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Un Rédacteur Factornews vous demande :

PREVIEW

Panzer Elite Action

Sidoine par Sidoine,  email  @sidoinedw
 
Dans Grand Theft Auto, un des buts qu'on peut se fixer est de récupérer un char d'assaut. On roule alors dans les rues de la ville en détruisant à coup de canon tous les véhicules qui passent à proximité. Panzer Elite Action (PEA), c'est ça, mais pendant tout le jeu.

Le saviez-vous ? La Norvège est subdivisée en 19 fylker (ou comtés), numérotés de 1 à 20 à l'exclusion du nombre 13.

Chin Panzer


Comme son nom l'indique, PEA est un jeu d'action dans lequel on dirige un char. On le déplace au clavier et on bouge la tourelle (qui a une direction indépendante) avec la souris. On peut donc a priori comparer le jeu à un FPS à la troisième personne. Pourtant, il y a quelques différences. D'abord, la rotation de la tourelle est plutôt lente, il ne suffit donc pas de pointer et cliquer : il faut pointer, attendre que la tourelle ait tourné puis alors cliquer. Vous avez bien noté la différence ? Je cite, pour les étourdis : « attendre que la tourelle ait tourné ». Deuxième différence, on est dans un char, lequel ne peut pas « strafer » (se déplacer latéralement), puisqu'il n'a pas de pieds. Par contre, on peut très bien viser dans une toute autre direction que celle du déplacement, c'est juste plus compliqué que d'appuyer sur Q et D. Ceux qui ont du mal à faire des marches arrière, et ils sont nombreux - je me rappelle par exemple un beau jeudi d'avril 2003, alors que j'allais faire mes courses à Géant Casino, le - auront quelques soucis puisqu'il n'est pas rare de devoir tirer vers l'arrière – la difficulté étant d'être toujours en mouvement pour ne pas faire une cible facile. Enfin, l'arme principale, c'est l'obus, qui s'apparente au lance-roquettes des FPS : il faut donc anticiper quand on tire sur des cibles en mouvement. Cet ensemble de contraintes rend le jeu amusant et change agréablement des jeux ne demandant pas d'adresse, comme Half-Life ou Quake.

Le jeu vous propose donc de diriger des chars dans des missions scénarisées se situant pendant la guerre de sécession. Les trois missions de la version preview étaient amusantes et variées. En gros on doit aller à un checkpoint, tirer sur tout ce qui bouge, puis aller à un autre checkpoint, tirer sur tout ce qui bouge, puis à un autre checkpoint et tirer sur à peu près tout ce qui bouge. À peu près, parce qu'évidemment on n'est pas seul. On est accompagné de coéquipiers (vaguement idiots, ils ont sans doute trop joué à des FPS) auxquels on peut donner des ordres contextuels à l'aide de deux touches (qui auraient mérité d'être rappelées à l'écran, parce que F et G, c'est pas très intuitif). De plus on rencontre souvent des troupes alliées qui livrent leurs propres combats sur le champ de bataille : avions, fantassins, camions, chars...

Vous pouvez écraser les fantassins.

Tout cela est très orienté arcade, ce qui est parfait pour se lancer dans une petite partie d'une dizaine de minutes sans trop se casser la tête et tirer sur tout ce qui bouge. Il n'est point question de simulation. Par exemple, on trouve à intervalles réguliers des bâtiments qui rechargent en munitions et réparent le tank quand on s'en approche.

Ciel, gazon, pan... Heu... Panzers


Au niveau des graphismes, tout cela est fort joli, avec des paysages tout à fait herbus et des ciels bien nuageux. Il y a des bâtiments variés, des ponts, des arbres, des marécages, une véritable ode à la nature et aux bâtisseurs humains et tout cela peut être détruit d'un coup de canon et réduit en cendres. Si on doit faire des reproches, disons que ça manque d'effets atmosphériques, que l'horizon n'est pas modélisé mais remplacé par du brouillard et que les ombres ne se projettent pas sur les objets. Si j'étais objectif, je dirais que ça n'a vraiment pas d'incidence sur le plaisir de jeu. Mais en fait, non, ça détruit l'intérêt du jeu. Donnez-nous un horizon !

SCREENSHOTS

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