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Un Rédacteur Factornews vous demande :

PREVIEW

SAND LAND fait du neuf avec un vieux

billou95 par billou95,  email  @billou_95
 
En attendant de savoir si le nouveau film basé sur le manga éponyme de Toriyama est un nanar ou "un chef-d'œuvre légendaire" comme le dit sa bande-annonce, nous avons profité d'une matinée presse chez Bandai Namco il y a quelques semaines pour poser nos mimines sur SAND LAND, le jeu, du film, du manga, d'il y a 20 ans. Pensez donc, le projet a été dévoilé entre le fromage et le dessert pendant le Summer Game Fest, sans plus ample information. Alors, on ne s'est pas fait prier lorsqu'on a enfin pu en voir plus...
Premier constat, la démo qu'il nous a été donné de tester était limitée à des sessions d'une dizaine de minutes, à la grande mode des démos E3 d'une époque désormais révolue. Tant et si bien qu'il a fallu s'y reprendre à trois fois pour avoir une première vraie impression de ce qu'allait donner le jeu. Enfin bref, l'OVNI commence un petit peu comme sa bande-annonce. On nous présente son héros, Beelzébub, rien de moins que le plus puissant et méchant prince démon qui soit. Bon, dans les faits, c'est un petit phénomène rose haut comme trois pommes, mais assez vénère pour ne respecter ni l'heure du dodo, ni le brossage de dents quotidien. Lui et ses congénères démons vivent pour piller les dernières ressources d'eau d'une Terre post-apocalyptique complètement désertique.

La planète est toutefois également habitée par les humains qui tentent de contrôler lesdites ressources. C'est d'ailleurs avec un homme de chair et de sang, le Sheriff Rao, que va s'acoquiner notre zéro et son démon chaperon Thief dans une quête qui pourrait les mener vers une oasis perdue : la Fontaine Mirage. Evidemment, on y retrouve toute la patte de papy Akira, qui transpire du regard de ses personnages jusqu'à la moustache bien fournie de Rao, en passant par le design des véhicules qu'on croirait sortis des usines Capsule Corp.

 
Mais sinon, alors, on y fait quoi ? La démo qu'on a pu prendre en main nous a tout d'abord installé dans le cockpit d'un genre de voiturette de golf, lancée à vive allure, poursuivi par un dragon Goji des sables. Dans cette séquence sur rail un peu longuette et pas franchement excitante, il fallait éviter les coups portés par la bestiole lorsqu'elle sortait des dunes. Après avoir échappé à la chimère, place au monde semi-ouvert du jeu. Notre mission, rejoindre la ville de Talbo, plus loin sur la carte pour continuer notre aventure. Et pour cela, plusieurs options s'offrent à nous. Tout d'abord, foncer en voiturette à travers les sables en suivant le GPS maison. Mais c'est sans compter ce qui semble faire le sel de SAND LAND, le pilotage de ses nombreux véhicules disséminés partout. Ainsi, on arrive très vite devant un mini-tank gardé par trois péons au milieu de nulle part.

Après s'être débarrassé d'eux à coup de baffe dans un gameplay action très basique (coups forts, coups faibles, enchainements, coup spécial), mais assez acrobatique, on peut subtiliser le monstre de métal et s'en servir pour parcourir la carte tout en utilisant gatling et missiles pour dézinguer les raptors, tyrannosaures et autres robots qui peuplent ces plaines brulantes.

 
De temps en temps, le jeu propose de s'extirper de ce gameplay conduite-action assez arcade pour parcourir des grottes (pas très imposantes dans cette maigre démo). Si le level-design semble assez vertical, le joueur n'est pas clairement averti qu'il peut s'adonner à la grimpette. Les "marches" dans l'environnement paraissent plus hautes que la capacité de saut du héros, et il faut souvent s'y reprendre à plusieurs fois pour escalader les monticules de pierre environnants et finir par avoir une vue dégagée sur l'étendue désertique, ce qui est un peu dommage.

Le jeu gagnerait à proposer des indices visuels plus clairs sur ce qu'on est capable de faire ou pas. Pour terminer, on a eu droit à un dernier combat au corps à corps contre un gang de voleurs fringués comme des punks Mad Maxiens. L'occasion de mettre en pratique de nouvelles compétences d'esquive et de nouveaux combos. Encore une fois, si elles ne sont pas révolutionnaires, les bastons de SAND LAND fonctionnent bien. On regrette cependant que les finishers n'aient pas plus de punch et on espère que le studio prendra le temps pour peaufiner tout ça. Il en va de même pour tous les aspects de ce à quoi on a joué. L'ensemble manque de pep's et ressemble à l'accès anticipé d'un jeu d'action.

​​Difficile de juger des différentes qualités du jeu, notamment de sa composante de construction de véhicules et de gestion d'une base d'opérations. Ces fonctionnalités étaient absentes de cette version très early du jeu. En l'état, on l'a dit, SAND LAND n'est pas désagréable à jouer, mais il lui manque cet effet wow qui donnent à ses affrontements un goût de reviens-y. ILCA Inc., le studio à la manoeuvre, est bien connu des fans de Pokémon puisqu'il est à l'origine des remakes de Diamant Étincelant et Perle Scintillante, ainsi que de One Piece Odyssey. Les voilà sur un nouveau projet d'envergure et on espère qu'ils auront les reins assez solides pour aller au bout de leurs ambitions. A suivre donc.

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