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Un Rédacteur Factornews vous demande :

PREVIEW

Dead Island

Zaza le Nounours par Zaza le Nounours,  email  @ZazaLeNounours
 
Dead Island est l'exemple type du jeu à peu près sorti de nulle part (du moins pour ceux qui avaient oublié son annonce il y a quelques années) et qui a réussi à immédiatement faire parler de lui. Dans un premier temps grâce à un superbe trailer, puis grâce aux promesses des développeurs : monde ouvert paradisiaque, invasion de zombies, combats axés sur le corps à corps, armes à fabriquer soi-même, évolution du personnage... Même avec Techland aux commandes, qui n'a pour l'instant jamais réussi à produire un véritable hit, il y a de quoi saliver.
La première partie de cette présentation de Dead Island se situait peu après le début du jeu. Notre personnage, la jolie fille en robe rouge déjà vue sur les screenshots, est encore assez faible et se voit confier comme première mission de retrouver les éléments nécessaire à la réparation d'une antenne satellite. Dans cet abri où se terrent quelques survivants, elle peut obtenir d'autres missions, comme aider un médecin à défoncer la porte de l'infirmerie et y buter les deux zombies qui y trainent ou aller récupérer les pièces requises pour réparer une voiture. Les PNJ ont tous quelques choses à dire et si les dialogues ne sont pas à choix multiples on a toujours le choix d'accépter ou non une mission : on peut d'ailleurs en accumuler plusieurs et choisir laquelle "activer" afin d'afficher l'objectif sur le radar. Certains personnages vous proposeront d'acheter du matériel.

Dans cet abri, on peut également utiliser un établi, qui sera utilisé ici pour se confectionner une batte cloutée. Dead Island mise en effet beaucoup sur la fabrication d'armes au moyen d'objets plus ou moins anodins, mais il faudra pour cela mettre au préalable la main sur des plans : on ne pourra pas essayer ses propres combinaisons. Les armes ont d'ailleurs tendance à s'user avec le temps, et donc à devenir moins puissante. Il faudra donc les réparer, sur ces mêmes établis. L'inventaire est pour l'instant illimité mais ça ne devrait plus être le cas d'ici la sortie du jeu.



Une fois ces préparatifs bouclés, il est temps de quitter la safe zone et de partir à l'aventure. On peut se contenter de foncer en ligne droite jusqu'à l'objectif mais il est quand même grandement recommandé de se balader librement et de sortir des sentiers battus afin de tenter de dégotter de nouvelles armes, des trousses de soin, de l'argent ou des objets qui pourront être utilisés dans la confection d'armes maison. Bien évidemment, le risque de se prendre un groupe de zombies sur le coin de la tronche augmente si vous vous aventurez dans les coin un peu reculés. Les zombies, jadis des vacanciers de cette île paradisiaque, sont tous en bikinis et chemises à fleurs, ce qui change un peu des traditionnels chemises à carreaux et casquettes de routier, mais ça ne les rend pas plus sympa pour autant et la finalité reste la même : il va falloir les dégommer si vous ne voulez pas vous faire boulotter. Comme on l'a déjà dit, Dead Island ne vous donnera pas souvent l'occasion de faire le ménage au fusil d'assaut, et c'est donc à coups de pagaies, battes, couteaux et autres machettes qu'il faudra vous frayer un chemin au milieu des morts-vivants.

Les combats au corps à corps sont assez basiques mais on a quand même droit à quelques petites "subtilités", comme la possibilité de jeter ses armes sur les zombies ou sur des barils explosifs (elle peuvent être récupérées ensuite, et même pendant le combat si vous n'avez pas peur de vous approcher), de leur donner des coups de pieds pour les faire trébucher, d'effectuer des esquives ou encore de couper des membres à grands coups de machette - notez toutefois que la perte d'un bras ou d'une jambe n'empêchera pas un ennemi de se jeter sur vous. Toutes ces actions feront toutefois baisser votre barre de stamina et il faudra prendre gare à ne pas vous retrouver à bout de souffle au milieu d'un groupe de quatre ou cinq morts-vivants, sous peine de voir votre espérance de vie se réduire drastiquement. Le jeu ne contient pas d'auto-regen, sauf pour l'ultime carré de vie, et il faudra donc vous shooter au médikit ou au whisky (mais alors votre vue se brouillera) pour vous soigner. Si vous veniez à passer l'arme à gauche, pas de panique : vous réapparaitrez au bout de quelques secondes dans la safe zone la plus proche, allégé de quelques dollars - dollars que l'on peut trouver notamment en faisant les poches des cadavres.



La deuxième partie de cette démo nous plaçait en ville. Le personnage a cette fois-ci bien grimpé en niveau et peut donc utiliser des armes plus puissantes, et a accès à davantage d'emplacements pour changer d'armes rapidement dans son inventaire. Les autres aspects de cette montée en niveau sont pour l'instant assez obscurs, même si l'on sait qu'il y aura trois arbres de compétences et que globalement grimper en niveaux permettra de cogner plus fort ou de se fatiguer moins vite. Chacun des personnages jouables a également une compétence spéciale, qui pourra être utilisée lorsqu'une certaine barre se remplit. Et pour la remplir, il faudra tuer, tuer, tuer. La skill spéciale de notre héroïne lui permettait de faire des ravages avec un petit couteau et d'être encore plus rapide.

Le début de cette deuxième partie nous propose d'affronter le Tank, l'un des zombies spéciaux. Celui-ci, engoncé dans sa camisole, est particulièrement résistant et fait de gros dégâts en vous fonçant dessus. La meilleure technique pour le tuer consiste à l'attirer près d'une baril explosif et à lancer une arme sur celui-ci pour le faire sauter. Une fois le ménage fait, on peut alors rentrer dans la safe house du coin, en l'occurrence une église. On peut y fabriquer une nouvelle arme, des couteaux explosifs, et y acheter une mitraillette, l'une des rares armes à feu que proposera le jeu. On récupère quelques nouvelles missions et on repart en territoire hostile.

En ville, on pourra utiliser certains véhicules, ce qui permettra de faire facilement le ménage dans les rangs adverses et rappellera forcément des bons souvenirs de Carmageddon. Gare toutefois : les zombies peuvent vous blesser si vous roulez à petite vitesse, lorsque vous slalomez entre les obstacles ou tentez de faire un créneau. On a même pu se faire attaquer ici par des zombies dont émanait un gaz toxique. Mitraillette à la main, les affrontements sont tout de suite plus évidents, même face à des groupes compacts de zombies. Il est recommandé toutefois de viser la tête afin de faire plus de dégâts et d'économiser ses balles.



Les graphismes du jeu ne sont pas particulièrement extraordinaires mais restent néanmoins agréables. Cette version est de toute façon loin d'être finale et tout devrait être bien affiné d'ici la sortie. Grâce à un habile stratagème consistant à arriver une bonne demi-heure en avance, on a pu essayer les versions Xbox 360 et PC. La mouture 360 faisait forcément pâle figure avec sa résolution plus faible et son aliasing qui pique, mais il n'y a pas non plus de quoi crier au scandale, d'autant que la version PC ne devrait pas avoir droit à grand chose de plus. Les deux versions n'étaient pour l'instant pas bien fluides mais là aussi, il reste du temps pour améliorer tout ça. On appréciera quand même l'immensité des décors, qui peuvent être parcourus librement et s'étendent à perte de vue. Les temps de chargements devraient être assez rares et n'interviendront de toute façon pas entre intérieurs et extérieurs.

Ce premier contact manette en main (oui, sur PC aussi) est plutôt encourageant. Le jeu regorge de bonnes idées et Techland semble s'appliquer à les mettre en oeuvre. Il ne reste plus maintenant qu'à espérer que le jeu parviendra à suffisamment se renouveler afin d'éviter toute lassitude, car pour l'instant c'est bien l'une des seules grosses craintes que l'on a : de finir par faire toujours la même chose. On verra déjà à l'E3 ce que donne l'aspect multijoueur de ce Dead Island qui, avec le mode coop, devrait décupler son potentiel de rigolade.
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