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Pro Evolution Soccer 3

Pico par Pico,  email
La grande saga des Winning Eleven (WE) est de retour ! En effet le septième volet vient de voir le jour au pays du soleil levant. La sixième version de WE avait frappé un grand coup dans le domaine de la simulation footbalistique, mais la septième fait encore plus fort...

Mise en jambes



Pour les étourdis au font de la classe, rappelons que WE est plus connu en Europe sous le nom de Pro Evolution Soccer (PES). En effet, pendant longtemps, le marché était occupé par la série des FIFA (EA Sports). PES premier du nom (ou WE5 pour les Japonais) est arrivé à un moment charnière de la PS2. Nous sommes alors en 2001, la version de FIFA disponible est très orientée arcade et une bonne partie des joueurs aimerait un recentrage vers la simulation. C’est à ce moment que PES débarque… Fort d’une réputation sur PS1 (les fameux ISS), ce jeu va combler les amateurs en leur apportant ce qu’ils demandent tant : le réalisme. Finis les rushes de 50m pour marquer, finies les reprises de volée à outrance ; bref un sérieux concurrent a FIFA vient d’arriver. La version 2 de PES arrive en France en novembre 2002, et accroît son avance sur un FIFA2003 certes plus réaliste mais qui n’atteint pas encore le gameplay de PES. La série des WE s’est donc imposée avec le temps, et l’arrivée d’un nouvel opus est toujours très attendue...



Echauffement



Au lancement du jeu, rien ne démarque cette nouvelle version de la précédente (WE6 Final Evolution : non sorti en France), la présentation nous met vite dans l’ambiance et le désir de jouer se fait sentir immédiatement.
Les modes de jeu sont toujours les mêmes : amical, coupe, saison et la fameuse Master League… C’est ce mode de jeu qui est de loin le plus intéressant pour le jeu solo : vous prenez en charge une équipe composée de joueurs inconnus et vous allez essayer de grimper les échelons de la hiérarchie footbalistique mondiale. Sur ce plan là, la nouvelle version de WE n’apporte pas de réelles améliorations, mais les formules de jeu sont connues et fonctionnent à merveille.



Comme beaucoup de jeux de sport, WE7 vous offre la possibilité de jouer jusqu'à 8 joueurs, mais pour plus de jouabilité, il est conseillé de jouer à 1, 2 ou 4. Le choix des équipes se fait maintenant a partir d’un menu unique : les clubs et les nations sont réunis, ce qui permet d’augmenter les combinaisons de jeu. De plus, le nombre d’équipes s’est accru et on trouve maintenant des équipes comme l’OL, Auxerre… En revanche, le nom des équipes n’est toujours pas officiel, vous jouerez donc avec la Navarre pour le Real, Manche pour l’Inter… Une petite consolation tout de même, une poignée d’équipes italiennes portent leurs couleurs officielles avec sponsor (Milan AC, Parme, Lazio…).



Kick off !



Apres un temps de chargement plus long qu’avant, le jeu se lance et là c’est la claque. Les développeurs ont ajouté un effet de flou qui magnifie les ralentis des buts et les scènes d’arrêt de jeu. Les grandes stars sont là, il suffit d’un coup d’oeil pour reconnaître les plus grand : Henry, Zizou, Beckam, Ronaldo… Mais vu que tout n’est pas rose, les effectifs sont ceux de la saison 2002/2003. Peut-être que la version européenne corrigera ceci ?
Le jeu est très fluide, les passes s’enchaînent mais les actions finissent rarement en but. En effet, les défenses sont très difficiles a gérer et il faudra vraiment s’imposer collectivement pour espérer remporter la victoire. Le modèle physique du ballon a été retravaillé entre les deux versions, et il est maintenant très réaliste. Pour espèrer réaliser une passe de 20m, il faudra être placé idéalement ou il faudra se battre…

Car s’il y a un compartiment de jeu qui s’est durci, c’est bien celui de l’arbitrage. Les cartons fusent et il faut vraiment faire attention. Les sanctions sont justifiées et parfois l’arbitre laisse jouer l’avantage s’il juge que le joueur peut mener son action a bien.
Au niveau de la conduite de balle, elle est beaucoup plus précise dans cette version que dans la précédente, les joueurs répondent au doigt et a l’oeil, mais attention au turbo ! Les frappes des joueurs sont beaucoup moins précises que dans WE6, il faudra maintenant être bien démarqué et sur le bon pied sans allez trop vite pour marquer de l’extérieur de la surface. De même, les têtes sont très difficiles a réaliser, cela a pour effet de plus développer un jeu au sol et non en débordement – centre.



Pour ce qui est de la durée de vie, comme pour tous les jeux de sport, elle est quasi inépuisable. Une PS2, un multitap, 4 pads des potes et c’est parti ! Les parties s’enchaînent rapidement grâce à un menu changement d’équipe plus rapide, on ne repasse donc pas par le menu principal.


Merci à Gamekult pour les images honteusement piquées sur leur site.

Même si les changements par rapport à la version 6 de Winning Eleven ne sont pas d’une importance vitale, ils sont tout de même importants et apportent une réelle amélioration du gameplay et du réalisme du jeu. Pour les passionnés de foot, ce jeu est LE jeu qu’il vous faut, rassemblez une poignée d’amis et prenez votre après midi (voire votre nuit). Les équipes se chambrent et la bonne humeur est là, c’est finalement tout ce qu’on demande à un jeu.

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