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PAIN

ClémentXVII par ClémentXVII,  email  @ClementXVII
 
Il y a quelques jours, un constat alarmant a fait surface dans la presse généraliste. Dans un article publié par le Daily Mail, on apprend que le nombre d'accidents causés par des enfants tombant des arbres a terriblement chuté ces dernières années. A cause de cette génération Xbox, nos enfants seraient devenus des chochottes, et risquent plus de se faire mal en tombant du lit que la génération précédente.
Génération Xbox? Pas si sûr... je parlerai plutôt de génération Playstation, qui préfère certainement faire endurer aux autres ce qu'ils n'aimeraient pas endurer eux-même. Cette génération préfère investir dans PAIN, un petit jeu PSN développé par Idol Minds, pour envoyer un avatar virtuel se fracasser dans le décor d'une cité urbaine.

Du PAIN sur la planche




Le principe de PAIN est très simple : dans un terrain en construction, une catapulte. Sur cette catapulte : un type (Jarvis), et en face de la catapulte : un décor urbain. Après avoir ajusté l'angle de visée et avoir avancé ou reculé Jarvis pour déterminer la force du lancer, une pression sur R1 l'envoie en l'air, littéralement. Le but est alors d'amasser un maximum de points en faisant tout péter !
Grâce à un tir bien placé et un moteur Havok aux petits oignons, il sera possible d'effectuer des réactions en chaîne, et invoquer des multiplicateurs de dégats. On pourra par exemple viser une benne, s'y agripper une fraction de seconde afin d'atterir sur un réservoir de gaz qui explosera sous le choc, envoyant Jarvis vers sa prochaine cible. Sachant qu'on peut ajuster la trajectoire de Jarvis en plein vol, que l'on peut agripper des objets et les envoyer faire des réactions en chaîne, que pratiquement tout est destructible, qu'il y ait des mimes, des singes et des mémés, et vous pouvez avoir une petite idée du chaos organisé qu'est PAIN.

Malgré cela, parler de PAIN ne serait pas complet si je n'avais pas parlé du Ouch, la Force latente de tous les sauts : le Ouch est une force qui permet à Jarvis de faire des soubresauts quand il est en l'air ou sur le sol, et de changer radicalement de direction (en fonction de sa vitesse). Utilisé avec dexterité, le Ouch peut être utilisé à votre avantage pour faire exploser le compteur de scores. Il se vide à chaque utilisation, mais est réinitialisé dès que vous touchez un objet.

PAIN perdu




Déjà sympa à jouer en solo (lancer de mimes, fessée de singes,...), c'est en multi que PAIN prend toute sa saveur. Le premier mode de jeu permet de jouer en alternance pour battre le record du joueur précédent. Le premier joueur choisit une cible, tire et les suivants essaient de battre son record en prenant soin de viser la même cible que le premier joueur, sous peine d'être disqualifié. C'est là qu'on peut imaginer tous les sales coups, ricocheter contre un mur pour se prendre le parc-mètre qui se trouve derrière les bâtiments, passer au bon moment pour se prendre le métro,... tous les coups sont permis ! Un autre mode, proposé gratuitement en téléchargement, est intitulé "Les explosifs, c'est rigolo". Dans celui-là, il n'y a pas de voitures qui passent dans la rue, ni de métros, mais des caisses d'explosifs sont disposées ça et là dans le décor. Pour battre son adversaire, il suffira alors d'exploser un maximum de caisses en deux lancers. Pour cela, il faudra généralement envoyer valdinguer des tas d'objets dans la ville, car tout seul, Jarvis n'arrivera pas à grand chose.
Pour finir, en beauté, le mode multijoueur le plus fun s'avère vite être bowling : le joueur qui lance son personnage doit faire tomber les quilles, en utilisant les diverses positions mises à sa disposition tout en évitant les projectiles du ou des autres joueurs (jusqu'à 3). Alors qu'il n'est déjà pas évident de toucher toutes les quilles (foutus mimes...), c'est alors la porte ouverte aux autres joueurs afin de mettre en œuvre les plus gros coups de pute possibles et imaginables, à base de poutrelles en métal, cabine téléphonique et autres mémés en déambulateur. De grands moments !

Sa PAIN de Noël




Vendu à petit prix sur le PSN, PAIN est le jeu idéal à sortir pour une soirée entre potes, joueurs ou pas. Il est impossible de rester de marbre devant les cris poussés par Jarvis, les bonus intitulés "éclateur de noix", "auto-stoppeur", ou autres. D'accord, il n'y a qu'un seul environnement dans le jeu, mais les développeurs continuent d'ajouter du contenu au jeu, et un second environnement serait prévu pour Q2 ou Q3 2008. Le blog officiel du jeu est mis à jour régulièrement et dévoile les nouveautés à venir. En attendant, les amateurs d'armures à ch'wal peuvent acheter des personnages supplémentaires pour 0,99 eurocent.
Marrant en solo, PAIN est explosif en multi !

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