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Grand Theft Auto 4 : The Lost and Damned

Zaza le Nounours par Zaza le Nounours,  email  @ZazaLeNounours
 
Un peu moins d'un an après l'ouragan GTA IV, Rockstar revient avec The Lost and Damned, première extension exclusive à la version X360 de son blockbuster. Alors que certains optimistes se voyaient déjà télécharger un GTA IV Vice City, il faudra se contenter d'une nouvelle aventure dans les rues de Liberty City, qui nous amènera cette fois-ci à côtoyer les membres du Lost MC. En selle !
L'aventure commence quand Johnny, vice-président du club des Lost incarné par le joueur, et sa joyeuse bande de potes bikers partent récupérer leur président Billy à sa sortie de désintox. À peine remonté sur son trône, Billy veut reprendre les rennes et mener le club à sa façon, toute en sex, drug, rock & roll et guerre ouverte avec les membres des Angels of Death, un gang rival. Ceci n'est pas du goût de Johnny, bien plus tempéré, qui tentera de faire entendre raison à son chef - en vain. Débutera alors une aventure riche en affrontements, courses-poursuites, montée en puissance, trahisons et amitiés naissantes, dans la plus pure tradition des GTA.

Brothers for life



L'une des différences majeures de ce The Lost and Damned avec les autres jeux de la série, c'est que là où ils nous proposaient d'incarner pour la plupart un nouvel arrivant en ville devant peu à peu se faire un nom et monter son propre réseau de contacts, Johnny est déjà bien implanté dans Liberty City. Il a son point de chute attitré, le club-house des Lost où il pourra faire un billard, un bras de fer, mater les danseuses à poil, s'avachir devant la télé, aller sur Internet ou encore dormir. Le répertoire de votre indispensable téléphone portable est bien rempli, en grande partie des autres membres des Lost, que vous pourrez à tout moment contacter pour vous faire livrer des armes à prix discount, une nouvelle moto au cas où vous auriez planté la vôtre, ou encore pour demander des renforts lors d'une mission qui tournerait au vinaigre. Johnny n'est pas un loup solitaire comme Niko Bellic, et au contraire chasse en meute : il ne sera ainsi pas rare que vous deviez vous rendre à un certain point accompagné de vos acolytes. Ces déplacements pourront vous octroyer des bonus de vie et d'armure, pour peu que vous restiez en formation en roulant dans le gros logo des Lost apparaissant en surimpression sur la route. Maintenir le cap sera aussi l'occasion de parler à vos frères d'arme, voir de lancer une petite course improvisée histoire de rompre la monotonie du trajet.

Pour le reste, le déroulement de l'aventure est globalement similaire à ce que nous propose la série depuis des années, avec des contacts à rencontrer pour débuter des missions, dont certaines têtes déjà croisées dans GTA IV. On notera tout de même que la trame est globalement plus courte, contenu additionnel oblige, mais surtout plus linéaire, et on n'aura finalement qu'assez rarement le choix de son commanditaire. Les missions sont également assez similaires à ce que nous proposait GTA IV l'an dernier, avec ses poursuites et ses fusillades en intérieur comme ne extérieur toujours aussi couillues, certaines missions s'avérant bien épiques même si aucune ne parvient à atteindre l'intensité du légendaire braquage de banque de GTA IV. On notera toutefois qu'elles ne vous feront jamais utiliser Internet ou l'ordi des voitures de flics, ce qui est un peu dommage. Saluons toutefois l'heureuse initiative de Rockstar qui a eu la bonne idée de placer des checkpoints dans les missions, pour ne pas avoir à se recogner les longs trajets en cas de foirage. Les activités annexes sont bien sûr toujours de la partie : pour varier les plaisirs, vous pourrez ainsi vous livrer à des courses entre motards où les civilités s'échangent à coups de batte de base-ball dans les gencives, comme au bon vieux temps de Road Rash, où à des bastons contre les gangs rivaux.

Lost forever



Bien sûr, de nouveaux jouets sont livrés avec cette extension. Au rayon des moyens de transport, on trouvera une ou deux voitures mais surtout une pléthore de bécanes, sportives comme choppers, toutes particulièrement grisantes à piloter. Du côté des trucs pour faire des trous dans les gens, on aura droit dès le début à un fusil à canon scié bien classe qui pourra être utilisé à moto, puis un lance-grenades qui fait "fwoush" puis "boum", et enfin des pipe-bombs que vous pourrez utiliser à bord d'un véhicule, même si c'est toujours aussi peu pratique que les grenades. Les playlists des radios les plus rock du jeu ont également été enrichies de quelques nouvelles pistes.

Une fois le mode solo bouclé, au bout d'une dizaine d'heures environ, vous pourrez vous pencher sur les nouveaux modes multijoueur. Les courses à moto, batte à la main, sont bien évidemment de la partie. Le mode Chopper vs Chopper, impliquant une moto tentant de fuir et de survivre le plus longtemps à un hélico armé jusqu'au rotor lancé à ses trousses, amusera les plus masochistes. Le mode Protection de témoins, comme son nom l'indique, opposera des flics tentant de protéger un convoi de témoins et des bikers tentant de le détruire. Un bon paquet de nouveautés donc, pour ceux qui aiment déguster leur GTA entre amis.
Une extension bien rodée, et surtout un bon prétexte pour se replonger dans Liberty City

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