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Contrast

CBL par CBL,  email  @CBL_Factor
 
Contrast était un de mes coups de cœur de l'E3. Il faut dire qu'entre les mécaniques de gameplay originales, l'univers inspiré du Lyon des années 20, la musique jazzy et l'histoire sombre, il y avait de quoi tomber amoureux. Une fois le pad en main, l'enthousiasme est vite retombé...
Parlons de l'histoire pour commencer. Ça démarre comme un film noir assez classique avec la mère chanteuse, le père qui a des dettes vis à vis de la mafia et la fille qui se réfugie dans son petit monde. Mais le jeu des acteurs n'est pas convaincant et l'ensemble est convenu et bourré de clichés. Cela dit la narration tout en ombres est originale. Dans Contrast, on ne voit que deux personnages : Didi et Dawn, son amie imaginaire qu'on contrôle. Les rares autres PNJ ne sont que des ombres. Certaines scénettes sont en quelque sorte interactives vu qu'on peut sauter sur les personnages et leurs effets pour atteindre d'autres plateformes.

DJ Shadow



En effet, Dawn possède le pouvoir de devenir une ombre et de marcher sur les autres ombres. C'est la base du jeu. Le premier souci avec les ombres c'est qu'une bonne partie ne sont pas voulues. Du coup on se retrouve souvent bloqué par les ombres de poteaux par exemple. Les développeurs ont du ajouter une capacité "dash" qui permet de passer à travers une ombre mais c'est assez imprécis. Les collisions sont aussi loin d’être parfaites et la maniabilité est approximative. J'ai résolu certains puzzles de manière peu orthodoxe grâce à des failles dans le level design.




Mais le plus gros problème est que le côté plateforme avec passage du monde 3D au monde 2D est sous-exploité. Les développeurs ont préféré privilégier le côté puzzle et n'ont rien trouvé de mieux que de nous faire manipuler des caisses pour activer des boutons alors qu'on s'amuse bien plus à faire voltiger Dawn... On prend son mal en patience en se disant que le jeu introduit différents mécanismes progressivement pour tout mélanger par la suite et proposer des niveaux grandioses avec des puzzles compliqués et des grands moments de plateforme. C'est presque le cas avec le phare mais il y a un léger problème : ce passage marque la fin du jeu. 2h30 après l'avoir commencé. Et en ayant choppé la majorité des secrets du jeu.

Court métrage



Et pourtant on avait vraiment envie de l'aimer ce Contrast ne serait-ce que pour sa direction artistique. Les jeux de lumière sont très réussis, les tons sépia mettent directement dans l'ambiance et la ville invite à l'exploration même si ce n'est pas très utile vu qu'il n'a pas grand chose à fouiller et que la liberté de mouvements est toute relative. Comme si le coté années 20 ne suffisait pas, Contrast ajoute par dessus toute une série de machines qui semblent sortir tout droit du musée des Arts et Métiers. On aurait aimé dire que la bande originale était la cerise sur le gâteau mais on ne l'entend que trop peu pour une raison qui m'échappe.

Testé à partir d'une version PC commerciale fournie par l'éditeur.
En demi-teinte
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