Les processus Alder Lake offrent des performances béton en matière de jeux PC mais il y a cependant un hic : ils empêchent certains jeux de se lancer à cause de leurs DRMs. On vous en avait déjà parlé mais c'est désormais officiel. Intel a publié la liste des jeux (connus) qui ne se lancent pas avec des processeurs Alder Lake et elle comprend quasiment tous les jeux Ubisoft récents et pas mal de jeux EA, Square, Bandai Namco et Sega. A noter qu'elle diffère selon que vous utilisez Windows 11 ou Windows 10. Un patch est prévu pour certains d'entre eux.

Soyons clairs : le coupable n'est pas Intel. La faute revient aux éditeurs cités plus haut pour implémenter des protections mal conçues qui pourrissent la vie des joueurs honnêtes et pour ne pas les retirer par la suite. En attendant/espérant les patchs, Intel vous explique comment contourner le problème. Les BIOS pour les processeurs Alder Lake comportent une option "Legacy Game Compatibility Mode". Une fois activée dans le BIOS, il vous suffit d'appuyer sur la touche Scroll Lock de votre clavier avant de lancer le jeu. Puis de ne pas oublier d'appuyer à nouveau sur Scroll Lock après avoir quitté. Mais que fait cette touche ?

Lire la suite sur le site : Alder Lake casse les DRMs. Et la productivité..

Ils viennent de réinventer le bouton turbo! (Le bouton qui rends ton PC lent quand t'appuies pas dessus).

Mais que fait cette touche ?

On a des retours sur l'utilité et la rentabilité réelle des protections antipiratage ?

hohun a écrit :
On a des retours sur l'utilité et la rentabilité réelle des protections antipiratage ?

L'utilité est réelle que pendant les premiers jours, semaines, mois de la sortie du jeu.

hohun a écrit :
On a des retours sur l'utilité et la rentabilité réelle des protections antipiratage ?

Par essence, il est impossible de prouver par A + B ce qui se serait passé si un titre n'avait pas été piratable (Ou vice versa, pas protégé.)
L'europe a commandité un rapport de 300 pages sur le sujet en 2017, mais il a été enterré parce que ses conclusions ne répondaient pas aux attentes des commanditaires. Grosso merdo, a force de stat et de calculs, il concluait que l'impact du piratage était beaucoup plus faible qu'espéré, voir négatif dans certains cas. Ca allait de 40% de déplacement des ventes dans le pire des cas (les trés gros films ultra médiatisés qui font un max de thunes quand même.) and une amélioration des ventes pour les petits groupes de musique ou les jeux inde ( ou la promotion par piratage entraine au final plus de vente qu'ils n'en auraient fait sans piratage pour se faire connaitre.)

Aprés n'importe qui peut se faire sa propre idée avec les chiffres de vente disponibles. Et tout ceux qui font le calcul retombent sur la même conclusion : les titres impiratables pendant longtemps ne se vendent pas magiquement mieux. Par exemple Watch dogs legion n'a jamais été cracké, et s'est vendu moins que watch dogs 2 qui était piraté dés sa sortie. alors que a priori, ni la qualité du jeu ni la com' n'étaient différente.

Mais c'est une vision contre-intuitive, a laquelle les actionnaires n'adhèrent pas.

J'ai aussi l'impression que le piratage n'est plus aussi important qu'il ne l'était. Ce n'est plus le marché dominé par la disquette/le cd/dvd des années 80/90s.

Il y a quelques années les devs/publishers se plaignaient de la concurrence du marché de l'occasion (organizé par Gamestop et autres, et qui disparait progressivement par la vente online).

Un jeu commercial vendu 80 dollars est en concurrence avec une armée de free to play (qui comptent les titres les plus rentables) et/ou vendus une poignée de dollars. Sans compter les gens qui préfèrent regarder les gens jouer online que jouer eux-même.

Un jeu online uniquement est aussi difficilement piratable. <- les hacks et les exploits permettant de contourner le "grind" obligatoire d'un jeu deviennent de plus gros enjeux financiers pour ces compagnies.

LeGreg a écrit :
J'ai aussi l'impression que le piratage n'est plus aussi important qu'il ne l'était. Ce n'est plus le marché dominé par la disquette/le cd/dvd des années 80/90s.

En proportion avec le marché du jeu actuel sûrement. Mais globalement comme tu l'as dit, hors jeu "full online" et grosse sécurté (surtout Denuvo) la très grande majorité des jeux est dispo en warez day-1.

Denuvo tenant effectivement les pirates en échec depuis un moment, il est maintenant quasi systématique dans les grosses releases.
Ce qui est chiant, parce qu'il occasionne couramment des bugs ou problèmes de perfs, alors que comme j'ai dis aucun chiffre ne suggère vraiment que les jeux qu'il a protégés avec succès ne se soient sensiblement mieux vendu que leur conçurent non protégés.
Mais coté direction, on a regardé les chiffres, et on a décidé que non, ce n'est pas possible, il y a forcément quelque chose qu'on a manqué, le piratage DOIT faire perdre des ventes.
Maintenant ca fait aussi un peut prédiction auto-réalisé. Il protègent tous les jeux qu'ils espèrent vendre le plus et dans lesquels ils ont le plus investi. Il se trouve qu'il se vendent effectivement bien ( parce que ce sont effectivement les titres les plus vendeur ), ils en déduisent qu'ils avaient raison. Ils ignorent les quelques titres qui défient leur prédictions en se vendant sans protection.

Bref ils manquent d'humanisme

Pas de soucis avec les anti-cheat aussi ? Ce ne serait pas étonnant...

Les anti-cheats sont plus fondés sur les communications entre processus que sur la détection du matos.

kakek a écrit :

hohun a écrit :
On a des retours sur l'utilité et la rentabilité réelle des protections antipiratage ?

Par essence, il est impossible de prouver par A + B ce qui se serait passé si un titre n'avait pas été piratable (Ou vice versa, pas protégé.)
L'europe a commandité un rapport de 300 pages sur le sujet en 2017, mais il a été enterré parce que ses conclusions ne répondaient pas aux attentes des commanditaires. Grosso merdo, a force de stat et de calculs, il concluait que l'impact du piratage était beaucoup plus faible qu'espéré, voir négatif dans certains cas. Ca allait de 40% de déplacement des ventes dans le pire des cas (les trés gros films ultra médiatisés qui font un max de thunes quand même.) and une amélioration des ventes pour les petits groupes de musique ou les jeux inde ( ou la promotion par piratage entraine au final plus de vente qu'ils n'en auraient fait sans piratage pour se faire connaitre.)

Aprés n'importe qui peut se faire sa propre idée avec les chiffres de vente disponibles. Et tout ceux qui font le calcul retombent sur la même conclusion : les titres impiratables pendant longtemps ne se vendent pas magiquement mieux. Par exemple Watch dogs legion n'a jamais été cracké, et s'est vendu moins que watch dogs 2 qui était piraté dés sa sortie. alors que a priori, ni la qualité du jeu ni la com' n'étaient différente.

Mais c'est une vision contre-intuitive, a laquelle les actionnaires n'adhèrent pas.

Comme tu le dis, le piratage est un faux problème. Aucun jeu denuvo non cracké ne s'est mieux vendu qu'un jeu denuvo cracké dès le début en moyenne.
Même CD projekt a sorti son the witcher 3 drm free dès le début et c'est un des jeux les plus vendus de tous les temps et ça continue depuis des années. Si on suivait nos chers éditeurs, aujourd'hui n'importe quel jeu à succès devrait vendre à peu près autant qu'un gta 4 et on en est très loin.
Quand on voit les ventes de doom 2016 et les ventes de doom 2, on se dit que soit doom 2016 est un flop commercial énorme comparé à doom 2 vu l'explosion du nombre de joueur et le fait que le jeu a été protégé plusieurs mois comparé à doom 2 un jeu ultra piraté à l'époque. Pourtant doom 2016 ne s'est pas vendu vraiment beaucoup plus que doom 2 et en tout cas pas des dizaines de fois plus.

C'est à se demander si les éditeurs utilisant ces drms réfléchissent une seconde et si les actionnaires de ces sociétés ont un cerveau fonctionnel.