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BomberNIAC

Sidoine par Sidoine,  email  @sidoinedw
Bomberman fait partie de ces jeux qui ont été inventés par des êtres malveillants voulant provoquer l'effondrement de l'Occident. C'est du moins ce que m'a dit Gérard, général à la retraite, qui s'y connaît en complots. Je le crois, parce que des jeux comme ça sont une véritable menace pour la productivité et donc pour le plan quinquennal. Cette version du jeu, nommée judicieusement BomberNIAC, est un rafinement du concept car il se joue en mode texte. Idéal en environnement de travail.

L'ennui porte conseil


[link=viewscreen.php?galid=2620&imgid=19666][/link]Le dictateur président NIAC s'ennuyait ferme aussi son grand chambellan lui proposa un nouveau sport qui, en plus de le divertir, pourrait lui permettre de se débarrasser d'opposants gênants. Ce sport aurait la particularité de se jouer avec des bombes, ce qui implique une mortalité élevée. Ce scénario est très original et c'est plutôt étonnant qu'il n'ait jamais été exploité par le passé. Moi même, qui pourtant suis considéré par beaucoup comme un génie, je n'y aurais pas pensé.
Le but du jeu est donc de participer à ce sport et, originalité toujours, de gagner.
Des flammes, des murs, des morts
Le jeu se déroule sur un terrain avec des murs très solides et des murs moins solides. Les joueurs (jusqu'à quatre) doivent se promener dans ce terrain de jeu et poser des bombes à retardement. En explosant elles projettent quatre traînées de flammes dans quatre directions. Ces flammes peuvent être stoppées par des murs qui selon leur solidité s'effondreront ou pas. Accessoirement les flammes peuvent brûler le pauvre joueur qui se trouvait sur leur trajectoire.
Dans les ruines des murs on trouve souvent des bonus aux effets variés et amusants : flammes plus longues, bombe supplémentaire, bouclier, lance-bombe, etc.
Le fil à couper le bomber
Ce principe simple, copié par anticipation par bomberman, est exploité avec génie dans BomberNIAC. C'est une savante combinaison de réflexes et de stratégie. En effet pour vaincre son adversaire il faudra généralement arriver à le piéger. La plus simple des stratégie consiste à l'acculer dans un tunnel et à en bloquer l'entrée avec une bombe mais on pourra aussi essayer d'embrouiller l'adversaire en posant tellement de bombes qu'il ne sait plus où donner de la tête. Par ailleurs, l'existence de bonus tels que le lance-bombe ou le pousse-bombe permet des stratégies encore plus variées.
Une autre composante importante du jeu est de savoir à quel moment il faut arrêter de collecter des bonus et partir à l'assaut. Les agressifs se fraieront immédiatement un chemin jusqu'à l'adversaire tandis que les lâches accumuleront les bonus dans leur coin.
Le jeu propose plusieurs plans et il est facile d'en créer de nouveaux, l'intérêt est donc toujours renouvelé, d'autant plus que le terrain joue beaucoup dans la stratégie.
La technique au service de l'homme
Graphiquement le jeu est superbe. Dès l'intro, réalisée par le maître de l'art ASCII Alexandre Béraud, on est plongé dans une ambiance post-apocalyptique particulièrement stimulante. Quand le chiffre représentant l'adversaire avec un réalisme à couper le souffle apparaît sur l'écran, une bouffée d'adrénaline nous submerge et on s'escrime sur le pauvre clavier dans l'espoir d'être conduit à une rapide et sanglante victoire. Sur les captures d'écrans vous pourrez admirer les décors, avec des textures particulièrement bien choisies. Visiblement le parti pris du réalisme a été choisi, avec un rendu quasi-photographique.
Les effets sonores sont particulièrement bien rendus puisqu'ils sont généralement produits à la bouche par les joueurs. On conseillera particulièrement en accompagnement la marche impériale chantée en cœur.
Bien sûr, tout ceci met à mal le microprocesseur et on observera des ralentissements sur les machines un peu anciennes. On attend toujours les cartes graphiques nouvelles générations pour lesquelles un processeur spécialisé dans l'accélération du mode texte est prévu.
Le jeu se joue bien entendu exclusivement en réseau. Il se présente donc sous la forme d'un serveur, lancé généralement sur la machine la plus puissante, et d'un client. D'après les programmeurs le protocole a été optimisé pour le réseau local mais sur Internet le jeu est tout à fait jouable puisqu'on a généralement à attendre moins d'une minute entre l'appuie sur une touche et son effet.
Notez que le jeu a été programmé en GOTO++, un langage révolutionnaire destiné à remplacer le Java : il tourne donc de façon transparente sous Windows et sous Linux. Il y a encore quelques bugs (vous voyez l'effet d'un rayon cosmique sur une des captures d'écrans - mais NIACsoftware nous a affirmé que le fautif était Windows qui n'avait toujours pas intégré un filtre anti-rayon cosmique) mais globalement c'est jouable et une mise à jour (payante) devrait être disponible dans un an ou deux.
Bénissons NIACsoftware pour ce jeu merveilleux ! Ils relancent l'intérêt pour les jeux en mode texte et nous avons hâte de voir leurs prochaines productions. En plus ce jeu est gratuit et ses sources sont libres, ce qui joue définitivement en sa faveur. Une référence indépassable pour ceux qui jouent en réseau local au bureau au lieu de travailler.

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