En 1999, Robert A. Altman (aucun lien avec le cinéaste) s'associait avec le fondateur de Bethesda Softwork pour fonder ZeniMax Media, une société parente à Bethesda afin d'aider le studio à grossir et à devenir un éditeur. A cette époque, Bethesda était à deux doigts de la faillite. La première grosse décision sera le rachat de la licence Fallout en 2004. Plus de 20 ans plus tard, le pari est réussi : ZeniMax Media est une multinationale qui compte une douzaine de studios prestigieux et que Microsoft a racheté pour 7,5 milliards de dollars.

Mais Robert ne profitera pas de l'argent gagné dans l'opération : le PDG de ZeniMax vient de décéder à l'âge de 73 ans.  Le bonhomme a eu une vie bien remplie. Avant de fonder ZeniMax, il était avocat d'affaires et il a même eu quelques démélés avec la justice américaine suite à un deal un peu douteux avec des Saoudiens. Il a trouvé le temps d'épouser Lynda "Wonder Woman" Carter et de lui faire quatre enfants. Son fils James a posté un long message en mémoire à son père sur le site de Bethesda. Nos condoléances à la famille.

Lire la suite sur le site : ZeniMax perd son fondateur.

Coup dur pour ZeniMax. Robert était un vrai "patron à l'américaine", le genre de type qui comprend surtout le business et qui est comme un poisson dans l'eau au milieu des gros bonnets d'Hollywood et des politiciens de Washington. Il me semble d'ailleurs qu'il était proche des Clinton. Mais mine de rien il était aussi très impliqué dans la partie opérationnelle de Bethesda Softworks, même après que le groupe soit devenu beaucoup trop gros pour qu'il puisse encore prendre toutes les décisions lui-même. Je suis curieux de voir comment ça va tourner sous la coupe de Microsoft sans qu'un mec comme lui soit là pour jouer les garde-fous anti corporate-bullshit...

> Il me semble d'ailleurs qu'il était proche des Clinton.

Le frère de Trump était aussi au conseil d'administration de Zenimax :). Ceci dit avant une certaine élection Trump et Clinton s'entendaient bien.

La règle, surtout aux USA mais pas seulement, c'est que quand il s'agit de faire du business qui peut rapporter gros on oublie les couleurs politiques. Là je parle d'une vraie proximité entre Altman et les Clinton, genre Robert et Lynda régulièrement invités à regarder des films dans le "home cinema" de la maison blanche pendant le mandat de Bill...

Ah oui du lobbying. Heureusement qu'on a pas trop ce genre de délires en France, encore...