Sony vient d'annoncer que le Playstation Store japonais s'apprête à mettre à disposition une sélection de mangas téléchargeables pour tous les modèles de PSP.

C'est une petite révolution pour ceux qui ont l'habitude de squatter le réseau wi-fi public pour lire un scantrad dégueulasse de Naruto sur écran tout en sirotant un soda allongé dans l'herbe grasse. On peut espérer qu'il s'agira de versions haute résolution accompagnées d'une chouette interface adaptée au format. On ne sait pas encore combien ça coûtera ni quels titres seront disponibles, pas plus sur une éventuelle extension du service au niveau mondial, pourquoi pas avec du comics ou de la bédé en plus. Pire, aucune mention d'un équivalent hentaï, Sony craignant sans doute d'assumer la responsabilité de centaines de clients électrocutés au cours d'une utilisation inappropriée de la machine.

Lire la suite sur le site : De la mangasse sur PSP.

Euh, c'est du manga ou de l'anime ?

Tu as essayé de lire la news ?

Bin oui moi aussi j'ai lu.
Fansub c'est pour les animés.
Ensuite ca parle de comics ou de bd.

Si c'est de la traduction amateur d'un chapitre hebdomadaire d'un manga, on parle de scantrad.

D'ailleurs pour rebondir, il y a une grosse cabale au Japon sur le hentaï, où à l'instar des australiens, tout sauf la position du missionnaire sera prohibé. [/HS]

Ooh c'est donc ça. Excuses, je modifie.

Cool, parce que c'est vrai que c'est agréable un bon one piece HD sur une psp :)

Sacrilège. On ne regarde pas un anime de qualité comme One Piece sur un écran réduit.
C'est comme mettre un préservatif normal quand on a une bite de 20cm, c'est insupportable et ça comprime au niveau de la base.

A la limite narutard, pourquoi pas.

Je comprends pas, c'est quoi l'avantage par rapport à la version papier?
Le papier est une technologie bien plus intéressante :
1) Le papier a une durée de vie dépassant le siècle s'il est conservé dans un endroit propre et sec.
2) Le papier fonctionne sur une plage de température allant de -50 à +100°C, contrairement à son utilisateur.
3) Le papier a une autonomie de fonctionnement égale à sa durée de vie, soit dépassant le siècle.
4) Le papier ne nécessite aucune activation par internet ou autre processus complexe afin d'être lisible. En outre, il ne peut pas être zoné, bien que la langue puisse jouer le rôle d'obstacle à sa lecture.
5) Le papier résiste à des chocs violents (coup de marteau, chute d'un immeuble, radiations nucléaires, choc électromagnétique, four à micro-ondes)
6) Le papier sent bon, surtout quand il est neuf.

@big apple
Le papier requiert une étagère complète pour stocker mes mangas, la PSP peut en stocker autant et toujours tenir dans ma poche.

Le papier ne peut être acheté rapidement que dans des endroits qui l'ont en stock.

A cause de sa nature physique, le papier implique certains couts fixe pour le stockage et le transport. Même si je ne veut que 15 pages, le prix minimum restera élevé a cause de ces couts fixes.

...

Et ainsi de suite.

Kakek :
- Le jour où ta PSP sera en panne et que l'on cessera de la fabriquer, comment pourras tu relire tes mangas?
- A quoi bon pouvoir la transporter partout si ta batterie est à plat (mettons au bout de 5 heures)?
- Au bout de 5 ans, une batterie Lithium-Ion ne fonctionne plus, même si elle n'a jamais été utilisée. Comment liras tu de tes mangas quand on ne fabriquera plus ces batteries?

Et contrairement aux idées reçues, la "dématérialisation" n'est pas totale. L'entretien de l'infrastructure électrique et des millions de serveurs assurant le fonctionnement d'internet nécessitent une quantité importante d'énergie :
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Tout ça pour dire que le papier reste irremplaçable. En allant plus loin, on peut se poser des questions d'ordre éthique. Que pourrait-il se passer si l'ensemble des livres disparaissait au profit d'une version électronique centralisée, sous contrôle de l'état (ou d'un conglomérat)?

Je crains une version électronique de Fahrenheit 451...

Non mais je ne voulais pas faire un débat sur la dématérialisation centralisée, dont il n'est d'ailleurs pas question ici.

J'essayais juste de te montrer qu'il y a aussi des interets pratiques a diffuser du manga sur PSP, qu'on ne trouve pas avec le format papier. Je consome sous les deux formats, romans comme mangas.

Personne n'est en train d'acclamer la mort du livre là hein ... ce n'est pas parcequ'une nouvelle techno pourrait éventuellement avoir des effets secondaire néfaste (si on y allait d'un seul coup, a 100%, et en éradiquant le passé, ce qui n'est pas vraimment en train d'arriver) qu'il faut la refuser globalement.

On peut aussi numériser sans les défaut que tu cite. On peut copier les fichier en local. On peut avoir plusieurs distributeurs. Et d'ailleurs tu te contredis un peut : fahrenheit 451 est tout aussi imaginable sans informatique puisqu'il a été écrit bien avant

Big Apple, arrête les jeux vidéos, et continue (ou commence) les JDR papiers.

Kakek : Ma critique sur la dématérialisation avancée qui règne dans le monde des jeux vidéo était la raison de mon post.
La multiplication des activations par internet et autres vérifications invasives dans les jeux/systèmes d'exploitation/logiciels revient à ôter la notion de propriété à l'utilisateur final.

Bientôt, nous n'achèterons plus un jeu mais simplement le droit d'y jouer pendant un temps limité à la survie du support ou de l'entreprise qui le produit. C'est donc une régression de nos droits.

Si l'on étendait ce principe aux autres médias, à commencer par le livre, c'est notre liberté d'accéder à la culture qui serait menacée. C'est pourquoi je vois d'un très mauvais oeil l'informatisation des livres au vu du chemin obscur sur lequel les gouvernements nous entraînent (cf Hadopi et l'intensification des articles "Censure et froussardise" sur factor).

Dans Farenheit 451, la destruction des livres est possible sans l'existence de l'informatique, certes, mais il est tout aussi possible de lire en cachette (ce que fait le héros). Dans Balzac et la petite tailleuse Chinoise, les héros du film lisent des classiques en pleine révolution culturelle.
Si la révolution culturelle ou les dystopies 1984/Farenheit 451 s'étaient déroulées dans un monde totalement informatisé, il va sans dire qu'un pouvoir autoritaire aurait pu en un instant réduire à néant la culture...

Je ne suis pas si sur.

Aprés tout, il n'est pas plus dur pour un régime totalitaire de controler les presses que de controler les serveurs. Si on peut faire circuler sous le manteau des livre, on peut aussi faire circuler des clefs usb avec un PDF dessus. Et si on peut monter un imprimerie clandestine, on peut aussi héberger un serveur clandestin.

En fait, on a actuellement un outil de diffusion complètement incontrôlable avec internet, pour le meilleurs et pour le pire. Et l'état s'efforce (pour beaucoup de mauvaise raisons, et quelques bonnes) de rendre ce média aussi contrôlable que les autres.

Mais n'inversons pas : la numérisation ou la dématérialisation ne vont pas rendre les écrits plus censurables qu'ils ne l'ont jamais été au format physique. Actuellement, dans les pire cas de Hadopi / Lopsi, on en arrive jamais qu'a quelque chose d'à peut prés équivalent au format papier.