fraido a écrit :
Votre petite bataille de commentaires résume bien ce qu'on peut penser de Kojima.
On aime ou on aime pas.
J'aime ce que Kojima me vend. Et c'est assez bien résumé par CBL.
D'autres préferent Star wars , Marvel etc...
Chacun son univers.
Vector a écrit :
Et bim, les fans qui crient au genie sont arrivées.
J'adore le lore et les themes abordés dans MGS. Mais il va falloir revenir sur terre, Kojima a rien prédit du tout, il a juste ecrit un gloubilbulga politique a base de BD, mangas et cinéma. Je me sens désolé pour les gens qui croient vraiment que c'est plus profond qu'un fan qui veut rendre hommage a ses obsessions de nerd.
MGSV est un bon jeu mais on est a des années lumières des innovations des 3 premiers, les themes sont vus et revus. J'attends pas de ce mec de revolutionner le jeu video tout les ans, il l'a déjà fait mais c'est aussi un truc que devrait admetre le fan hardcore: Le meilleur de Kojima, c'etait il y a 25 ans. DS, c'est pas un chef d'oeuvre qui va imposer des standards dans l'industrie et pourtant dieu sait comment la communauté en attendait.
Duncan a écrit :
CBL : bah non justement, Neuromancer c'est 84 et en 88 Gibson finissait sa Sprawl trilogy. Il y a plein d'autres
Duncan a écrit :
Ouais bon je vais pas perdre mon temps, c'est évident que tu n'as pas joué au jeu pour le qualifier d'intelligent et mature et que tu es un fanboy de Kojima. Tellement mature par exemple, qu'au début le héros annonce la mort de je sais plus qui à sa fille de 15-16 ans, pour faire la remarque 5s plus tard qu'elle a quand même un joli petit cul.
Et non le Cyberpunk cela n'avait rien d'un genre super obscur en 1988. Max Headroom était diffusé en 87 sur ABC, une chaîne particulièrement obscure et en 88 sur Canal+, encore plus obscure. Neuromancer avait gagné la Triple Crown et s'était déjà vendu par tombereau. Il était déjà tellement copié (bien ou mal) que Gibson et Sterling commençaient en avoir marre et quelques années plus tard beaucoup ont déclaré le genre mort parce que justement il était devenu beaucoup trop mainstream. Sans même compter qu'à chaque fois qu'un script kiddie quelconque était arrêté pouf c'était un cyberpunk au journal TV (US).
Bref.
Duncan a écrit :
Tu parles de la France et moi je te parle des USA et du Japon. Si tu réduis tout à ta petite expérience, c'est sûr que tu ne connaissais pas quand tu avais 5 ans en 88 (et moi non plus). Allez, pour clore le débat, j'ai retrouvé la review que j'avais écrite il y a 10 ans sur ce jeu hautement mature et intelligent :
Après avoir terminé et apprécié Gemini Rue, je me suis tourné vers un autre jeu d’aventure de style cyberpunk, Snatcher, sorti originellement en 1988 et réalisé par Hideo Kojima. Le jeu avait tout pour me plaire, il est sous-titré “The Cyberpunk Adventure” et dès l’intro on nous rappelle que “this story is dedicated to all those cyberpunks who fight against injustice and corruption every day of their lives”. Une ambiance qui promet, un background travaillé, une technique irréprochable (pour l’époque) et un scénario qui n’est pas sans rappeler Blade Runner, à juste titre je me dis qu’il ne démérite pas son statut de jeu culte ! D’autant plus que pour un jeu console il est parfaitement jouable au clavier et on peut sauvegarder pratiquement quand on veut (les jeux actuels devraient en prendre de la graine avec leurs putains de checkpoints).
Oui mais voilà, tout ce travail sur le background, sur les décors de la ville (Néo-Kobé) et sur une ambiance de film noir à la Blade Runner est en partie ruiné par plusieurs choses. Le scénario est très convenu, une banale histoire de tentative de prise de contrôle du monde par les machines (les fameux snatchers, des androïdes à la Terminator). Les rebondissements sont pauvres et on voit arriver la plupart à 100 km. Pire, le héros (Gillian Seed), au lieu d’être un classique détective torturé à la Rick Deckard, est un vrai gamin. Il drague bêtement tous les personnages féminins et n’arrête pas de se faire rembarrer par le mini robot qui l’accompagne (Little John). Par exemple, en regardant la fille (majeure) de son collègue qui vient de se faire assassiner atrocement une heure avant il s’exclame “Hmmm. Abundant natural resources” c’est à quoi Little John rétorque “Gillian please restrain yourself”. Et cela pendant une bonne partie du jeu. Je n’ai rien contre un peu d’humour (qui est d’ailleurs la plupart du temps drôle) mais cela contraste terriblement avec l’atmosphère adulte que le jeu essaye d’instiller.
Pourtant Snatcher multiplie les références. Si vous n’aviez pas compris qu’il s’inspire de Blade Runner, il vous le rappelle avec un personnage nommé Ridley Scotty ou encore avec des noms de projets comme Asimov, [Frank] Herbert, etc. Mais on est loin de la profondeur de ce chef d’oeuvre ou d’un Ghost in the Shell. Aucune réflexion sur la part d’humanité des snatchers par exemple, il faut les détruire point final. De même, à aucun moment on ne perçoit cette atmosphère glauque et oppressante caractéristique des films cyberpunks.
Le gameplay est identique aux premiers jeux d’aventure. Plusieurs actions possibles (déplacement, investigation, etc) et à vous de vous démerder pour trouver quoi faire. Il n’y a pas de pièges, impossible de mourir en faisant une action inadéquate et si vous aviez oublier de faire quelque chose dans une pièce, Little John s’empresse de vous le rappeler. Au final, même si les actions sont assez logiques, on se contente souvent de les essayer toutes jusqu’à trouver le bon enchaînement qui va déclencher l’action suivante. Une paire d’énigmes plus ardues sont également de la partie mais si vous ne trouvez pas, là encore Little John va vous donner de gros indices. Le jeu est également entrecouper d’une dizaine de phases de shoot où l’on doit viser l’une des 8 directions pour abattre soit des robots, soit des snatchers. Seule l’avant dernière est réellement difficile et mettra vos réflexes à rude épreuve.
Bref rien de bien mémorable et je ne parle même pas des interminables cutscenes qui sont apparemment la marque de fabrique de Hideo Kojima (la dernière doit bien durer une bonne demi-heure). Si au moins le scénario avait été d’un autre niveau qu’une banale série B…
Au final, je suis assez déçu et cela ne va pas remonter la très piètre estime que j’ai dans les jeux consoles. On me vend un jeu d’aventure cyberpunk culte et je me retrouve avec un jeu hésitant entre le film interactif et le jeu d’action et entre le film noir et le buddy movie. Jouez plutôt à Gemini Rue, la partie aventure est sans doute un peu trop facile mais au moins vous ne serez pas déçus par l’ambiance !
Alroc a écrit :
https://www.youtube.com/watch?v=LK1vxCq2yMk
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