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Final Fantasy X-2

Niko par Niko,  email  @nik0tine  
Annoncé dans la précipitation après l’échec de Final Fantasy : Le film et le piteux démarrage de FF XI (qui s’est depuis bien rattrapé), Final Fantasy X-2 est le premier épisode-suite de la série. Il partait du coup avec un gros handicap, tant il était évident que le but de Squaresoft était ici de renflouer ses caisses plutôt que de nous pondre un chef-d’œuvre vidéoludique.

Yevon Herr Golonel


Nous revoilà donc dans le monde de Spira, deux ans après les évènements de FFX. Le culte de Yevon est en perte de vitesse depuis la chute de Sin, et un nouveau mouvement, la Ligue des jeunes, s’oppose aux traditionalistes religieux. C’est dans ce contexte que l’on retrouve Yuna, invoqueuse au chômage, l’insupportable Rikku et Paine, une nouvelle venue assez mystérieuse. Toutes trois se sont reconverties dans le métier de chasseuses de sphères, des artefacts disséminés aux quatre coins du monde.

Ces quelques changements géopolitiques ne semblent avoir eu que peu d’influence sur le monde de Spira : on retrouve les décors de FFX, parfois au pixel près ; un recyclage qui frise parfois l’escroquerie. Les quelques rajouts s’intègrent toutefois naturellement aux coins connus, mais on perd forcément l’un des aspect le plus intéressant de la série : la découverte du monde.



Le gamegirl’s corner


Pour nous consoler de cette récupération quasi-systématique des éléments du précédent épisode, Squaresoft a modifié en profondeur les mécanismes du jeu … en commencant par réchauffer le système de combat des ancêtres. Le tour par tour cède ainsi sa place aux jauges ATB, des jauges de longueur variable qui se remplissent en fonction du temps. Ce système, que l’on pourra qualifier de semi temps réel, permet de retrouver un peu de stress pendant les innombrables phases de baston dans la grande tradition des Final Fantasy.

La gestion des compétences fait l’objet d’un changement encore plus profond, qui plus est réellement original : les trois demoiselles pourront changer radicalement de compétences à tout moment grâce au sytème implémenté dans ce Final Fantasy X-2 : les vétisphères.

*Attention, ami lecteur, on rentre ici dans le monde merveilleusement niais du jeu japonais.*

Les vétisphères sont des objets permettant à Yuna et ses comparses de changer de spécialité : n’importe laquelle pourra ainsi modifier ses compétences – en passant par exemple de magicienne à guerrière - en plein combat. Chaque changement de spécialité s’accompagne comme de bien entendu d’une modification de la tenue du personnage au moyen de jolies Cut Scenes dignes de Sailor Moon. Les six vétisphères de base (dont celle de chanteuse réservée aux fans de J-Pop) se verront complétées tout au long de l’aventure par une bonne dizaine supplémentaire, pour une garde robe impressionnante au final.



Yuna, rat qui ri


Histoire d’avoir un prétexte à ces changements de toilettes, Square a mis sur pied un scénario plutôt inégal : la première partie du jeu est cousue de fil blanc, les choses se compliquant enfin (un peu) au milieu du jeu. Et la moitié du jeu, on peut y arriver très vite : un joueur moyen, en s’en tenant à l’histoire principale, pourra finir Final Fantasy X-2 en 15/20h. Pour soutenir cette faible durée de vie pour un RPG, une multitude de quêtes secondaires et de mini-épreuves viennent relever la sauce, dont les fameuses parties de Blitz Ball - qui s’apparente maintenant à un mini jeu de gestion. Ces amuse-gueules seront accessibles à tout moment. Ainsi, à la fin de chaque mission, l’hovercraft des filles pourra choisir sa destination dans Spira : les missions faisant avancer la trame principale seront signalées par un tag « Important », ce qui n’empêchera pas d’en choisir une autre, voire de visiter un coin pour le simple plaisir des yeux. Une non linéarité appréciable, même si les ficelles sont grosses.

Indubitablement le moins bon épisode de la série, il manque à Final Fantasy X-2 le plaisir de la découverte. Une faiblesse qui aurait pu être compensée par un scénario innovant. Ce n’est pas le cas ici. Ajoutons à cela la réutilisation systématique des éléments de son aîné, qui frise l’indécence et laisse le joueur avec ce désagréable arrière-goût de piège à fans. Attention toutefois, le jeu est loin d'être mauvais, il est même très plaisant à jouer. Mais les nouvelles aventures de Yuna n’atteignent en rien les critères de qualité que l’on attend d’un Final Fantasy.

SCREENSHOTS

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