Le 5 mai 1992, une petite bande de développeurs pratiquement inconnus publiait la version shareware d'un des jeux les plus marquants de l'histoire : Wolfenstein 3D. Troisième tentative de faire un jeu d'action en vue subjective, après les très oubliés Hovertank One et Catacomb 3D, le jeu de id Software alors publié par Apogee Software nous proposait d'incarner B.J. Blazkowicz avec une mission simple : buter des nazis. Des nazis de toutes formes et de toutes tailles, du petit fantassin avec un pistolet au SS à la mitrailleuse, en passant par les doberman et les zombies jusqu'au mecha-Hitler final, car Wolfenstein 3D ne se prend pas très au sérieux.

Parti comme un remake du vieux Castle Wolfenstein sorti sur Apple II dans les années 80, le titre d'id Software abandonne toute les subtilités du jeu de base (notamment l'infiltration permise en se déguisant et en cachant les corps) au profit d'une action beaucoup plus frontale, où le seul choix laissé au joueur sera celui de l'arme qu'il préfère utiliser pour flinguer les troupes d'Hitler. Les niveaux prennent la forme de grands labyrinthes complètement dénués de sens dont il faudra trouver la sortie, en se frottant à tous les murs pour révéler les nombreux passages secrets remplis de trésors qui feront grimper le score. C'est très simple, c'est très bête, mais en 1992, c'est une vraie révolution.

En effet si aujourd'hui jouer en vue à la première personne nous apparait comme normal, à l'époque rien n'avait encore été proposé de tel - ou presque, le premier Ultima Underworld est déjà sorti depuis quelques semaines quand les joueurs découvrent Wolf 3D, mais si le jeu d'Origin a quelques avantages pour lui avec sa vraie 3D (notamment des textures au sol et au plafond !), il s'affiche dans une fenêtre beaucoup plus petite et souffre de contrôles beaucoup moins intuitifs que ceux du jeu d'id Software. Wolfenstein 3D n'a de 3D que le nom (il n'y a pas le moindre polygone dans le jeu, et la technique de ray casting utilisée pour l'affichage n'est finalement qu'une grosse bidouille de rendu d'éléments 2D), mais l'effet n'en est pas moins saisissant.

Lire la suite sur le site : Wolfenstein 3D fête ses 30 ans.

Hmmm les Commander Keen n'étaient pas vraiment inconnus à l'époque. Ils faisaient partir des rares "bons" jeux de plateforme sur PC.

Wolfenstein 3d arrive encore à faire ressentir plus de sensations à la gatling que certains fps modernes aussi complexes soient ces derniers.
On a quand même eu beaucoup de chance d'avoir eu ces jeux là.

Je me rappel tellement avoir saigné la version shareware sur les PCs du boulot de mon père (ECPA) à l'époque. Les gens sur place trouvaient que j'allais trop vite et ça donnait la gerbe à certains :D

"En effet si aujourd'hui jouer en vue à la première personne nous apparait comme normal, à l'époque rien n'avait encore été proposé de tel"

Cela existait déjà comme chez Might&Magic ou Wizardry mais pas dans ce genre de jeu qui était tout nouveau.

"En effet si aujourd'hui jouer en vue à la première personne nous apparait comme normal, à l'époque rien n'avait encore été proposé de tel - ou presque, le premier Ultima Underworld est déjà sorti depuis quelques semaines quand les joueurs découvrent Wolf 3D, mais si le jeu d'Origin a quelques avantages pour lui avec sa vraie 3D (notamment des textures au sol et au plafond !), il s'affiche dans une fenêtre beaucoup plus petite et souffre de contrôles beaucoup moins intuitifs que ceux du jeu d'id Software."

a part la vue, c'est pas le même style de jeu donc pas très comparable.

Krondor a écrit :
Cela existait déjà comme chez Might&Magic ou Wizardry mais pas dans ce genre de jeu qui était tout nouveau..

Oui et non. Might&Magic c'est resté du case par case jusqu'à M&M 6 sorti en 1998. Pour Wizardry il a fallu attendre Wizardry 8 sorti en 2001.

CBL a écrit :

Krondor a écrit :
Cela existait déjà comme chez Might&Magic ou Wizardry mais pas dans ce genre de jeu qui était tout nouveau..

Oui et non. Might&Magic c'est resté du case par case jusqu'à M&M 6 sorti en 1998. Pour Wizardry il a fallu attendre Wizardry 8 sorti en 2001.

Case par case oui mais zaza parlait de vue à la première personne et c'était bien le cas pour Wizardry et Might&magic.

En effet si aujourd'hui jouer en vue à la première personne nous apparait comme normal,

En 3d temps réel, Drakkhen était en vue 1ère personne sauf pour les combats.
En vue 1ère personne en temps réel comme ça, oui wolfenstein est le premier si ce n'est un des tous premiers.

Et sinon à part enculer les mouches t'as d'autres passions dans la vie ?

Zaza le Nounours a écrit :
Et sinon à part enculer les mouches t'as d'autres passions dans la vie ?

On peut également apprécier les détails et précisions apportées par Krondor

Ddomba a écrit :
On peut également apprécier les détails et précisions apportées par Krondor

Sauf que les "précisions" n'en sont pas mais juste du pinaillage pour faire l'intéressant, comparer un vrai FPS en temps réel à des dungeon crawlers en case pas case, c'est juste hors sujet. Sinon on s'arrête pas, et on remonte à Maze War, allons-y. Battlezone serait déjà plus pertinent mais bon c'est vraiment de l'archéologie. Le fait est que Wolf3D est une pierre angulaire dans l'histoire du jeu vidéo, et pas ses éventuels prédécesseurs.

Krondor a écrit :
Cela existait déjà comme chez Might&Magic ou Wizardry mais pas dans ce genre de jeu qui était tout nouveau.



Pas du tout, dans ces jeux, on contrôle rapidement plusieurs personnages, c'est donc une vue à la première personne du pluriel tandis que celle de wolfenstein est au singulier...

Voilà le genre de "précisions" totalement à côté de la plaque qu'on pourrait rajouter, qui vient alourdir un texte pourtant simple car on n'est pas capable de comprendre le sens derrière une phrase synthétique.

Après ce genre de divagations est tolérable en temps normal, mais comme tu as été un peu relou ces derniers temps, la patience s'effrite.
Je remercie la modération de tenter de te remettre vers le chemin de la justesse pour t'éloigner de celui de l'ergotage, même si les techniques pédagogiques employées resteront sans doute sans efficacités.