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Un Rédacteur Factornews vous demande :

 
TEST

Mafia Definitive Edition

Buck Rogers par Buck Rogers,  email
Le 6 septembre 2002 était sorti Mafia: The City of Lost Heaven sur PC développé par Illusion Softworks, rebaptisé 2K Czech en 2007. À l'époque, le jeu avait eu son succès d'estime, et même si les ventes n'avaient pas été au rendez-vous, il avait su rassembler une communauté de fans irréductibles. Il fallait quand même une configuration très musclée pour pouvoir le faire tourner correctement, mais le résultat était des graphismes somptueux pour un jeu urbain en monde ouvert et le titre offrait des rouages vidéoludiques qui le rendait vraiment à part. Il a mérité sa place dans la ludothèque des fans du genre, à côté de ténors tels que Grand Theft Auto III et Driver.

Le 25 septembre 2020, c'est-à-dire presque 18 ans après jour pour jour, est sorti Mafia: Definitive Edition sur PC, PS4 et Xbox One, le remake tant espéré des fans de la saga. Et même si des anciens de feu 2K Czech ont été de la partie, le titre a été remis au goût du jour par Hangar 13, les responsables du très moyen Mafia III. C'est peu dire que la peur et l'excitation m'ont accompagné au moment de lancer le titre pour la première fois. Deux questions me sont venues à l'esprit : est-ce que le jeu sera à la hauteur des attentes des fans de l'opus original, et est-ce qu'il réussira à convaincre cette fois-ci le grand public ? Ça tombe bien, cela fait justement partie des questions auxquelles je suis normalement censé répondre dans ce test.
Test réalisé avec une version commerciale du jeu.

La configuration sur laquelle j'avais joué à Mafia en 2002 :
  • Système d'exploitation : WINDOWS® XP
  • Processeur : AMD Athlon 1.3
  • Mémoire vive : 256 MB
  • Carte graphique : NVIDIA® GeForce® 3 Ti
  • Mémoire vidéo : 64 MB
  • Disque dur : 1,8 Go sur un HDD de 40 Go

La configuration sur laquelle j'ai réalisé mon test en 2020 :
  • Système d'exploitation : WINDOWS® 10
  • Processeur : Intel® Core™ i7-4970K
  • Mémoire vive : 16 GB
  • Carte graphique : NVIDIA® GeForce® GTX 970
  • Mémoire vidéo : 4 GB
  • Disque dur : 36,7 Go sur un HDD de 1 To

(Oui, j'ai forcément eu un trip nostalgique en réalisant ce test, mais je me suis rendu compte que si à l'époque où j'avais joué à Mafia de 2002, j'étais au-dessus de la configuration recommandée, ce n'est plus le cas aujourd'hui avec sa version définitive. Et bonne nouvelle, Mafia Definitive Edition a tourné avec tous les réglages graphiques au maximum en 1080p, et très souvent à 60 images par seconde en désactivant la synchronisation verticale.)


The King of Little Italy


L'intrigue de Mafia: Definitive Edition reprend en gros celle de Mafia: The City of Lost Heaven. C'est-à-dire qu'on y incarne un chauffeur de taxi durant la Grande Dépression des années 30, Thomas « Tommy » Angelo, qui pour survivre se retrouve à intégrer l'association de malfaiteurs qui règne sur la Petite Italie de Lost Heaven, la famille Salieri.

Tout au long du jeu dont la quête principale s'étale sur une douzaine d'heures, l'histoire est entrecoupée d'interludes, rappelant que l'aventure est vécue à travers le prisme de la narration du personnage principal. Un procédé utilisé dans la littérature et le cinéma, en général pour créer une certaine empathie, un rapprochement avec le conteur. Un avantage lorsque les actions réalisées sont dérangeantes ou condamnables. Cela fonctionnait parfaitement avec le titre de 2002, et cela fonctionne encore à merveille avec son remake de nos jours. On suit ainsi, chapitre par chapitre, le parcours atypique de Tommy, gravissant un à un les échelons de la Mafia, jusqu'à devenir incontournable pour le Don.



Si l'histoire reste la même, son déroulement et certaines situations ont évolué. Parfois, revisiter une histoire a du bon. Et effectivement, certaines légères incohérences sur des détails dans le scénario ont été corrigées. Les enjeux sont eux ainsi également plus explicites. Mais voilà, on opère aussi à un changement de style narratif.

Hangar 13 cède plus facilement à la surenchère du blockbuster hollywoodien, là où avec les moyens du bord, les développeurs d'Illusion Softworks étaient restés dans un certain classicisme ; la gestion du temps dans le jeu de 2002 était parfois étirée au maximum, laissant place à des moments d'attente qui faisaient monter la tension d'un cran. Mais je ne dis pas non plus que « c'était mieux avant », c'était différent, et c'est normal qu'une œuvre artistique qui parle d'un autre moment de l'histoire reste avant tout un témoignage de sa propre époque.
 

Il était une fois Lost Heaven


Dans les jeux à monde ouvert urbain, la vraie star se doit de rester la ville et ses alentours. Et ma foi, la map de Lost Heaven, très inspirée de Chicago, est paradoxalement à la fois identique et très différente de la version de 2002. C'est comme si vous revisitiez la ville de votre enfance : vos anciens voisins ont déménagé quelques rues à coté, des immeubles ont été remplacés par d'autres, le centre-ville a de nouveaux commerces, d'autres ont fermé... C'est pareil dans Mafia: Definitive Edition, c'est le même endroit, mais il a fortement changé ! Et ce n'est pas plus mal.

Pour les nouveaux venus, que du neuf forcément, ils exploreront un lieu très cohérent et éclectique, mais pour les anciens, cela permet d'avoir de la fraicheur, et de découvrir à nouveau les différents quartiers (Hoboken a été rebaptisé Holbrook) comme au premier jour. Le bar de Salieri se trouve dans un autre emplacement, et sa configuration est légèrement différente.

Les missions elles aussi ne se passent plus forcément dans les mêmes points, ce qui nous permet de découvrir à travers le scénario un peu plus Lost Heaven, ses coins populaires, son centre-ville, son port, sa zone industrielle, sa campagne... Une excursion somme toute très diversifiée. La ville est vivante, et il y a plus de moments où se déroulent des évènements spéciaux, certes scriptés, mais qui rendent un peu plus crédibles les balades motorisées.



En revanche, même si ce n'est historiquement pas faux, la ville s'est vue amputée de quasiment tous ses feux de circulation. L'avantage d'un tel choix, c'est évidemment que la circulation est plus fluide d'un objectif à l'autre. Mais en retirer autant est très déroutant. Le résultat est que l'on surveille effectivement sa vitesse dans le cas où l'on ait fait le choix de la simulation pour les règles de conduite, mais à aucun moment nous ne sommes embêtés par un feu rouge.

Et c'est vraiment dommage, car c'était l'une des choses qui en faisaient un jeu à part, c'était le parti pris de l'immersion totale dans une ville. C'est d'autant plus incompréhensible qu'un joueur souhaitant jouer en totale liberté de ce côté, c'est-à-dire à la manière d'un Grand Theft Auto (chose que je déconseille et j’en donnerai les raisons plus bas), peut activer le mode de réaction de la police standard.
Même constat pour les ponts levants, qui en dehors de l'intrigue principale, n'ont pas l'air d'être sollicités dans la routine du jeu. C'est triste, là encore, car cela contribuait à rendre vivante et crédible la ville virtuelle de Lost Heaven.
 

Le syndicat du crime


Il n'y a pas que la ville qui a subi un lifting. Les personnages qui entourent la famille Salieri, et leurs antagonistes proches de Don Morello, ont eux aussi eu le droit à une refonte. On sent d'ailleurs les petits clins d'œil au cinéma de Martin Scorsese ou Francis Ford Coppola. Il y avait aussi des hommages dans le titre original, mais c'est toujours agréable d'en découvrir de nouveaux.

On sent ainsi mieux l'évolution « hiérarchique » de Tommy au sein de la famille, aussi bien du point de vue de l'assurance du personnage que de ses tenues vestimentaires, là où le personnage principal de 2002 donnait finalement l'impression d'avoir toujours été un dur. Pareil pour le traitement de Sam et Paulie. Dans le titre original, on avait vraiment l'impression que l'on avait affaire à des soldats établis. Ici avec le remake, ils sont plus jeunes et évoluent en parallèle du protagoniste principal. Ça n'a l'air de rien, mais on sent ainsi mieux les années qui passent lors du récit.



De plus, les personnages ont été travaillés plus en profondeur, leurs blessures secrètes sont étalées au grand jour, ce qui explique mieux à mon sens les tenants et les aboutissants des différentes intrigues durant l'aventure. De nouvelles cinématiques avec Don Morello et son frère Sergio permettent de mieux poser le contexte de guerre des gangs, un élément que l'on ne ressentait pas suffisamment dans l'opus originel.

Et le personnage de Sarah, la compagne de Tommy, a eu le droit à une réécriture complète et en profondeur. Elle est déjà plus présente au cours du jeu, la manière dont est abordée leur relation plus logique, et elle a dorénavant plus de personnalité. Il s'agit d'un choix dans l'ère du temps, certains regretteront la vision de 2002, mais personnellement, je trouve la version de 2020 plus attachante.
 

Mélodie mortelle


En ce qui concerne la bande originale, elle est très réussie, et concernant les compositions comme les réorchestrations, il n'y a vraiment aucune fausse note. Aucune fausse note, mais quelques regrets. Notamment l'absence de certains morceaux de Django Reinhardt. Les nouveaux venus qui joueront à la mission « Joyeux anniversaire ! » y trouveront leur compte, mais beaucoup d'anciens auront un léger pincement au cœur de ne plus entendre « Coucou » interprétée par Josette Dayde, entre autres.
On remarque également dans cet opus l'apparition de deux radios. Là encore, ce n'est historiquement pas faux, et c'est même ma foi bienvenu. Les nouveaux morceaux et ceux hérités de l'édition originale, ainsi que le bulletin d'information renforcent grandement l'immersion, et surtout aident à poser une fabuleuse ambiance d'époque.



De toute façon, côté son, il n'y a vraiment pas grand-chose à redire. Les doublages, que ce soit en anglais comme en français, sont crédibles et réussis. On notera quelques coupures audio à une ou deux reprises qui devraient être corrigées dans un prochain patch. Rien de gênant, il m'a suffi de mettre pause puis de revenir au jeu pour que tout rentre dans l’ordre.

On a le droit également, comme dans Mafia II, à des dialogues lors de trajets accompagnés (des trajets que l'on peut dorénavant passer, une hérésie...). C'est un plus qui met davantage en lumière le background de l'intrigue et/ou des personnages. Autre détail notable, les bruits des véhicules, notamment les moteurs à l'agonie et les crissements de pneus, sont parfaitement rendus. C'est une chose assez rare dans les jeux d'aventure urbains pour mériter d’être soulignée. L'ambiance sonore générale en ville s'en sort assez bien, même si on notera quelques oublis de traduction ici et là concernant les PNJ si vous choisissez de jouer en français.
 

Arnaques, crimes et technique


Comparer techniquement un jeu de 2002 et un titre de 2020 n'a pas de sens. À moins qu'on le fasse en prenant en compte le contexte de l'époque. Et comme je l'ai écrit en introduction, Mafia :The City of Lost Heaven était très beau à sa sortie. Mais forcément, avec les années, il a pris un petit coup de vieux.
Pour le remake, il faut reconnaître que les équipes de Hangar 13 se sont surpassées. Parce que pour un titre à monde ouvert, le jeu flatte la rétine. On a le droit à une très belle gestion de la lumière. La modélisation des bâtiments et des personnages sont d'une grande réussite, même si parfois, quelques modèles de visages de PNJ restent quand même limite. Mention spéciale aux véhicules, qui se paient le luxe d'être à la fois très proches des modèles d'origine de 2002, eux-mêmes très proches des réels engins d'époque, mais qui en plus fourmillent de plein de nouveaux détails. Ils sont en tout cas plus léchés que ne l'étaient ceux de Mafia III.



Mais bon, tout n'est pas rose non plus. En héritant du moteur de Mafia III, on hérite forcément de quelques-uns de ses bugs. Alors heureusement, le remake du premier Mafia n'est pas sorti aussi catastrophique que l'épisode de 2016. Mais on a le droit à quelques murs invisibles, des bugs de collisions, un léger clipping, avec parfois des véhicules qui apparaissent vraiment sur le tard. Ça fait un peu tache.

Les miroirs en 2002 étaient fonctionnels, en utilisant la technique de la petite pièce supplémentaire qui faisait office de reflets. Malheureusement, c'est un procédé que l'on n’utilise quasiment plus, et réfléchir une surface étant coûteux en termes de performances, notamment dû au fait que tout est blindé de shaders. Dorénavant, dans Mafia: Definitive Edition, comme beaucoup d'autres titres de cette génération vieillissante, les miroirs sont cassés ( Un grand merci à Ze_Pilot, Choo.t et Feed pour ces informations). Je suis un peu déçu, mais ce n'est pas si grave, c'est un détail, même si ce genre de choses cassent un peu l'immersion. Sinon, durant mes longues sessions, le jeu n'aura planté qu'une fois.
 

Hangar 13 s'affranchit


S'il y avait un point où étaient mes plus grandes craintes, et je suis loin, très loin d'être le seul, c'était sur la partie gameplay. Et mis à part quelques différences, le jeu s'en tire bien et garde l'esprit du Mafia des origines. Bien sûr, d'entrée préférez le mode classique. Le jeu n'est pas très difficile, et le fait d'avoir à attendre de finir son barillet ou son chargeur avant de recharger pour ne pas perdre de balles augmente volontiers la tension. Comme également le fait de sortir de couverture avec des ennemis qui font mal, à défaut d'avoir une intelligence artificielle à la hauteur, pour aller récupérer des munitions.

De plus, dorénavant Tommy ne peut porter que deux armes à feu en même temps, un peu comme Lincoln Clay dans Mafia III, dont le personnage partage d'ailleurs la légère rigidité, même s'il s'en sort un peu mieux quand il est à mains nues. Et les gunfights, sans être exceptionnels, sont suffisamment convaincants. Les armes ont du recul, le système de couverture devenu à la mode dans les jeux de tir à la troisième personne, qui était absent de l'opus original, est suffisamment réactif.



La conduite des véhicules, tout en restant à des standards de l'époque, gagne en nervosité. Il y a un mode de conduite arcade où les véhicules semblent plus légers et manœuvrables, et un mode simulation. Pour ce dernier, rien à voir avec celui de Mafia II, où il fallait un peu d'entrainement pour avoir la maîtrise des engins. On est plus dans du semi-arcade, un peu comme dans Mafia III.

Mais le bilan reste positif, la saga étant l'une des rares mêlant jeu d'action en monde ouvert et conduite agréable. On a même le droit à des véhicules avec un différentiel ouvert, ce qui donne en cas de forte accélération des roues arrière qui tournent à des allures différentes. On sent l'amour de la mécanique, allant jusqu'à offrir de pouvoir passer ses vitesses en mode manuel (avec même l'embrayage comme en 2002 pour ceux qui joueront avec le combo clavier/souris).

De plus, avec ce remake, on voit l'arrivée des motocyclettes dans la franchise. On les aura attendu celles-là. Il y a quatre modèles (plutôt un modèle recyclé), on sent bien le transfert de masse et l'arrière qui chasse un peu dans les virages. Sans non plus être ultra réaliste, le comportement global est crédible et on a des sensations, et même si parfois les conséquences des collisions sont aléatoires, on se surprendrait presque à se la jouer Steve McQueen dans La Grande Évasion.
 

L'Ultime Razzia


Ce qui était très marquant dans Mafia: The City of Lost Heaven, c'était la diversité des situations. Et là encore, puisque son remake reprend l'intégralité des missions d'origine, on se retrouve dans des circonstances très variées. Non, il n'a pas que des séquences de tirs, on se retrouve à racketter, à piloter une voiture de course, il y a un peu d'investigation, de l'infiltration, et on doit même remplir un contrat.

Mais voilà, l'édition originale avait certes un scénario linéaire, mais il contenait parfois des missions de type Hitman eco+, où il fallait un peu chercher pour pouvoir remplir ses objectifs correctement. Dans sa version définitive, et ce même dans le mode classique, on est carrément pris par la main ; jusqu'à ne plus avoir à chercher une chambre dans un hôtel dont on connait le numéro à cause d'un indicateur envahissant. On voit d’ailleurs l'étendue du syndrome dans la mission « Relax, Max ! » qui est devenue une mission d'infiltration ultra-dirigiste et classique, là où elle était à la base un peu plus ouverte à la réflexion.

Le jeu a ainsi le droit à une ouverture au grand public. Si vous ne jouez pas au mode classique, vous aurez des panneaux fictifs qui vous indiqueront où tourner sans avoir à regarder la minimap. Concernant cette dernière, certains regretteront qu'on ne puisse plus conduire avec le plan. J'avoue pour ma part que je trouve ce GPS bien pratique.



Comme je l'avais précisé plus haut, vous pourrez aussi paramétrer les réactions de la police. Je vous invite à les laisser en mode simulation, pour que le jeu ne rentre pas dans la cour d'un Grand Theft Auto qui réussit mieux forcément le côté « freeride ». En jouant comme cela a été pensé à la base, vous aurez le droit à une expérience différente qui ne souffrira d'aucune comparaison.

De toute façon, le titre de ce côté est beaucoup plus indulgent qu'avant, autorisant la conduite en sens inverse par exemple. Il reprend un système d'étoiles quasi similaire à Mafia II d'ailleurs, lui-même inspiré de Mafia, allant de la verbalisation, puis à l'arrestation jusqu'au fait que la police tire à vue.
Le jeu reprend aussi la gestion de l'essence, mais ça reste anecdotique. Les développeurs ne se sont même pas cassé la tête à faire une animation pour faire remplir le réservoir d'essence, comme c'était le cas dans Mafia version 2002 et Mafia 2. Là, c'est clairement incompréhensible.

En revanche, on peut comprendre que Hangar 13 ait décidé de fusionner la Circulation Libre et la Circulation Ultra Libre. Ça ne plaira pas à tout le monde, mais autant faire un mode plus complet effectivement. On peut, en regardant des photos chez Salieri, changer l'heure du jour et la météo. Il est possible également d'aller récupérer des collectibles qui sont aussi présents dans les missions principales, et trouver des véhicules et vêtements cachés grâce à de petites missions secondaires.
Les items seront bien évidemment débloqués lorsque vous rejouerez les missions principales après avoir fini le scénario. Et tous ces ajouts sont les bienvenus, vu que les missions de Luca Bertone ont purement et simplement disparu. Dommage.

J'ai été un peu tatillon, je le reconnais, mais quand il s'agit d'un remake, il faut savoir où l'on met les pieds. Je tire une grande satisfaction globale du fait d'avoir pu redécouvrir Lost Heaven grâce à Mafia: Definitive Edition. Hangar 13 s'est cette fois-ci approprié le sujet, ce qui laisse optimiste pour l'avenir de la saga.

Pour le grand public, les joueurs de jeux urbains en monde ouvert devraient trouver sans problème leur compte, sachant qu’en plus, le titre est au maximum à 39€99 seul (et 59€99 si vous décidez de prendre la trilogie). Pour les anciens de la première heure comme moi, j'ai envie de citer un des écrits de La Voie Du Samouraï repris par Jim Jarmush dans Ghost Dog : «  On dit que ce qu’on appelle l’esprit d’une époque est une chose à laquelle on ne peut revenir. Si cet esprit se dissipe, c’est que le monde approche de sa fin. Même si l’on veut revenir à l’esprit d’il y a 100 ans, cela ne se peut. Aussi, il faut tirer le meilleur parti de chaque génération. ». C'est donc un jeu à prendre comme une nouvelle expérience de cette génération, il n'est pas parfait mais il a suffisamment de qualités pour garantir chez les fans du genre de longues heures d'amusement.

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