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Un Rédacteur Factornews vous demande :

TEST

Gears of War 2

Zaza le Nounours par Zaza le Nounours,  email
Il y a deux ans, Epic débarquait avec son Gears of War et mettait un grand coup de rangers pointure 52 dans la fourmilière du jeu d'action, réussissant à le redéfinir tant du point de vue du gameplay que de la réalisation. Depuis, de nombreux titres l'ont imité, à coups d'Unreal Engine mal exploité ou de systèmes de couvertures foirés : il était donc temps pour Gears of War 2 de débarquer et de nous prouver que le roi n'a rien perdu de sa superbe.

Six mois séparent la fin du premier opus de l'ouverture de Gears of War 2. Les humains de Sera sont toujours en guerre contre les Locustes, que la bombe lumière transportée par l'escouade Delta n'avait bien évidemment pas réussi à annihiler pour de bon. Une escouade Delta qui va avoir encore une fois fort à faire dans cette guerre, puisque les gros insectes menacent de faire tomber la capitale humaine après avoir enseveli de nombreuses villes.

Voilà pour le pitch, prétexte à un génocide de Locustes en règle durant les cinq actes de la campagne solo. Le déroulement de l'histoire est un peu mieux amené que dans Gears premier du nom, en revanche on pourra se demander si les quelques passages un peu plus émotionnels (notamment Dom à la recherche de sa femme) avaient vraiment leur place dans cet univers qui transpire la testostérone, les doublages français une fois de plus dramatiquement mauvais réussissant à nanardiser encore un peu plus tout ça.


The blood


Mais cessons de nous arrêter sur les à-côtés scénaristiques pour nous concentrer sur ce qui fait la force du jeu : son action non-stop bien sauvage. Le jeu reprend bien sûr les bases de son grand frère, à savoir des affrontements face à des Locustes de plus en plus gros, dangereux et nombreux, le tout bien planqué derrière tout abri de fortune que pourra offrir le décor en ruine. On connait déjà tout ça, et Epic s'est contenté de quelques petits ajouts et corrections pour fluidifier un peu les combats : la tronçonneuse plus facile à utiliser, la possibilité de ramasser un Locuste agonisant à terre pour s'en servir de bouclier - à moins que vous ne préfériez l'achever d'un bon coup de crosse dans la tête, ou encore la possibilité de ne pas succomber directement lors d'une indigestion de plomb mais de ramper quelques instants dans l'espoir qu'un de nos coéquipiers viendra nous relever.

Bien sûr, cette suite se devait d'étoffer aussi le bestiaire et l'arsenal. Du côté de la chair à canon, on trouvera tout d'abord les Tickers, sortes de gros explosifs ambulants qui auront quand même la bonne idée de s'annoncer par un désagréable bruit de castagnettes, les Sanguinotaures, composé d'un cavalier et de sa monture, particulièrement rapides et puissants surtout lorsqu'ils débarquent en groupe, ou encore les gros Reavers, araignées volantes armées d'une mitrailleuse, d'un lance-roquettes et qui piétineront tranquillement si elles arrivent à s'approcher de vous. Voilà pour ceux que vous croiserez le plus souvent, en plus bien sûr des troufions Locustes de base et de tout ce que proposait le premier Gears en terme de vilains.

Pour réduire tout ça à l'état de petits morceaux de chair sanguinolents, Marcus et ses potes pourront compter sur un arsenal copieusement enrichi : ainsi, en plus des traditionnels Lanzor (la déjà légendaire mitraillette doublée d'une tronçonneuse), fusils à pompe et autres snipers, vous trouverez quelques nouvelles armes de poing, comme un Magnum puissant mais très lent ou un petit pistolet-mitrailleur particulièrement efficace, un nouveau fusil d'assaut Locuste dont la cadence dépendra de votre capacité à appuyer plus ou moins vite sur la gâchette, ou encore un lance-flammes qui j'ai personnellement trouvé particulièrement inutile. Vous serez également amenés en chemin à mettre vos grosses mains sur des armes lourdes, type mortier ou Gatling, qui réduiront votre mobilité mais sauront se montrer indispensables quand il faut faire le ménage sans trop se fatiguer. À tout cela s'ajouteront quelques stars héritées du premier épisode, comme le lance-grenades (à ramasser sur les dépouilles encore fumantes des Boomers), l'arc de tension ou encore le sympathique Rayon de l'Aube.


The sweat


On a des armes, et on a des ennemis sur lesquels s'en servir, reste à savoir comment tout ça s'enchaine. Pour faire court : ça s'enchaine bien. Les cinq actes de la campagne solo parviennent à se renouveler sans cesse, tant en terme d'identité visuelle que de petites trouvailles de gameplay. À l'exception de l'acte 4, qui en plus de vraiment trainer en longueur propose un level design complètement débile, aucun ne fait dans la redite ou le recyclage facile.

Les passages en extérieur sont par moments vraiment vastes, laissant ainsi de côté l'aspect couloir du jeu au profit de vrais champs de bataille où vous pourrez par exemple voir toute la cavalerie humaine se fritter avec des hordes de Brumaks. Les intérieurs ne sont pas en reste, et ce quel que soit le type "d'intérieur" visité : les entrailles de Sera sont un véritable enchantement pour les yeux, bien loin du triste troisième acte du premier Gears - à noter toutefois que sans trop en dire, ce ne sont pas les seules entrailles que vous serez amenés à traverser.

Tout ces beaux décors sont doublés d'une excellente ambiance : la distance d'affichage étant bien plus étendue que par le passé, on peut profiter de somptueux arrière-plans renforçant l'atmosphère apocalyptique, allant de la montagne enneigée à la ville en flammes, en passant par une forêt verdoyante. L'acte 3, plus sombre et humide, évoquera aussi bien Bioshock que Resident Evil 4 et s'avère être un des plus marquants du jeu.


The tears


Mais un test de Gears of War 2 ne saurait être complet sans mentionner sa partie visuelle. Il y a deux ans, le premier épisode venait tout écraser sur son passage avec une réalisation encore jamais vue. Aujourd'hui, l'effet de surprise est passé mais il faut reconnaitre que le jeu fait toujours son petit effet : les graphismes sont dans l'ensemble plus fins, et la technique étant maitrisée Epic a pu s'attarder sur la direction artistique, ici bien plus poussée : certains passages, complètement hallucinants et laissant croire qu'on se trouve face à des artworks, inviteraient presque à une contemplation béate si on n'avait pas toute une armée de Locuste à occire. Les décors toujours globalement assez grisâtres, ambiance apocalyptique oblige, s'autorisent malgré tout quelques passages un peu plus colorés, notamment lors du dernier acte. La partie sonore n'est pas en reste : on l'a dit, les voix françaises sont bonnes à jeter, mais les somptueuses musiques viendront renforcer les affrontements les plus épiques et les bruitages bien pétaradants feront trembler les murs comme il faut si vous poussez un peu trop la sono.

L'une des grosses réussites du premier opus tenait dans son mode multi. Alors pour la suite, on reprend la même chose, et on l'enrichit encore un peu plus : autant dire que ceux qui ne supportent pas de jouer seul vont avoir de quoi faire. La campagne solo jouable à deux en coop est bien évidemment toujours de la partie, tout comme les classiques mode Deathmatch, Team Deathmatch, Capture the Flag et j'en passe, jouables désormais en équipes de cinq. Et puisqu'on parle de jeu à cinq, restons-y avec la véritable nouveauté de la partie multi : le mode Horde, ou une équipe de cinq joueurs devra repousser des vagues de Locustes de plus en plus nombreux, costauds et résistants. Un vrai petit bonheur de convivialité où les joueurs devront faire preuve d'un minimum d'organisation si ils ne veulent pas finir en cure-dents pour Locustes.

Gears of War 2 est incontestablement un bon jeu, enchainant tranquillement les moments de bravoure tout au long de la campagne solo. Les graphismes en mettent encore une fois plein les yeux, le gameplay est bien rodé, et la partie multijoueur devrait vous occuper un bon moment. Néanmoins, malgré toutes ses qualités, le jeu manque cruellement de réelles nouveautés : des couverts destructibles n'auraient par exemple pas été de trop pour dynamiser un peu plus l'action. Au final, on a un peu trop l'impression de se retrouver devant une extension pour le premier Gears of War, efficace mais un peu trop proche de son grand frère. On espère que pour la fin de sa trilogie, Epic nous servira un dernier épisode un peu plus fou-fou.

SCREENSHOTS

 

Commentaires

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Akshell
 
Il me fait follement penser à Hard Gay.
Hansvon
 
Je l'ai vu ce week-end à Tokyo, il est déjà sorti. Et c'est probablement une blague envers hard gay effectivement.
Miaouss
 
Fichtre quel déhanché !

Je suis hétéro mais ce jeu me fait envie... dois je me poser des questions?
Niko
 
Hansvon a écrit :
Je l'ai vu ce week-end à Tokyo, il est déjà sorti.
Exact, il est sorti le 2 (il s'est classé 5eme des ventes la semaine dernière dans l'archipel).

Sinon, le boxart est génial

Dommage que le jeu lui-meme ne soit pas aussi joyeux et coloré (graphiquement parlant).
lionheart
 
Il était pas dans zelda ce personnage? Quelqu'un pourrait m'eclairé s'il vous plait.
ki$$__cOoL
 
si il est dans windwaker ( ptetre dans les autres mais je n'y ai pas joué ) on le libère de sa prison sur mercantile.
lionheart
 
ki$$__cOoL: Merci.
pouletmagique
 
Voila pourquoi je joue plus sur ma DS que sur n'importe quel autre support (bon je joue aussi un peu a Fear combat). Vivement la sortie US ou FR
Skyzoboy
 
Niko > merci pour l'image de la boite :D

Des infos sur Tingle ! (Il apparaît dans beaucoup de Zelda ki$$_cool!)

Décidemment, ce spin-off de Zelda est réellement attendu ... et ce que j'aime, c'est qu'on l'a toujours soutenu sur Factor ! \o/ Tingle \o/

Au fait, on a une date de sortie européenne ?

EDIT : forcément un clin d'oeil à hard gay ! (oui, je commente d'abord avant de regarder la vidéo, ça pose un problème ? :D :p)
striker!
 
Haha ça a l'air délicieusement débile. Indispensable donc.
nitoo
 
Akshell a écrit :
Il me fait follement penser à Hard Gay.


Omg ! Je connaissais pas du tout ce mec, il est trop fort.

Hahaha merci pour la poilade.
hellspawn
 
Skyzoboy a écrit :


Décidemment, ce spin-off de Zelda est réellement attendu ... et ce que j'aime, c'est qu'on l'a toujours soutenu sur Factor ! \o/ Tingle \o/


oh YEEEAAAAH !!!



ROH !! Je ne savais pas que factornews était aussi une communauté de momosexuel du zizi moi :-D (Trop trop de la boulette tout ca !!! … Et tu sais ... j’aime bien les mecs un peu foufou dans ton genre skyzou ;-) Enfin un héros de jeu vidéo qui nous représente nous autre, opprimé de la société de consommation et minorité non visible dans les jeux vidéo et il faut que ca cesse !!, cela n’a que trop durée, la communauté afro américaine a eu Martin Luther King et Malcolm X et après l’engagé HARD GAY qui se pourfend a présent dans la mediocrité et le ridicule en vendant son ame a BIG BROTHER et la télévision pour du l’argent (plein)nous etions deseperés,mais notre messie est enfin arrivé, nous avons enfin TINGLE !!! Aleiluyaaaah !! Et encore un grand merci a Nintendo pour nous avoir enfin compris et nous faire des jeux de tapette de " qualitay " si si ! je tenais a le dire Monsieur Miyamoto.


Mais a quand le coming out de mario ? Car bon hein il est un peu " louche " tout de meme avec sa moustache , sa casquette et ces salopettes !!


Plus serieusement c'est a cause de ce genre de jeu que j'adore Nintendo et cette petite console ,ils ont tout compris eux (pas comme Sony et sa psp qui a tout misé sur l'esbroufe technique mais en negligeant (a tort)l'aspect ludique c'est du fun que l'on veut avant tout,et ce jeu risque de nous en fournir en barre .Et puis j'adore la demarche "social" de Nintendo sur ce coup qui est de créer et de porter "en heros" un personnage "aux moeurs troublante" et legeres ;-) ceci est la preuve d'une grande tolerance et d'une grande ouverture d'esprit c'est grace a ce genre d'initiative que les préjugés de toute sortes tomberont un jour , et puis c'est plutot surprenant venant d'une entreprise dont les produits sont avant tout destinés aux enfants .


Mais je ne suis pas gay pour autant hein ;-) tout cela c'etait pour du faux et pour "wiigoler" (un peu ... :p)
2vic
 
C'est vrai que Nintendo, qui developpe des jeux "gamins" et "frileux" ose quand même briser un enorme tabou. un heros gay. C etait pas arrivé depuis Day of the Tentacle. (ben oui, Bernard Bernoulli est gay, ca se voit a sa demarche.)
meduz'
 
ki$$__cOoL a écrit :
si il est dans windwaker ( ptetre dans les autres mais je n'y ai pas joué ) on le libère de sa prison sur mercantile.

On le rencontre pour la première fois dans Majora's Mask (N64), et il est apparu également dans The Minish Cap (GBA).
takiller
 
Haha je mise sur une bonne vieille censure pour nos amis les amerloques, suffit de se rappeler de je ne sais plus quel Zelda GB ou une sirène s'était fait mystérieusement placer un soutif.
amano
 
il apparait dans les zelda nintendo/capcom sur GB pocket en premier
snoopers
 
Hellspawn, je t'attend ce soir derrière le rocher des buttes-chaumont. N'oublie pas ton petit jean moulant de la dernière fois.
hellspawn
 
snoopers a écrit :
Hellspawn, je t'attend ce soir derrière le rocher des buttes-chaumont. N'oublie pas ton petit jean moulant de la dernière fois.


Arrete un peu ! Je ne suis pas qu'un corps moi , sache que derriere ce physique il est vrai parfait ce cache aussi un etre sensible , tu me decoit de plus en plus :-| ...
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