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Un Rédacteur Factornews vous demande :

TEST

Postal 2

Kesta par Kesta,  email
Attention, ce test n'est pas recommandé aux enfants, aux sénateurs, aux chefs religieux, et autres personnes psychologiquement fragiles, ceux cherchant à faire une carrière politique ou ayant des rêves de grandeur. Si vos yeux sont accidentellement exposés à ce texte, plongez les dans l'eau froide et faites vous vomir. Si l'irritation persiste, reposez vous tranquillement et regardez TF1 (M6 est aussi acceptable, mais nécessite plus de temps pour récupérer).
Nuit gravement à la santé. Vous êtes tout seul. Bonne nuit.

It's hot as the devil's rectum in here


Voilà la première phrase que l'on peut entendre lorsque l'on commence le premier niveau, le ton est donné. Postal 2 n'est pas pour les fillettes, tout comme le premier épisode, sorti en 1998, interdit dans une dizaine de pays (Postal est à la première place des pires "créations" aux Etats-Unis devant Marylin Manson et les sous-vêtements Calvin Klein).
Postal 2 est un First Person Shooter qui nous plonge dans la peau de Postal Dude, habitant de la modeste ville de Paradise (Arizona). L'aventure commence dans la toute aussi modeste demeure de notre héros, se réveillant auprès de sa charmante épouse (qui se prénomme Bitch, sic). Après une courte introduction qui donne les objectifs de la première mission (aller chercher du lait) et l'accueil chaleureux et humide du plus fidèle des compagnons : Champ le Pitt-Bull, on peut enfin prendre les commandes de notre personnage. Les actions possibles restent classiques : bouger, straffer, sauter, etc. avec en plus la possibilité de donner des coups de pieds (comme dans Duke Nukem) et d'ouvrir ou fermer sa braguette afin de se soulager des grosses envies.



Get milk


Coté technique, Postal 2 utilise l'Unreal Warfare d'Epic, mais graphiquement on est loin de ce que l'on peut voir dans Unreal Tournament 2003 ou Unreal 2. Les textures sont très moyennes, les décors assez pauvres, les couleurs ternes et les models corrects mais sans plus. Seules les animations faites en motion-capture sont de bonne facture (les mouvements sont assez réalistes). Cependant le moteur physique Karma est très mal utilisé sur les objets inanimés (comme les distributeurs de journaux). Les bugs de collisions sont fréquents et la plupart des objets n'ont pratiquement pas de poids (un chat est capable de faire valser un distributeur à 10m simplement en fonçant dessus, par exemple). Autre point négatif, les temps de chargement des maps sont horriblement longs si les options graphiques n'ont pas été réduites (sur une machine moyenne, pas sur la dernière config sortie). D’autant plus rageant qu’ils sont nombreux si on se balade un peu en ville, ce qui casse nettement l'impression de liberté qu'offre soit-disant le jeu.



Smelt napalm


Les points forts de Postal 2 restent une grande liberté d'action, un humour plutôt noir et une IA très loufoque. Côté liberté, il est pratiquement possible d'accomplir tout et n'importe quoi : pisser sur un flic, insulter un prêtre, empaler un chat, jouer au foot, donner des coups de pied dans les cadavre, faire un barbecue, et bien d'autres... L'IA du jeu est assez correcte, mais certaines actions des PNJs sont réellement étranges. Exemple : au cours de la première mission, on doit se rendre aux bureaux de Running With Scissors. En arrivant sur les lieux, on croise une manifestation de personnes anti-jeux vidéos et leurs réactions ont été très différentes lorsque j'ai commencé à uriner sur l'un des manifestants... L'un a vomi ses tripes, un autre a commencé à rigoler en voyant le premier recracher son goûter et un autre a sorti un flingue et a commencé à me canarder... Autre exemple, à la banque, je sors l'une de mes armes devant la guichetière qui se précipite alors vers les agents de sécurité qui se mettent à leur tour à lui courir après en lui donnant des coups de matraque. Outre le comportement bizarre des PNJs, ce sont tous des tireurs d'élite ultra-résistants (même avec la difficulté au minimum) et transportant un arsenal militaire (non visible lorsqu'ils ne tirent pas). Cette difficulté accrue nuit tout de suite au gameplay, ce qui rend le jeu nettement moins amusant. Bien que les développeurs affirment le contraire, il est pratiquement impossible d'accomplir les missions sans sortir son arme (du moins dans les premières, vu que j'ai joué qu'une demi-heure). Les PNJs tirent n'importe tout et sur n'importe qui et la possibilité de fuite ou de se planquer se transforme rapidement par la riposte arme à la main si on veut s'en sortir sans trop de dommages.

Postal 2 est un jeu très moyen. Il est graphiquement moyen et ludiquement moyen. L'aspect "liberté de jeu" devient vite lassant (en partie dû aux PNJs trop costauds) et les missions sont très, disons le mot, chiantes. Même l'évasion de la prison n'est pas passionnante. Tout comme le premier, Postal 2 fera parler de lui, mais pas comme étant une révolution ludique (enfin il restera toujours devant Marylin Manson).

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