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DiRT 2

Zaza le Nounours par Zaza le Nounours,  email  @ZazaLeNounours
 
Les grosses sorties en cette fin d'année étant plutôt rares par rapport au raz-de-marée de l'an dernier, il n'est pas inutile de revenir sur l'un des meilleurs jeux de bagnoles sortis cette année.
Avec DiRT 2, Codemasters oublie un peu plus les racines de la série au profit d'une approche beaucoup plus grand public et spectaculaire de la course boueuse. Les spéciales où votre seul adversaire est le chrono sont bien sûr toujours de la partie, mais elles seront noyées au milieu de courses de rallycross (des petites courses sur circuits fermés où plusieurs véhicules se rentrent joyeusement dans le lard dès le premier virage), courses de buggys et/ou camions divers ou encore courses de Bolides, sortes de courses de côtes sur du plat où vous vous retrouvez au volant de véhicules tenant plus de la fusée sur roues que de la voiture de rally. Il y aura donc de quoi faire, certaines épreuves ne plairont pas à tout le monde (notamment les courses de camions, globalement assez molles) et certains aigris se contenteront de jeter un regard dédaigneux sur tout ça avant de retourner jouer à Richard Burns Rally sur leur Pentium 2.

Ce DiRT 2 possède néanmoins de sacrés atouts dans sa manche. Celle qui saute le plus aux yeux est bien évidemment sa plastique sublime ne souffrant d'aucun reproche. Les voitures sont finement modélisées et tombent en morceaux de manière très réaliste au moindre accrochage, les effets de lumière et de particules sont innombrables mais restent toujours délicats et ne font jamais dans l'outrancier vulgaire, les environnements sont vastes et variés (déserts américain ou marocain, jungle malaisienne, campagne croate...), la vue interne procure des sensations inégalées et le tout tourne avec une fluidité de tous les instants. Un véritable tour de force, même si on ne manquera pas de regretter l'absence d'intempéries. L'interface reprend le concept de GRID en le poussant encore plus loin, en vous faisant vous balader dans votre caravane pour choisir les épreuves et le véhicule avec lequel vous courrez. Ce n'est pas forcément aussi efficace qu'un bête menu mais c'est drôlement plus original et ça nous plonge dès le début dans une ambiance de rally festif avec commentateur idiot et rock de djeunz à fond les ballons.



Pour autant, DiRT 2 n'est pas qu'une jolie vitrine et les amateurs de courses arcades mais pas trop y trouveront largement leur bonheur. La conduite a été revue et corrigée depuis le premier épisode et on n'a plus l'impression de piloter une voiture de manège montée sur un axe. Il ne faudra pas non plus y chercher grand chose de très sérieux et vous pourrez la plupart du temps vous contenter d'arriver comme une brute à l'entrée d'un virage et balancer un grand coup de frein à main pour vous lancer dans un dérapage qui en jette. On pourra regretter que les réglages n'aient que peu d'incidence sur la conduite tous comme la gestion des dégâts dramatiquement limitée dans leur conséquence sur la conduite et les performances du véhicule. Il ne faudra toutefois pas espérer non plus pouvoir foncer à 200 dans un rocher et vous en tirer avec une petite rayure sur le capot : vous aurez droit à un beau ralenti où vous verrez votre voiture se plier misérablement sous la force de l'impact, avec éventuellement une roue qui part vivre sa vie à quelques dizaines de mètres de la carcasse fumante. C'est là qu'interviendra alors la possibilité du retour arrière elle aussi piquée à GRID, vous permettant de remonter le temps de quelques secondes afin de négocier un passage que vous auriez plus ou moins foiré. À noter que plus vous augmenterez le niveau de difficulté, moins vous aurez de droits à l'erreur, le niveau le plus élevé faisant même totalement l'impasse dessus.

Ceux qui ne cherchent pas à tout prix une simulation de pointe et qui en ont ras la casquette de Shift / Forza / GT / GRID et de tourner une n-ième fois sur les mêmes circuits goudronnés seraient donc bien avisés de jeter plus qu'un œil sur ce DiRT 2 qui, s'il ne se prend pas trop au sérieux, parvient tout simplement à nous immerger dans des courses très intenses grâce à sa plastique de premier ordre, son excellente impression de vitesse et surtout sa conduite qui procure un plaisir immédiat.
Enfin un digne successeur de Rallisport Challenge 2 doté d'une réalisation qui casse la baraque.
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