La fermeture de Stadia semble avoir été une surprise pour beaucoup de monde. Pourtant il y a eu un bon paquet de signes avant-coureur ces derniers dix-huit mois à commencer par la fermeture des studios internes en février 2021. Ou le fait que le calendrier des sorties était minuscule en 2022. Ou le fait que Google a quasiment laissé tomber la com' sur sa plateforme cette année en ne faisant même pas de conférence durant l'été. Ou le fait que Google avait déjà fait le coup avec Daydream. Mais surtout Google a toujours refusé de communiquer sur le nombre d'utilisateurs réel de la plateforme ce qui n'est jamais bon signe. Le seul truc qu'on sait c'est que l'appli Stadia n'a jamais dépassé les 5 millions de téléchargements.

Pendant ce temps, Google a passé son temps à expliquer que tout allait bien à bord, que Stadia n'allait pas fermer et qu'ils visaient une stratégie à long terme. Même les développeurs de Stadia n'avaient aucune idée de ce qui allait leur tomber dessus. La VEILLE de l'annonce de la fermeture, ils mettaient en ligne une nouvelle interface pour la plateforme. Ils ont appris la nouvelle quasiment en même temps que tout le monde. Non seulement Google n'a pas prévenu ses propres équipes mais il n'a pas non plus prévenu les développeurs créant des jeux pour le service. Certains développpeurs venaient même de signer leur contrat pour porter leurs jeux sur Stadia. La dernière fois qu'un truc aussi brutal est arrivé c'était l'annonce de Sega disant arrêter de faire des consoles le 31 janvier 2001. Par contre Google a bien pris le soin d'effacer toutes les vidéos de la chaîne YouTube de la plateforme...

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Le premier des signes avant-coureur, c'était déjà la nomination de Phil Harrison.
Suivons son prochain poste pour savoir quel projet / studio / boite... va couler.

TALC de gens de bon goût.

Tant pis pour les jeux sévices, c'est malheureux ou pas.