Connexion
Pour récupérer votre compte, veuillez saisir votre adresse email. Vous allez recevoir un email contenant une adresse pour récupérer votre compte.
Inscription
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation du site et de nous vendre votre âme pour un euro symbolique. Amusez vous, mais pliez vous à la charte.

Un Rédacteur Factornews vous demande :

 
TEST

Devil May Cry 5 : des larmes de joie ?

Feed par Feed,  email
Développeur / Editeur : Capcom
Vous avez aimé les précédents Devil May Cry, Bayonetta ou Metal Gear Rising: Revengeance? C'est du tout bon, vous pouvez foncer.

Allez salut!
Devil May Cry 4 est sorti il y a 11 ans. Ca fait un bout de temps qu'on l'attend le père Dante. Depuis le 4e opus, dans la série des "character action", il y a eu DmC, Metal Gear: Revengeance et Bayonetta 1 et 2, qui ont repris le flambeau avec brio pour certain.



C'est quoi un "character action"? Il s'agit de jeux d'action avec une forte emphase sur un système de combat technique et qui fait la part belle aux combos. On a affaire à des jeux qui de loin ressemblent à du beat em'up classique à la Double Dragon, mais avec des mécaniques de combat plus proche de jeux de baston, avec des combos, des esquives, des contres, et qui font la part belle à la variété, avec en général plusieurs armes disponibles en même temps.

Pourquoi tu pleures ?

DMC5 c'est l'histoire d'une bande de chasseurs de démons qui va chasser du démon, yadayada, c'est pas très intéressant. Pour ceux qui ont suivi l'histoire depuis les précédents, c'est chouette, y a de l'approfondissement des persos,  des petits clins d'oeils *wink* *wink* coup-de-coude-dans-les-côtes.



Pour ceux qui débarquent, l'histoire fait un peu trop allusions à des références qui sont censées être connues, ça sera donc peut être un peu difficile à suivre, avant que ça ne se débloque vers la fin. Il sera peut être nécessaire de refaire le scénar' une deuxième fois pour tout comprendre si c'est la première fois qu'on touche à un DMC.

Mais entre nous, ça n'est pas très important. L'histoire n'est pas fantastique, elle n'est pas mauvaise, elle est là. Et on n'est pas là pour l'histoire.

Enfin, un peu, mais pas que.

Devil mon amour

On jouera 3 personnages différents dans DMC5: 
Jean-Michel Vénère, pas content de s'être fait piqué son bras - alors que bon, un bras robot, c'est vachement plus classe - armé d'une épée, d'un revolver et d'une panoplie de bras différents. Un perso qui semble assez simple mais avec beaucoup de subtilités sur ses timings. Les bras sont jetables, et proposent chacun des capacités différentes : explosion électrique, roquette, fouet, etc.
 
Kylo Ren, qui a perdu un peu de poids après s'être fait largué par Rey. Dans sa phase émo, il est trop dark tu vois (et malade) et il laisse sa panthère, son oiseau et son golem se battre à sa place. C'est un invocateur avec un rythme totalement différent des autres, ça fait du changement, même s'il a l'air plus brouillon (mais c'est classe de tabasser du monstre en récitant de la poésie, tranquille).
 
Papy Dante, le type trop cool mais que tous les joueurs de Fortnite appellent "le vieux clodo". Il est armé d'un arsenal variés d'armes à feu et de mélée ainsi que de 4 styles de combats différents. Ca fait beaucoup et ça pourra être un peu trop pour le néophyte, mais d'ici à ce qu'il soit disponible, on aura eu le temps de se faire la main sur le système de combat avec les autres.

Bref, y a à boire et à manger, et les vétérans retrouveront vite leurs marques.
On tape, on saute, on esquive et avec variété, histoire d'augmenter sa note de style, allant de D à A puis S, jusqu'à SSS. Plus de style, plus de points, plus d'argent, pour upgrader ses persos avec de nouvelles attaques pour être encore plus balaise.
Les ennemis ne sont pas hyper nombreux, mais on a quand même un peu de variété, et chacun a des patterns propre qu'il faudra apprendre histoire de ne pas se prendre de raclée.

Le démon est dans les détails

C'est beau, c'est bien animé, et mécaniquement, tout s'emboîte. Le gameplay est fluide et intense. Les niveaux en eux-mêmes ne sont pas très long (le jeu en entier non plus d'ailleurs) mais il condense la quintessence de ce type d'action frénétique. Ces phases d'action intenses et courtes donnent des pics d'adrénaline qui sont tempérés par des phases plus calmes. Le jeu gère ainsi ce rythme à plusieurs échelles, dans la construction de ses niveaux et dans ses affrontements. 



On reconnait là l'évolution des jeux d'arcade d'antan, à l'époque où l'on mettait sa pièce après s'être fait retourner par un boss coriace. D'ailleurs il y a des bosses coriaces ici, et il est aussi possible de mettre sa petite pièce: lorsqu'on meurt, on peut ressusciter sur place en utilisant des orbes dorées - qu'on trouve dans les niveaux et qu'on peut acheter avec des orbes rouges - ou bien directement avec des orbes rouges. Mais si on meurt à nouveau, le coût augmente. C'est une façon de continuer sans avoir a recommencer au dernier checkpoint ou quand on est à deux doigts d'envoyer un boss ad patres, en échange d'un score un peu moins élevé. A chacun de gérer son degré de frustration.



La progression est telle que les personnages n'atteignent leur potentiel qu'à la fin du jeu (voire après, car certaines capacités ne se débloquent qu'après avoir fini le jeu, et dans d'autres difficultés). On a bien affaire à un jeu d'arcade avec un système de scoring, et on sera encouragé à recommencer le jeu dans d'autres difficultés (il y en a 6) une fois qu'on sera à l'aise avec les systèmes afin de nettoyer les niveaux plus faciles maintenant qu'on est surpuissant, affronter des challenges beaucoup plus coriaces, ou essayer d'exploser le score des copaings.
Le jeu a un système de multi qui va nous assigner d'autres joueurs dans les missions où plusieurs protagonistes sont présent (ou une IA si y a personne). On peut voir les gens et les noter à la fin. C'est mignon, mais souvent, on va trop vite/lentement et on ne voit personne.

Ah, et ça pète la classe tout du long. C'est dur, mais c'est super classe. N'hésitez pas à commencer dans le mode de difficulté le plus facile si vous avez peur de lancer votre manette à travers le salon, vous pourrez passer en plus dur et garder la progression de vos personnages.
 
Les microtransactions: on peut acheter des orbes rouges avec du vrai argent de la vraie vie. Si votre religion vous empêche de jouer à un jeu contenant des MTX, passez votre chemin.
Si vous vous demandez si c'est intrusif, il y a une entrée "Store" dans le menu principal, et c'est tout. J'ai joué sans et je n'ai pas senti le besoin d'acheter quoi que ce soit.
Mais c'est là, donc j'en parle. 
En général, il faut compter 2 ou 3 runs pour pouvoir upgrader les persos à fond et il y a une arme permettant de farmer de l'orbe très facilement.
A moins de ne pas avoir envie de jouer au jeu mais d'avoir toutes les upgrades, il n'y a pas de raison de s'en préoccuper.

Des veules mais crades

Il y a quand même des trucs pas glop, on ne va pas se mentir :
  •  Après un début plutôt sympathique, on se retrouve malheureusement la moitié du jeu (ou plus?) dans des environnements assez similaires. Après avoir joué à Bayonetta, on aurait aimé un peu plus de variété dans les décors.
  • On regrettera que bien qu'il y ait 3 personnages jouables, on choisit rarement lequel jouer (dans quelques missions seulement). Le reste du temps, le personnage est imposé. On aurait aimé une fois le jeu fini pouvoir recommencer en jouant n'importe quel perso dans n'importe quelle mission.
  • On regrettera également que les persos féminins, tout aussi classes que leurs confrères se voient reléguées au rang de pot de fleur. On ne pourra jouer ni Nico, ni Trish, ni Lady. Elles font la déco en tenue d'Eve par moment, et c'était pas vraiment nécessaire.
  • Le "multi" n'en est pas un, dans le sens où on ne peut pas jouer avec un/e ami/e.



Menfin, le jeu va être agrémenté de contenu après sa sortie, avec l'arrivée du mode bloody palace, qui permettra d'enchainer les affrontements dans des niveaux de plus en plus difficiles. D'après Huggy les bons tuyaux, la rumeur veut que ce mode sera jouable en coop "normal", ce qui aurait du sens vu l'infrastructure mise en place. D'autres bruits de couloir parlent d'autres personnages jouables à venir, ce qui ne serait pas surprenant quand on connait l'historique de la série.
Le truc qui fait plaisir, c'est qu'au final, le jeu est "comme les autres DMC. C'est comme je m'en souviens".
Le cerveau a un peu cette fâcheuse tendance a tout embellir, et si on relance les anciens, ça a plutôt bien vieilli mais ça pique un peu les yeux quand même. Et ça c'est fort, réussir à conjurer cette image mentale de "c'était exactement comme ça dans mon souvenir". Mécaniquement, il n'y a rien à redire. Techniquement, ça fait plaisir à la rétine. L'histoire, heh, il y en a une. Si on aime ce genre de jeu, on aimera DMC5. Si on ne connait pas, qu'on regarde une vidéo en se disant que ça a l'air cool, il est fort probable qu'on aimera DMC5.

SCREENSHOTS

Rechercher sur Factornews