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Un Rédacteur Factornews vous demande :

 
TEST

Drug Dealer Simulator

hohun par hohun,  email
Développeur / Editeur : PlayWay S.A. Byterunners Movie Games S.A.
Support : PC
La drogue, c’est mal, la carrière de Nicolas Cage et les accès spasmophiles de Macron en témoignent. Alors quand Promotion CanapGérald Darmanin me dit que consommer du cannabis est la raison du trafic mais aussi que dépénaliser le cannabis c’est une « lâcheté intellectuelle », je ne peux qu’acquiescer. Enfin, surtout parce que du coup, quand je vends de la drogue, ça me rapporte plus d’argent. Bienvenue dans mon monde, le monde super ghetto de Drug Dealer Simulator…
…Quoi ? Comment ça, un jeu amateur avec des assets UE4 génériques c’est pas street crédible ? Mec, t’as pas idée de la street cred que ce jeu se trimballe, tiens, téma :
 
GHETTO !



GHETTO !
 
GHETTO !


GHETT… euh ?
 

Bon, je dois reconnaître que oui, la crédibilité du jeu est principalement assénée par des tags et autres décorations qui donnent l’impression que les dévs ont 14 ans. En dehors de ça, on se retrouve dans un environnement aux accents très prononcés de jeu de l’Est. Pas qu’il soit mal fichu, non, mais… c’est moche et générique, comme si on leur avait filé un modèle et qu’ils avaient simplement calqué un gameplay et quelques textures dessus. Mais ne présumons pas du talent des développeurs, après tout, c’est peut-être un premier jeu fait en petit comité. Et le gameplay n’est pas mauvais en soi.

Camé ? Ah mais, ha !

Pas mauvais, non, mais classique : vous commencez en bas de l’échelle, dans un appartement miteux avec vue sur la centrale nucléaire, avec zéro palots et zéro compétences, et le dealer en chef du coin vous propose votre premier taf. S’ensuit une montée classique en compétences avec une diversification parallèle des activités. De dealer, vous passez à dealer en chef, puis vous acquérez de nouvelles planques, rencontrez des gens qui vous permettent de blanchir de l’argent, négociez le tarif de vos drogues pour gagner plus d’argent au risque de perdre des clients, gérez la qualité de la came, rendez vos clients accro pour leur vendre de la drogue médiocre, anticipez les raids de la DEA en vous achetant du mobilier avec cachette… vous finissez même par payer en Bitcoins ! Le tout en évitant évidemment les patrouilles de police. Bref, il y a suffisamment de choses à gérer pour qu’on ne s’ennuie pas… et pourtant.

Métro-boulot-ghetto

Si DDS n’est pas foncièrement mauvais, il a en revanche un gros problème de rythme, qui saborde le gameplay en révélant sa répétitivité. La diversification du gameplay est trop lente, ce qui nous fait répéter ad nauseam le train-train du dealer : commander la drogue, la récupérer, recevoir des commandes, mesurer et empaqueter la bonne quantité et faire la livraison. Quand les nouvelles perspectives de gameplay finissent par se profiler, on est déjà un peu soulé. Et c’est dommage, car le plaisir de jeu aurait été là si le jeu avait osé assumer complètement son côté gestion et proposé une automatisation des tâches.
Difficile de détester Drug Dealer Simulator, parce qu’il n’est pas foncièrement mauvais ni buggué (à part les messages qui refusent de s’afficher sur le smartphone du personnage). Pour autant, je ne peux pas le recommander non plus, à part si la drogue c’est votre passion, ou que vous êtes le fils de Darmanin et que vous avez envie de l’embêter.
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