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Un Rédacteur Factornews vous demande :

ACTU

The Chinese Broomed

Nicaulas par Nicaulas,  email  @nicaulasfactor
 
Le Factortime est une excuse bien pratique. Quand une info passe sous nos radars par manque d'attention de notre part, et qu'on finit par la découvrir trois semaines plus tard, pouf ! un coup de dilatation temporelle entre le temps propre des lecteurs et le temps propre du site, et ça passe crème. Les gens continuent même à donner au Tipeee, faut croire qu'ils ne se rendent jamais compte de rien, ils ont l'air d'être un peu co... ahem, pardon. Vous êtes belles et beaux, grandes et grands, fortes et forts et aujourd'hui on va parler d'un studio qui le fût également, mais qui est aujourd'hui mort et bien mort.

The Chinese Room, donc, qui avait accédé à la renommée avec le très touchant Dear Esther, avait ensuite signé des contrats pour développer le pas génial Amnesia A Machine for Pigs puis le très remarqué Everybody's Gone to the Rapture (qui, contrairement à ce que laisse penser son nom, n'a rien d'une préquelle de Bioshock). On aurait pu penser que le studio avait un avenir tout tracé, mais dans un billet de blog fin septembre (wooooooooohbzzzzzdilatationtemporellepshhhhhhhhhh) Dan Pinchbeck, un des cofondateurs et toujours directeur créatif, a annoncé un blackout quasi-complet, en place depuis juillet. Seules trois personnes ont gardé leur emploi (Pinchbeck, la talentueuse compositrice, Jessica Curry, et un troisième larron non nommé) les cinq autres ayant été licenciées, et ces survivants devront finaliser les prototypes de The 13th Interior et Little Orpheus (pour lesquels des subventions européennes sont en attente de paiement).

En effet, la principale raison de cette ""pause"" (Pinchbeck se refuse à considérer ça comme la fin définitive du studio) vient des difficultés de The Chinese Room à trouver un éditeur pour financer un nouveau projet, sachant que l'équipe en avait plein le dos de créer des expériences narratives plus ou moins horrifiques sous la forme de walking simulators. On comprend que les éditeurs soient un peu frileux à l'idée de filer du pognon à un studio pour faire autre chose que sa marque de fabrique (malgré le superbe contre-exemple Alien Isolation). Sans autres ressources que les deniers subsidiaires des deux précédents contrats et du petit succès de Dear Esther, ainsi qu'un très confidentiel jeu de VR sur Google Daydream, le studio ne peut faire face à ses dépenses de fonctionnement. Et ne peut donc compter que sur ses prototypes pour attirer le chaland et, éventuellement, revenir un jour d'entre les morts.
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