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Un Rédacteur Factornews vous demande :

 
PREVIEW

Laser Dance est déjà un indispensable

billou95 par billou95,  email  @billou_95
Développeur / Editeur : Thomas Van Bouwel
Thomas Van Bouwel fait partie de ces créateurs qui ont épousé et démocratisé la VR à chaque étape de son développement. Après une première petite claque avec son puzzler 3D de manipulation d'objets à destination du Quest première génération, Cubism, il n'a eu de cesse de l'améliorer au fur et à mesure des changements technologiques. Support initial des mains, gestion du repositionnement dans l'espace, mode réalité mixte et bien d'autres choses. Autant vous dire que j'attendais avec impatience son nouveau projet, Laser Dance.
Avec ce nouveau jeu, le développeur nous transporte dans une mission impossible nous demandant de nous frayer un chemin entre des lasers qui sillonnent notre appartement en nous contorsionnant pour éviter de toucher les rayons, à la manière de Catherine Zeta-Jones dans Haute Voltige (oui, ça ne nous rajeunit pas).

Le jeu fait appel à tout ce que le Quest 3 a de mieux : suivi avancé des mains et du haut du corps, passthrough couleur haute résolution et scan haute définition de l'environnement. Et c'est en combinant ces trois facteurs que le jeu réussit haut la main son pari, malgré une durée de vie assez limitée dans son accès anticipé. Déjà, le titre est brut de décoffrage et ne s'encombre pas d'une quelconque justification scénaristique. Au premier démarrage, il nous propose de scanner à nouveau notre environnement pour être certain du positionnement de chaque objet puis nous demande de positionner deux boutons géants à la verticale aux deux extrémités de la pièce. Une fois le second bitoniau en place, son support bascule dans le mur pour faire apparaître le menu du jeu et son gros bouton "Campagne". En guise de hors d'oeuvre pour cette première version, 18 "missions" découpées en trois actes qui vont peu à peu mettre notre corps à rude épreuve.

 
On commence soft avec une première série de six missions autour du premier type de laser, ceux de couleur rouge. Le challenge n'est pas encore très relevé, car on a affaire à des rayons fixes dans l'environnement. On découvre alors toute l'ingéniosité du titre qui se base effectivement sur le scan de notre pièce pour y positionner correctement les lasers et éviter de nous faire passer par-dessus notre table basse. Chaque mission consiste en une série de cinq ou six allers-retours entre les deux boutons. À chaque pression sur celui localisé au bout de la pièce, la série de lasers change de position et nous demande d'aller appuyer sur celui se trouvant de l'autre côté. Simple, mais diablement efficace. Les rayons font des "bzzt-bzzt" caractéristiques de néons lorsqu'on approche trop près notre tête et nous demandent bientôt de nous contorsionner et de ramper au sol sur le dos, juste en-dessous d'eux. Du génie. Le titre utilise les fonctionnalités de suivi du casque pour traquer évidemment notre tête, mais également nos mains et par extension notre colonne vertébrale, jusqu'aux fesses (en se basant sur notre taille pour extrapoler le haut du corps), ce qui représente tout de même un challenge.
 
Et même si les jambes et les pieds ne font jamais sonner les lasers lorsqu'on les traverse, on est invité à se prendre au jeu, à onduler entre les faisceaux et sauter par-dessus ceux au sol pour les éviter. La seconde partie du jeu introduit des lasers de couleur jaune qui eux pivotent et ondulent en continu sur un point d'ancrage (le centre du rayon ou ses extrémités). Le défi se corse, on doit vraiment jouer avec notre corps pour les éviter, et il n'est pas rare de se faire rattraper par un laser derrière nous. Lorsqu'on en fait sonner un, le jeu se met en pause et nous demande de revenir au dernier bouton pressé pour retenter l'aventure. En prime, il nous montre en surbrillance dans notre pièce une représentation 3D fil de fer de notre avatar avec le casque, les bras et mains, ainsi que la colonne et le point exact où le rayon a été touché.

Là encore, c'est épuré, didactique, très efficace. Plus loin dans la campagne, on débloque un nouveau type de laser de couleur bleue qui eux s'allument et s'éteignent à intervalles réguliers. Ici, il faut avoir l'oeil pour repérer les patterns, les zones blanches dans lesquelles les rayons ne pointent pas et s'élancer en dansant autour d'eux.

 
Combiné aux deux autres, ils donnent pas mal de fil à retordre sur les toutes dernières missions et on se surprend à terminer en sueur après une petite heure, soit le temps qu'il faut pour venir à bout des puzzles sans se presser et en jouant le jeu. Et si cela ne suffit pas, le titre dispose de challenges supplémentaires dont un mode chronométré qui fait courir comme il faut dans la pièce en un temps limité ou un mode hardcore qui demande de terminer chaque groupe de missions sans se faire toucher une seule fois. Le jeu regorge en outre de petits détails comme les traces noires laissées par les brûlures des laser sur nos murs (et qui accessoirement nous aident à repérer les zones où l'on sera en sécurité lors du prochain déplacement) et une représentation 3D exacte de notre pièce scannée lors du briefing de chaque mission.

Si le contenu est évidemment assez léger pour l'instant, le développeur annonce déjà la couleur avec un nouveau type de laser en approche et des défis supplémentaires qui amélioreront la rejouabilité. En tout cas, il a un canevas solide pour expérimenter de nouvelles manières de jouer avec ses rayons et on comprend pourquoi il a pris son temps pour faire une application irréprochable techniquement parlant qui ne demande désormais qu'à délivrer du contenu.

Laser Dance est non seulement un sans-faute technique, mais c'est typiquement le genre de jeu qui devrait être livré avec le casque, tant il montre au néophyte tout ce que la VR fait de bien en 2025. Seul petite ombre au tableau, le contenu disponible au lancement qui n'offre qu'une à trois heures de jeu maximum (en pliant tous les challenges annexes). Mais son développeur a déjà teasé la suite du programme et on n'a qu'une hâte, repartir jouer les contorsionnistes dans notre appartement !

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