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Meteos

CBL par CBL,  email  @CBL_Factor
Pourquoi reparler d’un jeu qui a bientôt un an et demi ? Parce qu’il n’a pas eu le succès qu’il méritait. Maintenant que vous avez tous une DS, il est temps d’investir dans un bon jeu, un pur et dur, un puzzle game. Je ne vous parle pas d’une énième ressucée de Puzzle Bobble jouable au stylet, mais d’un concept tout nouveau entièrement pensé pour être joué au stylet et qui vous fera investir tôt ou tard dans un film plastique protecteur tant l’écran tactile va prendre cher.
Posons d’abord quelques bases. En 2003, Tetsuya Mizuguchi, grand maître du rythm’n game et auteur des fantastiques Rez et Space Channel 5, se barre de chez Sega pour fonder Q Entertainment. Masahiro Sakurai, créateur chez Nintendo des Kirby et des Smash Bros, rejoint Q Entertainment pour créer Meteos. On a connu pire comme tandem de producteur / game designer. Le jeu commence par une cinématique présentant l’histoire (si si !) : l’horrible planète Meteo bombarde les autres planètes de meteos afin de les détruire. Heureusement, une civilisation découvre qu’en alignant 3 meteos du même type, ils fusionnent et décollent. L’heure de la revanche a sonné !

Meteos de siège



Le gameplay est déroutant au départ. Les meteos ne tombent pas un par un comme dans la majorité (totalité ?) des autres puzzle game. Ils pleuvent en permanence aléatoirement sur l’aire de jeu pour former des colonnes. Avec le stylet, on peut en déplacer un verticalement. Si on en aligne 3, 4 ou 5 verticalement ou horizontalement, ils fusionnent et décollent, emportant avec eux tous les meteos qui sont dessus. La pluie de meteos ne s’arrête pas pour autant et ils peuvent même tomber sur le bloc qui est en train de partir. Le but est d’expulser ces blocs de meteos en dehors de l’écran pour vous en débarrasser. Vous perdez si une colonne de meteos déborde de votre écran.

Mais les choses ne sont pas si simples : il va falloir combattre la gravité. Ainsi, il n’est pas dit que vous arriviez à expédier un bloc avec un simple décollage. La plupart du temps, le bloc va monter pendant un temps avant de retomber. Il va falloir les faire repartir soit en fusionnant d’autres meteos de ce bloc en plein vol, soit en faisant décoller des meteos situés en dessous de ce bloc, soit en attendant qu’il redescende totalement pour faire fusionner à nouveau des meteos de ce bloc. Ajoutez à cela le fait qu’une fusion horizontale fait décoller plus de meteos mais qu’une fusion verticale les fait décoller plus vite. Evidemment plus le bloc est gros et plus vous aurez de mal à le faire partir. Plus le temps passe et plus la pluie de meteos s’accélère. L’ensemble donne donc un gameplay totalement frénétique demandant au joueur d’être multi-tâches et assez zen.

Meteos frontal



Les modes de jeu sont nombreux et se divisent en deux. Il y a d’abord ceux où on joue tout seul : Time Attack (envoyer le plus possible de meteos dans un temps donné), Time War (mettre le moins de temps possible pour envoyer 100 ou 1000 meteos) et Deluge (faire le plus de points possible). Dans les autres modes que sont les mode Simple, Multijoueur et Star Trip (une sorte de campagne solo à objectifs), on affronte une ou plusieurs planètes. Comme dans un jeu de baston, on choisit sa planète de départ pour aller au combat. En effet, chaque planète a des caractéristiques propres : graphismes des meteos, types de meteos, gravité, effets sonores, aire de jeu… Il y a en tout 32 planètes.

Lors de ces matchs, les meteos envoyés retombent sur la tronche des adversaires qui peuvent les renvoyer à leur tour etc… On voit sur le côté ou sur le deuxième écran de la console l'état des adversaires. On peut même choisir à qui on veut envoyer ses meteos. De temps en temps, des bonus apparaissent permettant par exemple de vider une partie de l’écran : haches géantes, foreuses, bombes… Jouer contre l’ordinateur est déjà un vrai bonheur mais c’est en multi-joueurs (jusqu’à 4 en même temps) que le jeu prend tout son sens. Un mode « une seule cartouche » est disponible mais vous n’aurez accès qu’à quatre planètes. Avec quatre bons joueurs, les parties sont particulièrement jouissives et font passer Tetris pour un puzzle game de retraités. Seul bémol, le jeu est sorti avant le service de jeu en ligne de Nintendo donc vous ne pourrez jouer qu’en local.

Meteos et tes basses



Comme tout puzzle game auquel on accroche, la durée de vie est déjà monstrueuse mais Meteos ajoute un côté collection sympathique. Quelque soit le mode de jeu (sauf le mode « une seule cartouche »), tous les meteos que vous envoyez sont comptabilisés et vous allez pouvoir acheter des choses avec : nouvelles planètes, nouveaux bonus et effets sonores de chaque planète. De ce côté, le jeu fait presque penser au fabuleux Rez ; en plus de la musique générale de chaque planète qui s’accentue si vous êtes sur le point de perdre, les effets sonores dépendent de l’action que vous venez de faire : décollage, redécollage, envoi d’un énorme bloc… Meteos c’est aussi plein de petits détails subtils : par exemple, on peut continuer à jouer pendant le générique et les meteos envoyés font des feux d’artifices sur l’écran du haut où défilent les noms des développeurs. Ceux qui espéraient des jeux innovants sur DS ne doivent pas passer à côté de cette merveille. C’est une réussite totale sur tous les plans et probablement le meilleur jeu de la console.
Meteos est la preuve qu’on peut révolutionner un genre qu’on croyait figé : le puzzle game. C’est aussi un des jeux qui utilisent le mieux la dernière portable de Nintendo. On y revient souvent avec bonheur pour faire une petite partie seul ou entre amis. J’espère que vous deviendrez accro à ces petits blocs de couleur et à ce titre vraiment unique.

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