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ACTU

[Popcorn] Arrival / Premier Contact

CBL par CBL,  email  @CBL_Factor
 
Quand 12 vaisseaux spatiaux géants semblant venir de nulle part apparaissent à différents endroits de la planète, le monde perd un peu la boule. Et ils ne sont pas vides. Des extra-terrestres sont à bord et souhaitent communiquer avec les humains dans une langue inconnue. Les américains font appel à Louise Banks (Amy Adams) et Ian Donnelly (Jeremy Renner) pour tenter d'établir le dialogue et de savoir ce qu'ils viennent faire ici. Le temps presse : il faut obtenir des réponses avant que les autres pays ne perdent patience et décident d'attaquer.

Le réalisateur d'Arrival est une valeur montante d'Hollywood, Dennis Villeneuve. Je suis le bonhomme de près car il est le réalisateur de Blade Runner 2049, la suite du chef d'oeuvre de Ridley Scott. Arrival est une sorte de coup d'essai et le résultat vaut le détour vu que Villeneuve nous offre un film d'anticipation atmosphérique, intelligent et philosophique. On n'échappe pas aux poncifs inhérents au genre (les militaires un peu cons) mais l'angle choisi (l'apprentissage de la langue) est relativement original et très bien construit. La langue en question a été imaginée par le fondateur de Wolfram Alpha et le logiciel qui la décode est réel.

Villeneuve prend son temps pour dévoiler les éléments clés de l'intrigue et conserve quelques zones d'ombre plutôt que de prendre les spectateurs pour des demeurés. Un de ces éléments clé va faire boule de neige et va transformer un événement global en quelque chose de profondément humain. Le rythme est assez lent mais le film arrive à augmenter la pression et le suspense petit à petit sans verser dans l'excessif. Les acteurs ne sont pas des super-héros ni des génies qui comprennent tout en 30 secondes mais des gens intelligents qui essayent de rester pragmatiques face à quelque chose qui les dépasse.

Au passage, le pouvoir des lunettes est impressionnant. Collez un flingue ou un arc dans la main de Jeremy Renner et vous obtenez un film d'action. Mettez lui des lunettes sur le nez et vous en faites un scientifique. La réalisation est impeccable. Les plans larges où le vaisseau alien semble écraser le monde et les spectateurs succèdent aux plans serrés des humains confrontés à la situation. Au final, on ressort des 2H du film sur le cul et plein d'espoir pour les futures aventures de Deckard. Sortie en France le 7 décembre
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