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Un Rédacteur Factornews vous demande :

Forums

Kojima se fait des films
Alroc
Membre Factor
Membre 582 msgs
fraido a écrit :
Votre petite bataille de commentaires résume bien ce qu'on peut penser de Kojima.

On aime ou on aime pas.

J'aime ce que Kojima me vend. Et c'est assez bien résumé par CBL.

D'autres préferent Star wars , Marvel etc...

Chacun son univers.


Tout a fait on peut aimer ce qu'on veut. Mais venir dire Kojima = Uwe boll avec un ton super péremptoire il faut avoir une argumentation assez solide derriere pour pas juste passé pour un troll.

Et aussi dire que MGS c'est juste un nanard grotesque obscure certaines fulgurance dans l'anticipation et la justesse des thématique présentées, exemple La (Jeu sortie en 2001)
 
Gnark
Membre Factor
Membre 58 msgs
Je me connecte pour (en tant que non-fan de Kojima, trop de trucs wtf à mon goût) recommander à tout le monde de checker le lien posté juste au dessus par Alroc; vidéo de 3mn de 2001 qui fait froid dans la dos sur la qualité de sa prédiction des phénomènes de société qui prendront au moins 12-14 ans avant d'être interprétés de manière similaire.

Balaise.
 
Duncan
Membre Factor
Membre 248 msgs
Ouah les mecs vous venez de découvrir le Cyberpunk ? Kojima est un gros fan du genre, normal qu'il en ait repomper tous les thèmes. Vous êtes comme ces petits jeunes qui pleurent en disant que leur groupe préféré a été plagié par tel groupe des années 70.
 
Vector
Membre Factor
Membre 198 msgs
Et bim, les fans qui crient au genie sont arrivées.

J'adore le lore et les themes abordés dans MGS. Mais il va falloir revenir sur terre, Kojima a rien prédit du tout, il a juste ecrit un gloubilbulga politique a base de BD, mangas et cinéma. Je me sens désolé pour les gens qui croient vraiment que c'est plus profond qu'un fan qui veut rendre hommage a ses obsessions de nerd.

MGSV est un bon jeu mais on est a des années lumières des innovations des 3 premiers, les themes sont vus et revus. J'attends pas de ce mec de revolutionner le jeu video tout les ans, il l'a déjà fait mais c'est aussi un truc que devrait admetre le fan hardcore: Le meilleur de Kojima, c'etait il y a 25 ans. DS, c'est pas un chef d'oeuvre qui va imposer des standards dans l'industrie et pourtant dieu sait comment la communauté en attendait.
 
CBL
L.A.mming
Admin 17386 msgs
Duncan : Ba non justement. Kojima fait partie des originaux, pas des copies. Son jeu Snatcher date de 1988 à une époque où le cyberpunk est encore balbutiant.

Quant à Metal Gear Solid, l'aspect cyberpunk est beaucoup plus nuancé. Ça tape plus dans le délire X-Files à base de surveillance gouvernementale, de recherches secrètes et de gouvernement caché.

Le plus cyberpunk des MGS est le 4 avec ses groupes paramilitaires privés qui font les guerres pour le compte d'autrui.
 
Bistoufly
Membre Factor
Membre 357 msgs
Sans être un chef d’œuvre, Death Stranding c'était quand même une proposition singulière dans le panorama, non?
Enfin je sais pas moi mais entre les partis pris des contrôles, de la customisation environnementale, de l'asynchrone, de l'ambiance quand même très travaillée (et pas trop vue et revue), je trouve ça un peu dommage de s’arrêter aux reproches habituels des prods Kojima (dont je ne suis pas particulièrement fan, je précise).

Oui, ses défauts classiques sont toujours là (casting, narration capable du meilleure et du pire en 3 secondes...) mais, globalement, j'ai trouvé ça plutôt "osé" et en même temps très carré, comme expérience... Mais bon, c'est peut être aussi par contraste avec la masse de gros jeux récents qui ronronnent pas mal.
 
Alroc
Membre Factor
Membre 582 msgs
Vector a écrit :
Et bim, les fans qui crient au genie sont arrivées.

J'adore le lore et les themes abordés dans MGS. Mais il va falloir revenir sur terre, Kojima a rien prédit du tout, il a juste ecrit un gloubilbulga politique a base de BD, mangas et cinéma. Je me sens désolé pour les gens qui croient vraiment que c'est plus profond qu'un fan qui veut rendre hommage a ses obsessions de nerd.

MGSV est un bon jeu mais on est a des années lumières des innovations des 3 premiers, les themes sont vus et revus. J'attends pas de ce mec de revolutionner le jeu video tout les ans, il l'a déjà fait mais c'est aussi un truc que devrait admetre le fan hardcore: Le meilleur de Kojima, c'etait il y a 25 ans. DS, c'est pas un chef d'oeuvre qui va imposer des standards dans l'industrie et pourtant dieu sait comment la communauté en attendait.


Littéralement personne ne crie au génie.
Je remets juste en perspective les commentaires du début qui disent que c'est de la grosse merde.
Nuance.

Au passage MGS est unique en son genre et je serais incapable de te dire d'autre jeu qui s'inspire de sons gameplay on de sa narration.
Ca a toujours été un extra terrestre.
 
Duncan
Membre Factor
Membre 248 msgs
CBL : bah non justement, Neuromancer c'est 84 et en 88 Gibson finissait sa Sprawl trilogy. Il y a plein d'autres bouquins qui sont sortis dans cette période mais je ne vais pas tous les citer. Sans parler des bouquins proto-cyberpunk comme Dr Adder écrit en 1972.

Tout le monde cite Snatcher mais personne ne semble y avoir joué. J'y ai joué, c'est très très mauvais sur tous les plans et il y a déjà tous les défauts de Kojima (blagues de cul totalement hors sujet, cutscene de 30 mins, narration barbante à souhait, gameplay pourrave, etc).

Et je ne réagissait qu'à la vidéo postée Alroc pas à l'ensemble de l'"oeuvre" de Kojima.
 
CBL
L.A.mming
Admin 17386 msgs
Duncan a écrit :
CBL : bah non justement, Neuromancer c'est 84 et en 88 Gibson finissait sa Sprawl trilogy. Il y a plein d'autres


Ouais enfin 4 ans ça reste balbutiant. Et y'a eu combien de jeu vidéo cyberpunk avant Snatcher ? 1988 c'est la même année que le jeu de rôle papier Cyberpunk.
 
Duncan
Membre Factor
Membre 248 msgs
Beh il y a au moins Neuromancer, le jeu, sorti la même année. Mais une fois encore, Snatcher faudrait peut-être y avoir joué avant de le citer à tort à travers. C'est un patchwork d'idées piquées à droite à gauche, notamment à l'un des premiers animes Cyberpunk, Bubblegum Crisis.

Le scénar principal ce sont des personnages haut placés remplacés par des robots pour pouvoir les contrôler. Putain vla l'originalité ! Quel génie ce Kojima !
 
Le vertueux
J'aime les films de karaté
Membre 6514 msgs
Blade runner 1982, moutons électriques 1968, terminator 1984, Asimov dans les années 50, Akira 1982, appleseed 85 et j'en passe.
Artistiquement snatcher est fortement inspiré par blade runner, le héros s'habille comme Deckard, il a le même type de flingue, y a un autre perso qui ressemble comme 2 goutes d'eau à Roy, d'autres persos secondaires bien inspirés de la direction artistique du film.
 
CBL
L.A.mming
Admin 17386 msgs
Vous avez l'air de dire que le cyberpunk c'était mainstream en 1988 alors que c'est totalement faux. C'était un genre super obscur. Blade Runner a fait un bide. Tron a fait un bide. Akira (manga et film) arrivera en occident qu'au début des années 90. Ghost In The Shell (le manga) ne sortira qu'en 1989 et le film en 1995.

En 1988 le jeu vidéo c'est Super Mario Bros, Bad Dudes Vs Dragon Ninja et Operation Wolf. Et la même année tu as Kojima qui te sort un jeu d'aventure intelligent, mature et dans un univers que peu de monde connait. Il n'a jamais caché l'influence Blade Runner mais accordez lui au moins le fait que c'était un précurseur dans son domaine. Tout comme Metal Gear sorti un an avant.
 
Duncan
Membre Factor
Membre 248 msgs
Ouais bon je vais pas perdre mon temps, c'est évident que tu n'as pas joué au jeu pour le qualifier d'intelligent et mature et que tu es un fanboy de Kojima. Tellement mature par exemple, qu'au début le héros annonce la mort de je sais plus qui à sa fille de 15-16 ans, pour faire la remarque 5s plus tard qu'elle a quand même un joli petit cul.

Et non le Cyberpunk cela n'avait rien d'un genre super obscur en 1988. Max Headroom était diffusé en 87 sur ABC, une chaîne particulièrement obscure et en 88 sur Canal+, encore plus obscure. Neuromancer avait gagné la Triple Crown et s'était déjà vendu par tombereau. Il était déjà tellement copié (bien ou mal) que Gibson et Sterling commençaient en avoir marre et quelques années plus tard beaucoup ont déclaré le genre mort parce que justement il était devenu beaucoup trop mainstream. Sans même compter qu'à chaque fois qu'un script kiddie quelconque était arrêté pouf c'était un cyberpunk au journal TV (US).

Bref.
 
CBL
L.A.mming
Admin 17386 msgs
Ouais t'as raison. C'était tellement mainstream qu'en 1991 Akira est sorti uniquement dans trois petites salles parisiennes en France.

Quant à l'aspect décalé de Snatcher, c'est justement la marque de fabrique de Kojima... Ca se retrouve jusque dans Death Stranding où tu fais pipi/caca pour confectionner des grenades permettant de renvoyer les morts d'où ils viennent. Je comprends qu'on n'aime pas mais c'est son style. C'est comme reprocher à Wes Anderson de coller Bill Murray dans ses films.
 
Alroc
Membre Factor
Membre 582 msgs
Duncan a écrit :
Ouais bon je vais pas perdre mon temps, c'est évident que tu n'as pas joué au jeu pour le qualifier d'intelligent et mature et que tu es un fanboy de Kojima. Tellement mature par exemple, qu'au début le héros annonce la mort de je sais plus qui à sa fille de 15-16 ans, pour faire la remarque 5s plus tard qu'elle a quand même un joli petit cul.

Et non le Cyberpunk cela n'avait rien d'un genre super obscur en 1988. Max Headroom était diffusé en 87 sur ABC, une chaîne particulièrement obscure et en 88 sur Canal+, encore plus obscure. Neuromancer avait gagné la Triple Crown et s'était déjà vendu par tombereau. Il était déjà tellement copié (bien ou mal) que Gibson et Sterling commençaient en avoir marre et quelques années plus tard beaucoup ont déclaré le genre mort parce que justement il était devenu beaucoup trop mainstream. Sans même compter qu'à chaque fois qu'un script kiddie quelconque était arrêté pouf c'était un cyberpunk au journal TV (US).

Bref.


En fait tu reproche a Kojima de pas avoir inventé le genre cyberpunk ? je vois pas bien ou tu veux en venir.
 
Le vertueux
J'aime les films de karaté
Membre 6514 msgs
Asimov et kdick étaient des auteurs de SF mainstream oui. Les plus connus, mais le monde de la littérature d'anticipation était quand même déjà énorme, si t'aimes ça, si t'aimes la sf, t'as pas de mal à trouver à boire et à manger en matière de roman entre les années 50 jusqu'à maintenant. C'est ultra riche.
Quand on dit que Neuromancer est le père du cyberpunk, je ne suis pas tout à fait d'accord, il est le père de certains aspects du cyber, mais pas de tous. Les principaux thèmes avaient déjà été abordés depuis longtemps.

Akira c'est japonais, Kojima devait lire ça dans ses chiottes à la sortie en 82, pareil pour appleseed, Dominion Tank police, Bubblegum Crisis. Même du mobile suit gundam propose des thèmes largement repris dans l'oeuvre de Kojima et probablement d'autres mangas sf obscurs dont on n'a jamais entendu parlé et qui font partie de ses inspirations tout le long de sa carrière.
La première bd cyberpunk que j'ai lu c'était judge dredd, sorti vers 84 en France.


Moi je ne reproche rien du tout à Kojima, mais il fait bien partie des suiveurs. Tout avait déjà été dit avant lui et pas qu'une fois. Ça ne signifie pas qu'il n'a aucun mérite, faut déjà avoir son niveau de culture en matière de SF, savoir le remanier et l'utiliser dans un autre medium que la littérature. C'est pas si simple, il a quand même un regard, une sensibilité artistique malgré des maladresses.
 
CBL
L.A.mming
Admin 17386 msgs
OK mais il y a une différence entre "SF mainstream" et "mainstream" tout court. Durant mon adolescence (les années 90), la SF restait une littérature de niche (et c'est toujours le cas) sans compter que c'était amplement découragé par l'école. L'anticipation ou le fantastique n'ont jamais fait partie du cursus scolaire à mon époque. Si ma mère n'avait pas été là pour me faire lire des bouquins intéressants (Gibson, Lovecraft, Zelazny...), je n'aurais jamais entendu parler de ces derniers.

Après oui Kojima est clairement influencé par plein de trucs mais quelle oeuvre ne l'est pas au fond ? Et je continue de penser que c'est moche de parler de "suiveur" alors qu'il a créé un des tous premiers jeux cyberpunk. Après tout un des tous premiers films cyberpunk, Blade Runner, est une adaption (bien que vague) d'un bouquin de K. Dick. Mais je ne vais pas dire que Ridley Scott est un "suiveur" (Tron par contre est 100% original et précède même Neuromancien).
 
Duncan
Membre Factor
Membre 248 msgs
Tu parles de la France et moi je te parle des USA et du Japon. Si tu réduis tout à ta petite expérience, c'est sûr que tu ne connaissais pas quand tu avais 5 ans en 88 (et moi non plus). Allez, pour clore le débat, j'ai retrouvé la review que j'avais écrite il y a 10 ans sur ce jeu hautement mature et intelligent :

Après avoir terminé et apprécié Gemini Rue, je me suis tourné vers un autre jeu d’aventure de style cyberpunk, Snatcher, sorti originellement en 1988 et réalisé par Hideo Kojima. Le jeu avait tout pour me plaire, il est sous-titré “The Cyberpunk Adventure” et dès l’intro on nous rappelle que “this story is dedicated to all those cyberpunks who fight against injustice and corruption every day of their lives”. Une ambiance qui promet, un background travaillé, une technique irréprochable (pour l’époque) et un scénario qui n’est pas sans rappeler Blade Runner, à juste titre je me dis qu’il ne démérite pas son statut de jeu culte ! D’autant plus que pour un jeu console il est parfaitement jouable au clavier et on peut sauvegarder pratiquement quand on veut (les jeux actuels devraient en prendre de la graine avec leurs putains de checkpoints).

Oui mais voilà, tout ce travail sur le background, sur les décors de la ville (Néo-Kobé) et sur une ambiance de film noir à la Blade Runner est en partie ruiné par plusieurs choses. Le scénario est très convenu, une banale histoire de tentative de prise de contrôle du monde par les machines (les fameux snatchers, des androïdes à la Terminator). Les rebondissements sont pauvres et on voit arriver la plupart à 100 km. Pire, le héros (Gillian Seed), au lieu d’être un classique détective torturé à la Rick Deckard, est un vrai gamin. Il drague bêtement tous les personnages féminins et n’arrête pas de se faire rembarrer par le mini robot qui l’accompagne (Little John). Par exemple, en regardant la fille (majeure) de son collègue qui vient de se faire assassiner atrocement une heure avant il s’exclame “Hmmm. Abundant natural resources” c’est à quoi Little John rétorque “Gillian please restrain yourself”. Et cela pendant une bonne partie du jeu. Je n’ai rien contre un peu d’humour (qui est d’ailleurs la plupart du temps drôle) mais cela contraste terriblement avec l’atmosphère adulte que le jeu essaye d’instiller.

Pourtant Snatcher multiplie les références. Si vous n’aviez pas compris qu’il s’inspire de Blade Runner, il vous le rappelle avec un personnage nommé Ridley Scotty ou encore avec des noms de projets comme Asimov, [Frank] Herbert, etc. Mais on est loin de la profondeur de ce chef d’oeuvre ou d’un Ghost in the Shell. Aucune réflexion sur la part d’humanité des snatchers par exemple, il faut les détruire point final. De même, à aucun moment on ne perçoit cette atmosphère glauque et oppressante caractéristique des films cyberpunks.

Le gameplay est identique aux premiers jeux d’aventure. Plusieurs actions possibles (déplacement, investigation, etc) et à vous de vous démerder pour trouver quoi faire. Il n’y a pas de pièges, impossible de mourir en faisant une action inadéquate et si vous aviez oublier de faire quelque chose dans une pièce, Little John s’empresse de vous le rappeler. Au final, même si les actions sont assez logiques, on se contente souvent de les essayer toutes jusqu’à trouver le bon enchaînement qui va déclencher l’action suivante. Une paire d’énigmes plus ardues sont également de la partie mais si vous ne trouvez pas, là encore Little John va vous donner de gros indices. Le jeu est également entrecouper d’une dizaine de phases de shoot où l’on doit viser l’une des 8 directions pour abattre soit des robots, soit des snatchers. Seule l’avant dernière est réellement difficile et mettra vos réflexes à rude épreuve.
Bref rien de bien mémorable et je ne parle même pas des interminables cutscenes qui sont apparemment la marque de fabrique de Hideo Kojima (la dernière doit bien durer une bonne demi-heure). Si au moins le scénario avait été d’un autre niveau qu’une banale série B…

Au final, je suis assez déçu et cela ne va pas remonter la très piètre estime que j’ai dans les jeux consoles. On me vend un jeu d’aventure cyberpunk culte et je me retrouve avec un jeu hésitant entre le film interactif et le jeu d’action et entre le film noir et le buddy movie. Jouez plutôt à Gemini Rue, la partie aventure est sans doute un peu trop facile mais au moins vous ne serez pas déçus par l’ambiance !
 
Alroc
Membre Factor
Membre 582 msgs
Duncan a écrit :
Tu parles de la France et moi je te parle des USA et du Japon. Si tu réduis tout à ta petite expérience, c'est sûr que tu ne connaissais pas quand tu avais 5 ans en 88 (et moi non plus). Allez, pour clore le débat, j'ai retrouvé la review que j'avais écrite il y a 10 ans sur ce jeu hautement mature et intelligent :

Après avoir terminé et apprécié Gemini Rue, je me suis tourné vers un autre jeu d’aventure de style cyberpunk, Snatcher, sorti originellement en 1988 et réalisé par Hideo Kojima. Le jeu avait tout pour me plaire, il est sous-titré “The Cyberpunk Adventure” et dès l’intro on nous rappelle que “this story is dedicated to all those cyberpunks who fight against injustice and corruption every day of their lives”. Une ambiance qui promet, un background travaillé, une technique irréprochable (pour l’époque) et un scénario qui n’est pas sans rappeler Blade Runner, à juste titre je me dis qu’il ne démérite pas son statut de jeu culte ! D’autant plus que pour un jeu console il est parfaitement jouable au clavier et on peut sauvegarder pratiquement quand on veut (les jeux actuels devraient en prendre de la graine avec leurs putains de checkpoints).

Oui mais voilà, tout ce travail sur le background, sur les décors de la ville (Néo-Kobé) et sur une ambiance de film noir à la Blade Runner est en partie ruiné par plusieurs choses. Le scénario est très convenu, une banale histoire de tentative de prise de contrôle du monde par les machines (les fameux snatchers, des androïdes à la Terminator). Les rebondissements sont pauvres et on voit arriver la plupart à 100 km. Pire, le héros (Gillian Seed), au lieu d’être un classique détective torturé à la Rick Deckard, est un vrai gamin. Il drague bêtement tous les personnages féminins et n’arrête pas de se faire rembarrer par le mini robot qui l’accompagne (Little John). Par exemple, en regardant la fille (majeure) de son collègue qui vient de se faire assassiner atrocement une heure avant il s’exclame “Hmmm. Abundant natural resources” c’est à quoi Little John rétorque “Gillian please restrain yourself”. Et cela pendant une bonne partie du jeu. Je n’ai rien contre un peu d’humour (qui est d’ailleurs la plupart du temps drôle) mais cela contraste terriblement avec l’atmosphère adulte que le jeu essaye d’instiller.

Pourtant Snatcher multiplie les références. Si vous n’aviez pas compris qu’il s’inspire de Blade Runner, il vous le rappelle avec un personnage nommé Ridley Scotty ou encore avec des noms de projets comme Asimov, [Frank] Herbert, etc. Mais on est loin de la profondeur de ce chef d’oeuvre ou d’un Ghost in the Shell. Aucune réflexion sur la part d’humanité des snatchers par exemple, il faut les détruire point final. De même, à aucun moment on ne perçoit cette atmosphère glauque et oppressante caractéristique des films cyberpunks.

Le gameplay est identique aux premiers jeux d’aventure. Plusieurs actions possibles (déplacement, investigation, etc) et à vous de vous démerder pour trouver quoi faire. Il n’y a pas de pièges, impossible de mourir en faisant une action inadéquate et si vous aviez oublier de faire quelque chose dans une pièce, Little John s’empresse de vous le rappeler. Au final, même si les actions sont assez logiques, on se contente souvent de les essayer toutes jusqu’à trouver le bon enchaînement qui va déclencher l’action suivante. Une paire d’énigmes plus ardues sont également de la partie mais si vous ne trouvez pas, là encore Little John va vous donner de gros indices. Le jeu est également entrecouper d’une dizaine de phases de shoot où l’on doit viser l’une des 8 directions pour abattre soit des robots, soit des snatchers. Seule l’avant dernière est réellement difficile et mettra vos réflexes à rude épreuve.
Bref rien de bien mémorable et je ne parle même pas des interminables cutscenes qui sont apparemment la marque de fabrique de Hideo Kojima (la dernière doit bien durer une bonne demi-heure). Si au moins le scénario avait été d’un autre niveau qu’une banale série B…

Au final, je suis assez déçu et cela ne va pas remonter la très piètre estime que j’ai dans les jeux consoles. On me vend un jeu d’aventure cyberpunk culte et je me retrouve avec un jeu hésitant entre le film interactif et le jeu d’action et entre le film noir et le buddy movie. Jouez plutôt à Gemini Rue, la partie aventure est sans doute un peu trop facile mais au moins vous ne serez pas déçus par l’ambiance !


Est ce qu'il existe ne serais ce que 1 jeu dans les années 80 qui n'a pas un scénario de série B ? Est ce que c'est pas un peu de la mauvaise fois d'ignorer ce qu'est un JV dans les années 80 ?

PAC MAN,
Super mario bros 3,
Elite (en parlant de scénar de serie B),
Robotron,
Mission impossible ?

Tu fais une comparaison en disant que Gemini rue est un bien meilleur jeu que Snatcher. Je suis aller voir par curiosité et le jeu est sorti en 2011 !!
Est ce que ce ne serait pas un de la malhonnêteté intellectuelle ?

Personne n'a dit que Snatcher était un jeu mémorable, d'ailleurs l'œuvre mémorable dans le cœur des moulte gamers c'est les Metal Gear.

Franchement je ne supporte pas ce gate keeping, et cet élitisme.

MGS aborde des thématiques qui ne sont que très rarement abordées par le média. alors oui quand tu as 100h de cutscenes sur 4 jeux va y'avoir des passage cheesy mais résumé MGS a ca c'est ridicule.

https://www.youtube.com/watch?v=LK1vxCq2yMk
 
kirk.roundhouse
White Goodman
Membre 1831 msgs
Alroc a écrit :
https://www.youtube.com/watch?v=LK1vxCq2yMk

Je trouve ça très drôle que le terme le plus utilisé dans cette vidéo est "rip off".
 
Kojima se fait des films

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