Connexion
Pour récupérer votre compte, veuillez saisir votre adresse email. Vous allez recevoir un email contenant une adresse pour récupérer votre compte.
Inscription
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation du site et de nous vendre votre âme pour un euro symbolique. Amusez vous, mais pliez vous à la charte.

Un Rédacteur Factornews vous demande :

TEST

Strangeland

Ze_PilOt par Ze_PilOt,  email  @Ze_PilOt
 
On est plutôt gâté ces derniers temps avec le genre soit-disant mort du point & click. Cette fois c'est Strangeland, le dernier né de Wadjet Eye Games (Blackwell, Technobabylon, Unavowed,.. ) en tant qu’éditeur, et Wormwood Studios aux commandes, que l’on accueille à bras ouverts. 
Bon par contre, du côté du jeu, les bras sont peu enclins à briser les gestes barrières. Les premiers pas dans le jeu m’ont immédiatement fait penser à l’excellent I have no mouth and I must scream aussi bien graphiquement que pour l’ambiance purgatoire. C’est donc un jeu d’horreur psychologique, et cette fête foraine dégénérée qui accueille notre “héros” ne nous épargnera même pas les abominables clowns. Sous forme d’une porte d’entrée. Qu’on repassera sans cesse à notre mort. Et qui nous lâche une sordide blague à chaque fois. Super.



Alors donc oui, on meurt dans le jeu, mais on ressuscite immédiatement (sous peu que l’on passe la cinématique), ce qui limite la frustration de quelques morts un peu arbitraires, pour devenir un morbide running gag. Tout est fait pour que l’expérience soit à la fois désagréable (l’univers) et agréable (le gameplay). Les énigmes sont donc logiques une fois comprises les règles de l'univers du jeu, et s’il vous arrive de peiner, vous pourrez avoir recours à un système d’aide intégré sous forme d'un téléphone accessible à quasi tout moment. Le jeu est entièrement doublé en anglais (avec sous-titres anglais, les sous-titres français étant prévus pour plus tard ) avec un jeu d’acteur qui force l’admiration pour un petit jeu indé. Ca n'a l'air de rien dit comme ça, mais la qualité de cette VO ridiculise pas mal de productions AAA, et quand on connait le prix d'un bon doublage...



Le jeu se boucle en quelques heures (3h et demi pour moi, en ayant recours à quelques indices), et même si on aurait aimé voir plus de décors torturés, il n’y aucune longueur ou raccourci : j’ai dévoré le jeu d’une traite.
Avec une histoire pleine de symboles et qui aborde des thèmes lourds (suicide, deuil, remords,...), Strangeland n’est probablement pas un jeu à aborder à la légère. Mais si vous avez la santé mentale suffisante, vous avez là une aventure qui vous angoisse juste ce qu’il faut.
Rechercher sur Factornews