Le site US de Tomb Raider indique que Crystal Dynamics et Square vont dévoiler du neuf pour la série demain. Mais la surprise a été gachée par le fait que les développeurs du site web ont laissé trainer des infos importantes dans le code.

Demain, Crystal Dynamics va donc annoncer Shadow Of The Tomb Raider, troisième et dernier opus de la saga "jeune Lara Croft". Le jeu sortira le 14 septembre sur Xbox One, PS4 et PC et une foule d'infos débarquera le 27 Avril.

Le nouveau film Tom Raider sort vendredi aux US et -oh surprise- les critiques sont super mitigées.

Lire la suite sur le site : L'Ombre De La Pilleuse De Tombes.

Il faudrait vraiment qu'ils se concentrent sur les énigmes/LD maintenant. Y'avait du mieux dans ROTR.
Même si j'ai plus l'impression de jouer à un tomb raider en jouant à AC origins ...
Il suffirait juste de refaire des sortes de remaster à la Anniversary voire même Underworld avec la techno actuelle, et c'est la win. Leur copie d'uncharted pour casu merci bien. Les TR à la base c'est pas du TPS plateforme one button avec des cutscenes relou, c'est d'abord du puzzlegame et de l'observation.

Je suis d'accord même si j'ai bien apprécié les épisodes récents.

La question que je me pose, c'est : ça intéresse qui, un nouveau film Tomb Raider ? Comment le projet a-t-il été pitché, et comment ça a pu passer ?

Moi je pense que y avait du potentiel. On est à une époque où les heroines badass comme on les faisait dans les années 80 à la Ripley ou Connor manquent un peu. Un reboot des films Tomb Raider basé sur la trilogie actuelle de jeux ça aurait pu être parfait, montrer la vraie Lara Croft et faire oublier Angelina Jolie.

Mais c'est quoi la vrai Lara Croft ? C'est juste un perso low poly au gros seins marketés pour les joueurs de la psx et dont le gameplay fondateur fonctionnait bien à l'époque dans un univers pompé sur Indiana Jones mais en moins bien. Le potentiel est quand même très faible pour le cinema, y a pas de personnalité.

Ce qui aurait été parfait c'est qu'on s’arrête au premier épisode et qu'on sorte le second 20 ans après. Là c'est la classe.

Ça s'adresse à la même cible que le film assassin's creed, mais avec un potentiel féministe dans l'air du temps non négligeable, les commerciaux sont des génies. Ils ont juste oublié qu'à part pour les "millenials", Lara Croft on en a l'image ringarde de barbie à flingue digne de Barbwire des 25 jeux précédents et des films moisis avec Jolie, et que c'est pas deux jeux qui ne se sont pas très bien vendus qui vont changer l'imaginaire collectif. Après bon, nous on avait des films genre Mortal Kombat quand on était ado. Au moins y'avait Christophe Lambertz qui riait, avec un chapeau chinois.

Anahkiasen a écrit :
Ripley ou Connor manquent un peu.

Ah bon ? pourtant on les a vu dans Covenant et Genisys récemment [rire dans la salle].

Le vertueux a écrit :C'est juste un perso low poly au gros seins

Alors après y'aurait ptet eu un potentiel s'ils en avaient fait un film indie expérimental sur une femme qui se réveille un matin avec des énormes seins triangulaires.

"par le réalisateur de swiss army man", quoique ça peut vite tourner en https://youtu.be/tKwZB_AsSXc

Il y a toujours moyen de faire des trucs sympas quand on a du talent. Le Vertueux pointe le fait que Lara Croft est assez unidimensionnelle à la base, mais en fait il y a déjà une base de départ très solide. On a une jeune femme héritière, seule, très forte de caractère et qui risque sa vie pour trouver des trésors. Un pitch peut toujours paraître bête, mais il y a souvent moyen de voir les choses de manière un peu décalée.

Un exemple :
Lara Croft voit beaucoup de choses surnaturelles pendant ses escapades, des mafieux partout, des organisations internationales complotistes, etc. Une façon de tordre le concept pour le rendre intéressant, c'est de faire passer tout ça comme une héritière solitaire qui serait devenue cinglée, par exemple après la mort de son père. Elle aurait alors enjolivé les centres d'intérêt de son père à l'extrême pour aller "continuer" ce qu'il avait commencé. Peu importe la raison, par exemple la perception d'une injustice dans la mort de son père, ou n'importe quoi d'autre. Le côté cinglé c'est un peu comme une Don Quichotte mais qui va à la poursuite de trésors imaginaires convoités par toutes sortes de démons. Il y a moyen de déstabiliser le spectateur. Pas par surprise, mais plutôt par un cadre surréaliste, du malaise peut-être. Ou peut-être en transformant ça en une sorte de conte. On a vraiment beaucoup de choses qui s'en rapprochent en fait. Par exemple un Alice au pays des merveilles.

Un pitch ça paraît toujours très con quand il n'y a pas tout l'enrobage autour, mais je pense qu'il suffit d'un réalisateur avec du talent pour réussir à transformer n'importe quoi en quelque chose de dense et cool. Mon exemple c'est surtout pour montrer qu'on n'est pas obligé de rester coincé par un concept, qu'on peut souvent le dévier et le regarder d'un autre angle qui peut être beaucoup plus complexe et intéressant.
Il y a beaucoup d'autres exemples de ce genre au cinéma, au théâtre, dans les bouquins, la musique, etc. Même pour les gens très sérieux, par exemple Zola avec L'Œuvre (je crois que pas mal de monde a dû lire ça pendant le lycée). Ce bouquin parle juste d'un peintre très passionné et jusqueboutiste qui devient cinglé. Un pitch très basique mais qui devient une cathédrale avec le talent d'écriture.
Encore un autre exemple c'est Bronson, un film sur un détenu de Grande-Bretagne qui passe son temps à taper sur les gens. Le pitch est très basique, ça fait gros muscles, et au final le film réalisé par Refn fait ressortir un gars totalement atypique dans une espèce d'ambiance surréaliste.

Du coup, si on oublie un peu mon exemple et qu'on revient sur la base de Lara Croft, on a quand même un cadre assez particulier avec cette femme très forte qui agit de manière bizarre. Mais la tendance classique du cinéma, c'est de lisser tout et de rapprocher les personnages de choses connues, voire banales, voire même simplement faire des liens avec le quotidien, pour faciliter l'identification et la projection. Ce qui m'embête à chaque fois, c'est de présenter ça comme de l'enrichissement, alors que c'est juste de l'appauvrissement.
Ça me fait penser à Silent Hill et Christophe Gans qui justifie le fait de changer le sexe du personnage principal comme ça : le comportement du père d'être très proche et attaché à sa fille fait beaucoup penser à l'instinct maternel d'une femme, et donc c'est plus logique de remplacer cet homme par une femme pour que ça soit plus cohérent. Voilà, c'est un peu ça toujours le problème je pense, on retrouve ça à différents niveaux à chaque adaptation.