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Un Rédacteur Factornews vous demande :

PREVIEW

Test Drive Unlimited 2

Zaza le Nounours par Zaza le Nounours,  email  @ZazaLeNounours
 
Attendu depuis un bon moment par les nombreux fans du premier épisode, Test Drive Unlimited 2 va finalement débarquer sur nos machines dès le mois prochain. Pour nous faire un premier avis sur cette suite, Namco Bandai et Eden Games nous ont invités à venir découvrir le jeu et à effectuer quelques tours de pistes sur les routes ensoleillées d'Ibiza.
Avant d'essayer le jeu, nous avons eu droit à une longue présentation assurée par Alain Jarniou d'Eden Games (qui ne nous a malheureusement pas fait profiter de son formidable accent anglais), durant laquelle nous ont été rappelés la plupart des ajouts de cette suite.

La plus grosse nouveauté provient bien sûr de l'ajout de l'ile d'Ibiza, que l'on pourra parcourir comme bon nous semble. Celle-ci est un peu plus petite que l'ile d'Oahu que l'on connait depuis le premier épisode (et qui pourra être une fois de plus arpentée ici), mais se différencie par une végétation moins luxuriante et des décors globalement plus arides qu'à Hawaï. Ces deux iles proposeront au total environ 2000 km de routes, dont environ un tiers de chemins de terre pour les courses off-road.



La progression dans le jeu a également été revue en profondeur et le joueur sera cette fois-ci bien plus encadré que dans le premier TDU. En plus d'un simili-scénario, le joueur sera en contact avec divers autochtones qui l'inviteront à se rendre chez le coiffeur, acheter de nouvelles propriétés... ou passer des permis. En effet, avant de pouvoir participer à un championnat, il faudra réussir quelques series d'épreuves. Il y a trois catégories de véhicules différentes (voitures de sport, 4x4 et voitures "classiques"), chacune avec ses permis à obtenir. La progression du joueur se fera aussi par une montée en niveaux (avec un maximum à 60), articulée autour de quatre axes : social, collection, compétition, découverte. Ainsi, il faudra atteindre le niveau 10 avant de pouvoir retourner à Hawaï.

La progression est donc moins fofolle que dans le premier opus, où le joueur était véritablement lâché dans la nature sans trop savoir quoi faire, mais la liberté demeure au centre du jeu, et vous pourrez toujours vous balader comme bon vous semble, pour le simple plaisir d'admirer les magnifiques paysages ou pour découvrir les événements uniques (emmener quelqu'un à tel endroit, prendre telle voiture en filature...) ou encore découvrir les "épaves", qui vous permettront par la suite de débloquer de nouvelles voitures (comme la 2CV).

Quelques petits ajouts cosmétiques sont également de la partie : ainsi, on pourra se balader librement en vue FPS chez les concessionnaires ou dans ses demeures, examiner les voitures sous tous les angles, et même voir les avatars des autres joueurs pour discuter et gigoter avec eux. Les petits détails ont été poussés à l'extrème puisqu'il sera possible une fois au volant de son bolide de mettre les clignotants, de lever et baisser les vitres et surtout de baisser la capote pour peu que vous ayez eu le bon goût d'acheter une voiture avec un toit amovible pour bronzer en conduisant. Bien sûr, commes les intempéries sont désormais de la partie, si jamais il venait à tomber des cordes, il faudrait la remonter : pas par crainte d'abimer vos sièges en cuir, mais juste pour ne pas avoir l'air con.



Le mode multi, gros morceau de ce MMO jeu de courses, a lui aussi été revu en profondeur. Les vétérans du premier épisode se souviennent des cheveux arrachés à essayer de rejoindre ses potes pour se faire une virée, et à se retrouver au même endroit sur la carte mais dans une autre instance, et donc sans possibilité de se voir. Les développeurs assurent que ce genre de tue-l'amour a été corrigé, et que les membres de votre groupe seront toujours visibles, et seront prioritaires par rapport aux autres joueurs dans les zones instanciées comme les maisons ou les concessionnaires. Pour le reste, en plus des modes de jeux classiques en affrontement, plusieurs modes plus "coopératifs" seront de la partie, comme celui où un joueur connait le tracé jusqu'au prochain checkpoint et doit y emmener sa bande, avant qu'un autre joueur soit désigné meneur jusqu'au checkpointsuivant. Voilà qui devrait relever un peu le simple plaisir de la balade entre potes millionnaires aux volants de voitures de luxe.

Le mode Course instantanée est lui aussi toujours présent et se lance en faisant un petit appel de phares à un autre joueur. Contrairement au premier TDU cependant, il ne sera plus possibile de définir le tracé avant la course puisque c'est le jeu qui s'en charge automatiquement. Néanmoins, un éditeur de tracés a été rajouté, et permettra de mettre ses créations à la disposition des autres joueurs, et même de parier sur son temps de référence. Enfin, les clubs de joueurs sont aussi de retour, et permettront de se livrer à des épreuves contre d'autres clubs. Les membres pourront renflouer la trésorerie au moyen de leurs fonds propres, ce qui permettra d'aggrandir les locaux, de racheter des bières, mais surtout de débloquer des voitures exclusivement accessibles aux clubs.



En homme de goût que je suis, j'ai snobé les versions PS360 du jeu pour m'intéresser uniquement à la version PC, potentiellement la plus belle des trois. Passé le premier choc de voir le jeu tourner sur une machine avec une Radeon dans le ventre, il faut reconnaitre que tout est plutôt plaisant à regarder. Les voitures sont belles, sans non plus atteindre le niveau de celles de Forza 3 ou de (certaines) de GT5, les environnements sont vastes et s'étendent à perte de vue, et les effets de lumière donnent envie de poser une paire de Ray-Ban sur son nez. On pourra noter un clipping un peu désagréable sur les arbres au loin, mais globalement il n'y a pas grand chose à reprocher, d'autant plus que tout tourne sans le moindre accroc. Les voitures lambda ne bénéficient bien sûr pas du même soin, mais pourront en revanche perdre des morceaux si vous les heurtez de plein fouet, contrairement aux voitures jouables, qui se contenteront de quelques rayures et déformations légères - plus des traces de boue lors des phases hors-piste.

Tout ça c'est bien beau, mais quid de la conduite, finalement ? Et bien malheureusement, après une petite heure de jeu, c'est bien cette partie qui m'a le moins convaincu. C'est assez difficile à définir, mais les quatre ou cinq voitures que j'ai essayées ne m'ont tout simplement pas paru agréables à piloter. La conduite est extrèment rigide, les voitures partent sans arrêt en tête-à-queue, et la vue interne bouge un peu trop dans tous les sens, mais pas à la manière immersive de NFS Shift. L'impression de vitesse est également assez légère. Aussi fou que ça paraisse, les gros veaux de 4x4 sont plus agréables à conduire lors des courses off-road que des voitures plutôt joueuses comme la 370Z sur du bitume, qui ne chassait pas gaiement de l'arrière-train comme on peut s'y attendre avec une propulsion. On attendra de voir ce que ça donne sur la longueur avec la version finale, en ayant le temps de se faire à cette conduite spéciale, et même en sortant éventuellement le G25 de son carton.
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