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Le Québec baisse son crédit d'impots jeu vidéo
Niko
Nostrach !
Admin 14285 msgs
En subventionnant massivement les studios avec un crédit d'impot à hauteur de quasiment 40% des salaires, la province du Québec s'est tranformée en El Dorado de la création de jeu vidéo, et tous les gros éditeurs ont désormais leur immeuble à Montréal. La mesure, mise en place à l'aube des années 2000 pour attirer Ubisoft (avec un CI couvrant à l'époque 50% de la masse salariale), a permis au Canada de se hisser au quatrième rang des producteurs de JV, derrière le Japon, les Etats-Unis et la Corée. Mais en ces temps de rigueur, le gouvernement serre la vis et le crédit d'impot sera désormais moins généreux.

Le nouveau budget prévoit en effet le passage du crédit d'impôt de 37.5% à "seulement" 30%. Forcément, les entreprises du secteurs, une centaine dans la province, ont un peu la gueule de bois : ainsi, Ubisoft, avec 2 900 employés, devra faire une croix sur un petit billet de 10.5 millions d'euros que lui remboursait la province chaque année sur sa masse salariale (estimation à la louche basée sur le salaire moyen du secteur, 48k€).

Intérrogé par Canoë, Alliance Numérique (l'équivalant de notre SNJV), laisse entendre que la mesure pourrait freiner les investissement, mais le VP ressources humaines d'Ubi se garde pourtant de réagir trop brutalement : «C'est une nouvelle majeure et nous devons prendre le temps nécessaire pour bien l'analyser avant de commenter». L'opposition politique, elle, critique vertement la mesure qui pourrait donner le coup de boost à la concurrence inter-régions, comme l'Ontario ou la Colombie-Britannique.

Le Canada n'est pas le seul à joueur au petit jeu du dumping dans ce secteur : la Corée, les Emirats, Singapour ou l'Australie proposent des aides réputées importantes, mais il apparaît compliqué d'avoir des chiffres précis. La France propose également des incitations fiscales : une déduction de 20% sur les dépenses éligibles (notamment les salaires), mais avec un plafond à 3 millions d'euros par an. Autant dire qu'il ne faut pas espérer voir toutes ces entreprises traverser l'atlantique en chantant la marseillaise pour venir s'installer chez nous.

Lire la suite sur le site : Le Québec baisse son crédit d'impots jeu vidéo.
 
kimo
Reporter de terrain
Redac 885 msgs
Ces crédits d'impôt, ça sert juste à ramener les entreprises chez soi via la concurrence territoriale pour générer de l'emploi. Donc bon, que les entreprises ne soient pas surprises : c'est le résultat de la logique de marché, quand il n'y a plus d'argent, on doit se "séparer" du personnel.

Enfin bon, reste qu'il y a un moment, si une entreprise aussi importante qu'UBI ne survit que sur les crédits d'impôts, il faut se demander comment elle gère son budget, ou alors le marché du jv n'est vraiment pas profitable pour elle (si je comprend bien, la baisse est de 7,5%, ce qui ferait à la louche 1M?).

A un moment, il faut savoir qui a le plus besoin de l'aide sociale (ba oui, c'est très grossièrement l'équivalent d'une alloc d'entreprise sauf, que l'aide ne baisse pas en fonction du chiffre d'affaire si j'ai bien compris).
Aider les petites entreprise à démarrer en leur fournissant de grosses aides au démarrage lorsque les investisseurs classiques sont trop frileux, je comprend tout à fait (et j'encourage), continuer à subventionner des entreprises aussi importantes qu'UBI qui ont probablement des actionnaires et des investisseurs dont c'est aussi le métier (et qui doivent bien profiter à un moment du bénéfice généré en partie par cet argent public), ça me semble bien curieux.
 
channie
Membre Factor
Membre 784 msgs
Ca va certainement faire chier les grosses boites, mais pour les indés qui pullulent à Montréal et qui souvent ont des budgets inférieurs à 1 million de dollars ça ne leur coûtera, au choix, un développeur ou un mois de travail (75000 dollars).
 
BeatKitano
Bite qui tanne haut
Membre 6366 msgs
Je me demandais Channie, c'était quoi la raison de la note (quel jeu ?)
 
kimo
Reporter de terrain
Redac 885 msgs
channie a écrit :
Ca va certainement faire chier les grosses boites, mais pour les indés qui pullulent à Montréal et qui souvent ont des budgets inférieurs à 1 million de dollars ça ne leur coûtera, au choix, un développeur ou un mois de travail (75000 dollars).


Les faire chier, oui, mais trouver du fric est surement moins insurmontable pour ubisoft que pour un dev plus petit qui doit sacrifier un mois ou un poste (ce qui n'est pas rien pour une petite entreprise). Remis à l’échelle du chiffre d'affaire en tout cas, j'ai l'impression qu'Ubi a plus les moyens de s'en remettre.
 
Le Québec baisse son crédit d'impots jeu vidéo
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