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EGX 2019 : Premières spéciales dans art of rally

billou95 par billou95,  email  @billou_95
Développeur / Editeur : Funselektor Labs
Support : PC
Vous vous souvenez peut-être d'Absolute Drift, cet habile mélange de jeu de voitures et de puzzle-game épuré sorti en 2015. Et ben c'est sur la fin de son développement que son créateur a eu l'idée de rebondir sur le modèle physique du jeu pour réaliser un jeu de course à la gloire de l'âge d'or du rallye et de sa représentation en jeu vidéo. Des longues spéciales de Colin Mc Rae Rally à Dirt Rally 2.0, le créateur ne cache pas son amour pour Codemasters.
Et c'est clair que tout ça transpire dès qu'on prend en main le nouveau jeu de Funselektor : art of rally. Le concept : des spéciales dans les pays aux épreuves reines (Finlande, Sardaigne, Norvège, mais aussi le Japon), une vue top-down, des graphismes low-poly épurés et surtout zéro interface qui viendrait gêner le plaisir pur de la conduite. Premiers coups d'accélérateur sur une spéciale en pleine journée dans la campagne finlandaise à bord d'une Ford Escort Mk2 : le kif est total ! Le modèle de conduite est très proche de celui d'un Dirt Rally et malgré la vue éloignée, on sent bien les forces et faiblesses du véhicule, les aspérités du terrain souvent accidenté et l'effet de cette texture de sol sur nos pneumatiques.

Après avoir péniblement terminé la course, je redémarre sans attendre pour espérer faire un meilleur temps, c'est bon signe ! En refaisant en boucle le circuit trois fois, on commence à bien prendre en main le bolide, à jouer sur l'accélérateur et le frein pour prendre les virages à la corde en braquant comme un malade. La caméra est toujours bien placée de fait que l'on n'est jamais surpris par les virages à venir. De plus, la direction artistique minimaliste met carrément en avant les dénivelés du terrain. En bonus, les courses sont accompagnées d'une BO synthwave efficace composée par Tatreal. Voyant que je prenais mon pied, le développeur décide de passer la seconde et de me faire découvrir un circuit montagneux japonais... de nuit.

Et là on découvre une tout autre ambiance. Eclairé à la lanterne par les vieux phares jaunes d'époque de la Renault 5 Turbo, j'en mène pas large et flippe à chaque virage de peur de tomber dans les ravins abrupts qui se dessinent dans mes optiques. Le temps passe et on se rend aussi compte qu'on a plus affaire au veau de Ford, mais bien à quelque chose de plus nerveux qui demande de l'accélération par petites touches. Après m'être pris plusieurs arbres et avoir terminé tant bien que mal la course, il est temps de faire le bilan sur cette prise en main. Mode carrière complet, 30 véhicules des années 60 à nos jours, 25 circuits et leur version inversée, art of rally n'a pas l'air de manquer de contenu. Après un tel plaisir de conduire provoqué par cette simple démo, on a vraiment hâte de s'y plonger à nouveau à sa sortie début 2020.

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