept sous-marin ne m'emballait pas plus que ça à priori, et j'ai rage-quit plusieurs fois pendant les 2 premières heure de jeu...

... Avant de me faire aspirer dans un vortex sans fond. C'est une putain de drogue, j'enchaîne des sessions de 3h sans m'en rendre compte, comme ce n'est le cas qu'avec un jeu tous les 2 ou 3 ans.
Pour moi c'est un peu une fusion de SOMA et Minecraft, et la notion d'echelle est absolument fabuleuse dans ce jeu, que ce soit en terme d'autonomie, de profondeur, de paysages, de creature, de compréhension de l'univers qui nous entoure, ce sentiment de repousser toujours un peu plus loin les limites comme un véritable explorateur d'une nouvelle planète... Grisant !
Le vertueux
 
Oui j'ai oublié de me coucher hier soir.

Il a ce que j’espérais naïvement de Minecraft quand j'avais testé l'alpha, tu commences à aller en profondeur pour explorer, tu tombes sur une architecture remarquable et là tu as : une atmosphère différente, de nouveaux dangers, des infos de background et du loot spécial. C'est très gratifiant.

C'est aussi ce qui manque aux elder scroll même s'ils s’améliorent un peu avec le temps mais aussi à la série spatiale des X qui préfère privilégier une gestion industrielle à l'ergonomie pas du tout faite pour ça à un background fort, dense et captivant.
Anahkiasen
 
Crusing a écrit :
En VR ça tourne nickel. Ça n'est pas le plus beau jeu de la terre, loinnnn de là.


Après franchement hors VR je trouve que ça a quand même ses mérites en TAF. Ils ont beaucoup misé sur les couleurs et la lumière, que ce soit au niveau de la flore ou de la faune, pour que les biomes pètent visuellement et compensent l'Unity qui toussote derrière. Genre les cavernes de Jellyshroom c'est toujours un grand moment "woah" quand tu y descends pour la première fois, pareil pour plein de biomes du jeu. Je suis resté sur le cul pas mal de fois et je passe mon temps à prendre des screenshots avec le PDA. :p
fennec
 
Ce TALC!
BeatKitano
 
hohun a écrit :
Au niveau de la config', faut du Titan X de compèt' ou ça tourne bien sur un PC moyen (disons config joueur de 2014) ?


Tu peux y aller sans crainte avec une vieille machine. Ça tourne sur un vieux laptop sans soucis si tu y vas pas trop fort en resolution.
Skizomeuh
 
"Le début du jeu va donc être plutôt laborieux, accumulant une multitude d'aller-retours à faible profondeur où l'on course des poissons moches et on casse des blocs de grès en espérant y trouver un métal un peu plus rare que le titane − matériau de base qu'on trouve en surabondance."

Laborieux, oui j'imagine si on arrive vierge de toute expérience dans Subnautica, mais c'est la faute de la faim et la soif. Pendant l'EA j'ai quasi joué que en libre : à l'époque ça manquait d'équilibrage je trouve, mais depuis la gold c'est vraiment moins laborieux. Le début c'est surtout l'occasion de découvrir (et analyser) tout ce qui passe, de jauger les réponses de la faune et la flore à notre intrusion, et quand on n'a jamais trempé ne serait-ce qu'un orteil dans Subnautica, s'émerveiller.
__MaX__
 
Je ne vais qu’appuyer ce qui a déjà été dit : Subnautica est le meilleur jeu de survie auquel j'ai pu jouer. Point.

Nicaulas a bien souligné les points qui font que j'ai cet avis. En les synthétisant tu as la raison pour laquelle je trouve que c'est le jeu qui marche le mieux de -pfioulalala- dizaines que j'ai pu tester : les loops de gameplay sont cools et progressives et quelque soit le temps de jeu atteint, on est en permanence en survie et menacé par l'environnement. C'est ça que tous les jeux de survie devraient réussir à équilibrer.

En détail :
- Les loops sont cools parce qu'elles évoluent avec la progression du joueur. Au départ on descend à une dizaine de mètres de profondeur et on peut survivre en choppant les deux types de poisson : 1 pour manger, 1 pour boire. Dès les 3 / 4 premières heures passées, on descend plus loin ou on s'écarte plus du pod de sauvetage. Dès lors, il faut commencer à trouver des sources plus récurrentes pour survivre. Pécher devient uniquement un moyen temporaire si on est à court.

De là la loop globale offre plus de possibilité : sortir > récolter pour la survie > base > stocker > se nourrir > sortir... ou sortir > récolter pour crafter > base > crafter > sortir... l'arrivée de différents composants (mettre en place des système de génération de matière première -farming-, agrandir sa base avec de nouveaux composants) enrichi encore ce qu'on peut faire. Et puis on continue d'avancer et de descendre et c'est là que tout devient magique.

- La survie : pourquoi le sens de survie est parfait dans Subnautica ? Parce qu'à partir du moment où on quitte une zone sécurisée on est "déjà" en danger rien que par le fait de respirer. Même à haut niveau tard dans le jeu, la jauge d'oxygène aussi grande soit-elle est une mécanique qui provoque du stress et impose au joueur de conserver un oeil sur son statut.

Et c'est là que Subnautica est ingénieux, que ce soit pour l'air, la pression, ou les créatures gigantesques qui sont de véritables dangers même pour le plus gros véhicule. A aucun moment dans le jeu on ne se sent littéralement surpuissant et capable de raser la faune ou la flore de la planète.

C'est généralement pour ça que les survival me font décrocher. A la fin on est tellement puissant et intouchable que l'on se demande "à quoi bon continuer à crafter et s'équiper, de toute façon plus aucun challenge du jeu n'est un risque ou danger pour moi". Subnautica c'est l'inverse, on a toujours envie d'étendre la base pour stocker plus et avoir plus de latitude pour cette fois où on aura été un peu trop gourmand à 1500m de profondeur et où on aura perdu la récolte de matériaux précieux pour crafter notre objet end game.

Un point que j'aurais tendance à vouloir améliorer c'est la gestion de la récolte en fin de jeu. Ils auraient gagné à faire une baie pour le cyclops afin de pouvoir gérer le stock dingue que tu peux mettre dedans.

Il y a vraiment peu à critiquer dans ce titre. Et je suis vraiment content que Unknown Worlds ait sortit cette pépite.
__MaX__
 
D'ailleurs Shtong a bossé sur l'excellente trad. fr. Si vous passiez plus souvent sur le Discord vous auriez pu venir rigoler à trouver des noms de poissons :>
ignatius
 
Le kiff est total. Je l'avais choppé il y a longtemps déjà en early access mais je n'y avais que très peu joué à cause d'une opti pas encore là. Donc je suis très content de le découvrir aujourd'hui. je rejoins clairement la chorale de louanges.
kimo
 
Bon test pour un jeu plutôt réussi, mais je trouve qu'il fait l'impasse sur au moins deux problèmes : le comportement des animaux "agressifs" qui sont vraiment pas terribles, ce qui rend la sensation de danger totalement anecdotique et casse totalement l'immersion (les dangers environnementaux sont bien plus réussis), et de deux, le jeu est truffé de bugs en tout genre, dont certains peuvent mettre bêtement fin à une session de jeu (véhicules bloqués dans la baie d'amarrage, jeu qui considère que vous n'êtes plus dans l'eau, etc...). Quelques semaines de plus de fignolage n'aurait pas fait de mal.

Et à la fin, c'est un peu fetch quest quand même.
franchement, est-ce que c'était nécessaire de cacher les matériaux nécessaires aux différents éléments de la fusée par exemple?

reste que ça reste le meilleur jeu de survie actuellement, mais c'est aussi en partie parce que la concurrence est pas vraiment à la hauteur.
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