ACTU
Krafton vire totalement AI First
Ces derniers temps, comme dans beaucoup de sociétés qui vont extrêmement bien, Krafton commence à doucement faire n’importe quoi. En effet, le 4 novembre, la société coréenne que l’on connaît pour PUBG: Battlegrounds, inZOI, mais aussi pour avoir récupéré Hi-Fi Rush et Subnautica 2, a annoncé avoir réalisé une performance record dans l’histoire de l’entreprise. En cumulé jusqu’au troisième trimestre de cette année, le chiffre d’affaires a atteint 2 407 milliards de wons, pour un bénéfice d'exploitation de 1 052 milliards de wons. Ce qui pour nous fait environ 1,42 milliard d'euros et donc 622 millions d’euros en bénéfices.
Un résultat assez logique quand on voit que PUBG est toujours Top 3 des jeux les plus joués sur Steam, qu'il doit aussi cartonner sur mobile et console et qu’InZoi est en passe de devenir le nouveau The Sims en l’absence d’un nouvel épisode chez EA. Mais tout cela, c’était avant que le mot “IA” ne soit lâché…
En effet, malgré ces bénéfices records, Krafton a aussi signé un petit accord avec Nvidia en avril de cette année, afin d’être un acteur important pour l’Agentic AI et l’Embodied AI, globalement le doux rêve des tech bros de l’IA. De fait, la société n’a pas hésité une seule seconde à prévoir un investissement d’un peu plus de 100 milliards de wons (59 millions d’euros) dans le marché de l’IA avec des GPU à gogo et compte bien pivoter sa vision pour devenir une entreprise AI First.
Pour réussir cela, elle compte garder uniquement ses employés dociles et acquis à l’IA et d’après quelques sources internes rapportées par Business Korea, Krafton aurait proposé un programme d’aide à la démission, ce qui pourrait se traduire chez nous par le fameux PSE pour Plan de Sauvegarde de l'Emploi, histoire de ne pas dire “on va virer des gens”. Les sources rapportent que Krafton propose ce plan à toutes les personnes de la société, le tout accompagné d’un chèque correspondant à plusieurs mois de salaire.
Ajoutons enfin que Krafton vient de geler toutes les embauches non liées aux équipes développant des propriétés intellectuelles originales et des travaux sur l'IA et espère ainsi réduire les coûts en augmentant la productivité de chaque employé. C'est beau le futur. Sauf quand c'est le présent.
Un résultat assez logique quand on voit que PUBG est toujours Top 3 des jeux les plus joués sur Steam, qu'il doit aussi cartonner sur mobile et console et qu’InZoi est en passe de devenir le nouveau The Sims en l’absence d’un nouvel épisode chez EA. Mais tout cela, c’était avant que le mot “IA” ne soit lâché…
En effet, malgré ces bénéfices records, Krafton a aussi signé un petit accord avec Nvidia en avril de cette année, afin d’être un acteur important pour l’Agentic AI et l’Embodied AI, globalement le doux rêve des tech bros de l’IA. De fait, la société n’a pas hésité une seule seconde à prévoir un investissement d’un peu plus de 100 milliards de wons (59 millions d’euros) dans le marché de l’IA avec des GPU à gogo et compte bien pivoter sa vision pour devenir une entreprise AI First.
Pour réussir cela, elle compte garder uniquement ses employés dociles et acquis à l’IA et d’après quelques sources internes rapportées par Business Korea, Krafton aurait proposé un programme d’aide à la démission, ce qui pourrait se traduire chez nous par le fameux PSE pour Plan de Sauvegarde de l'Emploi, histoire de ne pas dire “on va virer des gens”. Les sources rapportent que Krafton propose ce plan à toutes les personnes de la société, le tout accompagné d’un chèque correspondant à plusieurs mois de salaire.
- 6 mois de salaire pour ceux qui ont 1 an ou moins d'ancienneté
- 12 mois de salaire pour 2 ans ou moins d'ancienneté
- 18 mois de salaire pour 5 ans ou moins d'ancienneté
- 24 mois de salaire pour 8 ans ou moins d'ancienneté
- 30 mois de salaire pour 11 ans ou moins d'ancienneté
- 36 mois de salaire pour plus de 11 ans d'ancienneté
Ajoutons enfin que Krafton vient de geler toutes les embauches non liées aux équipes développant des propriétés intellectuelles originales et des travaux sur l'IA et espère ainsi réduire les coûts en augmentant la productivité de chaque employé. C'est beau le futur. Sauf quand c'est le présent.